Victorine Bergeron 1849-1878

Victorine Bergeron est la première épouse de Georges Garneau. A leur mariage, Victorine est âgée de 28 ans et Georges de 23, une différence d'âge qui semble peu commune à l'époque si on la compare à d'autres couples dans la généalogie. George est sellier et opère un atelier à Saint-Joseph de Beauce au moment du mariage. On ne sait rien concernant l'occupation de Victorine entre les âges où elle a fréquenté le couvent à St-Croix à 16 et 17 ans et son mariage en 1877 à l'âge de 28 ans sauf qu'elle habitait chez ses parents lors du recensement de 1871.

1 - Naissance

2 - Éducation

J'ai obtenu du Service des Archives de la Congrégation de Notre-Dame (Montréal) deux documents attestant la présence de Victorine au Couvent de Sainte-Croix pour les années scolaires 1865 et 1866. Voir ces attestations dans la chronologie. Elle fréquente donc ce couvent aux âges de 16 et 17 ans.

1865.

1866.

Selon un carnet de note lui appartenant et retrouvée en 2021 dans ce qui était la maison qu'elle partageait avec son époux, aujourd'hui démolie, il apparait que Victorine a fréquenté le Couvent des Soeurs de la Congrégation Notre-Dame à Sainte-Croix de Lotbinière, probablement comme pensionnaire, un village situé à environ 12 km de la maison familiale à Saint-Antoine-de-Tilly. Un extrait de ce cahier, non daté, où figure plusieurs notes, paroles de chansons et poèmes écrit à la plume avec une graphie très soignée est montré ici-bas. Entre autres intérêts révélés par le contenu il y a la condition féminine de l'époque, elle y consacre plusieurs pages, et la géométrie de la terre, un sujet longuement abordé. Toujours à propos de ce carnet personnel, Victorine y aurait peut-être mis fin au moment de son mariage avec Georges en 1877. Au dernier tiers, en date du 9 décembre 1901, c'est l'écriture de Albertine Garneau qui semble y apparaître. Albertine, née en 1880, est la plus vieille des filles de Georges Garneau et de sa seconde épouse, Angélina Cliche. Le dernier texte de Albertine écrit dans le carnet date de février 1903, un poème personnel (voir ce texte sous la fiche de Albertine Garneau). Outre l'écriture, un autre passion de Victorine aura été la musique, en particulier le piano qu'elle semblait jouer à l'aise avec même quelques partitions ou chansons composés par elle (ces partitions ou compositions sont disponible dans des archives).

• Extrait de quelques page du cahier personnel de Victorine vers 1875

3 - Décès

Elle est décédée dans des circonstances dramatiques lors de l'accouchement de leur premier enfant, les deux y trouvent la mort. [ Le journal L'Évènement du 4 décembre 1878 mentionne une mort suite à une courte mais douloureuse maladie]. Victorine et son enfant mort-né sont inhumés au cimetière de St-Joseph de Beauce.

Article de journal L'Évènement 4 Décembre 1878 No 167 :

[disponible]

4 - Complément

'. La municipalité de la paroisse de Sainte-Croix . Le municipalité a été érigée civilement le 1er juillet 1845. La municipalité du village le 30 mai 1921. Les deux entités se réunifièrent en 2001. Les religieuses de la Congrégation Notre-Dame résideront dans l’École moyenne familiale pour fille jusqu’en 1991, site actuel du couvent. Cette école vue le jour sous cette bannière en 1941. Le bâtiment construit en 1886 à la suite de l’incendie de l’ancien presbytère fut agrandi en 1909, étant alors le pensionnat pour filles. Un pensionnat pour garçons, La Mennais, ouvre ses portes en 1911. Ce pensionnat deviendra l’École d’agriculture en 1953, pour être démoli en 1971 (Municipalité de St-Croix).