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Mariage et enfantstree desc.

Chronologie Tree

15 juin 1809 Naissance
25 août 1835 Mariage avec Marie-Esther Bilodeau 1812-1893
Québec, Capitale-Nationale, QC, Canada
20 décembre 1836 Naissance d’un fils Alfred Garneau 1836-1904
1850 Naissance d’un fils Louis-Honoré Garneau 1850
3 février 1866 Décès
26 février 1893 Décès de l’épouse Marie-Esther Bilodeau 1812-1893 (80 ans)

Notes individuelles

Photo de François-Xavier Garneau - 1860.

Après sa mort en février 1866, Garneau a été enterré au cimetière Notre-Dame-de-Belmont, un des premiers cimetières-jardins de Québec. Son Corps, toutefois, a été placé en septembre 1867 dans une tombe sculptée à la suite d'une souscription publique. Le monument des Braves, achevé en 1863, a été érigé grâce aux efforts de Garneau et des notables réunis dans la Société Saint-Jean-Baptiste de Quebec. La somptueuse statue de la Grande- Allée, sculptée par Paul Chevré et inaugurée en 1912, a été offerte à l'Etat québécois par l'industrie let conseiller législatif Georges-Elie Amyot.

"Il y a plus d'un siècle et demi, l'historien François-Xavier Garneau ébranla le monde intellectuel de son temps en remettant en cause les fondements catholiques de l'histoire de la Nouvelle-France. De descendance huguenote, Garneau suscita une polémique telle que son ouvrage majeur sur l'histoire du Canada allait en subir des modifications importantes quant au sens de son contenu dans les éditions subséquentes. Il faudra attendre le XXe siècle pour que son petit-fils, Hector Garneau, publie l'oeuvre dans son intégrité première et sans modification, c'est-à-dire la version de la toute première édition". Voir note chez son petit-fils.

Retiré de la version originale était par exemple: "Tandis que nous érigions des monastères, le Massachusetts se faisait des vaisseaux pour commercer avec toutes les nations". (source Canada-Québec Synthèse historique de Jacques Lacoursière, Ottawa 1969)

Page suivante parue à la Société des Rivières :

114. CAPSULE HISTORIQUE EXPRESSE : Qui était François-Xavier Garneau ?

Né à Québec en 1809, François-Xavier Garneau est un écolier sérieux et brillant. Son goût pour l’histoire lui vient sans doute de son grand-père, Jacques Garneau, de Saint-Augustin-de-Desmaures, qui aimait lui raconter le combat naval de L’Atalante contre deux frégates anglaises, dont il avait été le témoin oculaire en 1760.

Notaire, poète et historien N’étant pas attiré par la prêtrise, Garneau renonce à des études classiques au Séminaire de Québec et entre comme apprenti chez Joseph-François Perrault, greffier de la Cour du banc du roi. En 1825, il commence sa cléricature auprès du notaire Archibald Campbell. Pendant ses loisirs, il étudie le latin, apprend l’italien et perfectionne son anglais en autodidacte, grâce à la bibliothèque bien fournie de ses maîtres. Il reçoit sa commission de notaire en 1830. Garneau signe un premier poème d’inspiration patriotique sur la mission de Denis Benjamin Viger, député montréalais délégué par la Chambre d’assemblée en Angleterre en 1831.

La même année, il s’embarque pour Londres et devient le secrétaire du député, qui l’initie à la politique canadienne et britannique. De retour à Québec en 1834, Garneau commence à répandre le goût de la poésie et de l’histoire chez ses compatriotes. Il publie des poèmes imprégnés d’un sentiment patriotique, qui annoncent son Histoire du Canada. Il devient traducteur français à l’Assemblée législative en 1842. Deux ans plus tard, il obtient l’emploi de greffier de la Cité de Québec.

Auteur d’un best-seller Ses vingt années de travail au greffe sont particulièrement fructueuses. Le premier volume de l’Histoire du Canada paraît en 1845. Il décrit, en quelque 1 600 pages, les événements survenus des origines de la Nouvelle-France jusqu’en 1701. L’ouvrage est généralement bien accueilli, bien qu’il suscite diverses critiques.

L’historien se rend ensuite à Albany, dans l’État de New York, pour consulter les collections de copies de documents officiels provenant des Archives de France. Le deuxième volume, couvrant la période de 1683 à 1775, est imprimé en 1846. Le troisième volume, qui relate les événements de 1775 à 1792, est publié en 1849. De nouvelles sources sont mises à la disposition de l’historien, qui poursuit le récit jusqu’à son époque sous forme de fascicules. La narration est dominée par la révolte des Patriotes contre l’autorité britannique, qui s’est soldée par l’Union des deux Canadas en 1840. Garneau révise l’ouvrage en vue d’une deuxième édition en 1852, puis d’une troisième en 1859.

Le succès de la traduction anglaise, publiée en 1860, amène sa réédition en 1862. Pierre Joseph Olivier Chauveau, biographe de Garneau, rapporte que plus de 30 000 exemplaires de l’Histoire du Canada auraient été vendus vers 1880.

Vingt ans de services comme greffier de la Cité de Québec L’historien ne néglige pas pour autant sa tâche de greffier. Dans le cadre de ses fonctions, il publie des milliers d’avis dans les journaux de Québec. Il participe notamment, à titre de secrétaire, aux séances du comité créé en 1857 pour préparer le dossier de candidature de la Cité de Québec comme capitale du Canada. Il rédige le mémoire adressé à la reine Victoria, dans lequel il expose les raisons militant en faveur du choix de Québec.

Cependant, le travail considérable qu’il s’impose a des répercussions sur sa santé. En 1864, la maladie le contraint à prendre sa retraite. Le conseil municipal lui vote une pension annuelle en reconnaissance des importants services rendus pendant ses vingt années de service.

Une œuvre considérable En plus de la première Histoire du Canada rédigée en français, Garneau a publié de nombreux poèmes et le récit de son voyage en Angleterre et en France entre 1831 et 1833, de même qu’un abrégé de l’Histoire du Canada à l’usage des maisons d’éducation. L’œuvre considérable de Garneau témoigne de l’importance de la conservation des archives. Il a sans cesse révisé, corrigé et amélioré ses écrits au fur et à mesure que de nouvelles sources étaient mises à sa disposition. Travailleur acharné, il s’est éteint à Québec en 1866.

  • Sources Savard, Pierre et Paul Wyczynski. «Garneau, François-Xavier ». Site Dictionnaire biographique du Canada en ligne. Banque de renseignements des archives de la Ville de Québec.

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