La Sellerie Garneau et le métier de sellier

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À l’origine, le sellier fabriquait, comme son nom l’indique, des selles et autres équipements en cuir permettant la conduite d’un cheval.

Le sellier fabriquait ou vendait des selles ou des articles de sellerie (harnais, dossières, selles, courroies, coussins ou accessoires de véhicules) permettant d'atteler les chevaux, chiens ou autres animaux. Il fabriqua également des couvertures pour les chevaux et les voitures.

Personnes qui ont exercé le métier de maître-sellier : Louis Aubry, François Deligny, Mauvier Deligny, Antoine Delor, André Desnoyers dit Descamps/Deschamps, Joseph Ducimetière dit Comtois, François Duval, Étienne Gauthier, François-Thomas Giroux, Jérémie Légaré, Prisque Lessard, André Maréchal, James Marshall, James Starkey, Joseph Stilson, Michel Tessier [1]

Personnes qui ont exercé le métier de sellier : Michel Adolne, Louis Aubry, Michel Bégin, Jean-Baptiste Brassard, François Deligny, Guillaume Deligny, Pierre Descamps, André Desnoyers dit Descamps/Deschamps, Joseph Dolbec, Jean-Baptiste Dubois, Joseph Ducimetière dit Comtois, Pierre Durand, Pierre Dussault, François Duval, Étienne Gatier, Thomas Giroux, Nicolas Magny, James Marshall, Pierre Morin, François Pénisson, Frederick Petry, Pierre Robitaille, Joseph Routhier, John Stanley [1]

François-Xavier Garneau https://magazineprestige.com/spip.php?page=article&id_article=3323 « François-Xavier Garneau était un homme réservé, assez timide. Il venait d’un milieu modeste. Il avait grandi dans le faubourg Saint-Jean de Québec, où il était né en 1809. Son père, qui avait appris le métier de sellier, s’était fait aubergiste sans trop de succès »

< Georges-Élie Amyot vit dans une ferme, à Saint-Augustin-de-Desmaures, jusqu’à l’âge de dix ans. Il déménage ensuite avec sa famille à Sainte-Catherine (Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier), où il fait de brèves études et apprend l’anglais auprès du curé irlandais de la paroisse. À l’âge de 14 ans, il se rend à Québec, où il apprend le métier de sellier auprès de Louis Girard, puis où il devient associé du sellier Louis Tanguay, son futur beau-père. En 1874, il va rejoindre son frère Bernard à New Haven, au Connecticut ; il s’établit ensuite pour quelque temps à Springfield, au Massachusetts, et y pratique son métier. À son retour au pays, en 1877, il travaille à Montréal comme commis dans la ferronnerie et dans la chaussure. À partir de 1879, il est commis pour ses cousins Joseph et George-Élie Amyot, marchands importateurs d’articles de fantaisie de la basse ville de Québec. En 1885, il ouvre sa propre boutique de marchandises sèches et d’articles de nouveauté et de fantaisie à la haute ville. L’année suivante, à la requête du grossiste Isidore Thibaudeau*, Amyot doit mettre son entreprise de vente au détail en faillite. En 1894, lorsqu’il sera devenu plus fortuné, il remboursera ses créanciers, initiative peu courante, selon ses contemporains. >

Sources

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