Canadiens-Français engagés dans la Révolution américaine en 1775
L'invasion du Québec en 1775 est la première initiative militaire majeure de l'armée continentale américaine nouvellement formée pendant la guerre d'indépendance des États-Unis. L'objectif de la campagne est d'obtenir le contrôle militaire de la province britannique de Québec — dans l'actuel Canada — et de convaincre les Canadiens francophones de se joindre à la révolution aux côtés des Treize colonies. Une première expédition provenant du fort Ticonderoga, sous le commandement de Richard Montgomery, assiège le fort Saint-Jean et s'en empare, et manque de peu de capturer le général britannique Guy Carleton lors de la prise de Montréal. La seconde expédition quitte Cambridge dans le Massachusetts sous le commandement de Benedict Arnold [photos et texte] et se rend avec beaucoup de peine du Maine jusqu'à la ville de Québec en empruntant les rivières Kenebec et Chaudière. Les deux forces s'y rejoignent, mais sont défaites à la bataille de Québec en décembre 1775.
L'expédition de Montgomery part du fort Ticonderoga à la fin d'août et commence à la mi-septembre à assiéger le fort Saint-Jean, le principal point de défense au sud de Montréal. Après la capture du fort en novembre, Carleton abandonne Montréal pour s'enfuir à Québec et Montgomery prend le contrôle de la ville avant de poursuivre vers Québec avec une armée à l'effectif beaucoup plus réduit. Là, il rejoint Arnold, qui quitte Cambridge début septembre pour une traversée pénible à travers la nature sauvage, laissant des troupes sans approvisionnement et manquant de matériel.
Ces forces se rejoignent près de Québec en décembre et après un court siège [description du siège et Plan de Québec bloqué par les Américains du 8 décembre 1775 au 13 mai 1776] les troupes attaquent la ville lors d'une tempête de neige le dernier jour de l'année. La bataille est une défaite désastreuse pour l'armée continentale [courte description de la bataille] : Montgomery est tué et Arnold blessé, tandis que les défenseurs de la ville subissent peu de pertes. Arnold soutient ensuite un siège inefficace contre la ville. Les troupes restantes sont vaincues à Trois‑Rivières en juin, et les survivants battent en retraite vers New York, ce qui met fin à l’invasion.
Somme toute, l’invasion du Canada fut une « campagne de peu d’importance à l’intérieur de ce qui devint bientôt un conflit beaucoup plus étendu et beaucoup plus compliqué, et, à tout prendre, elle s’avéra inutile. Les Américains n’avaient aucune idée précise de leurs objectifs en envahissant le pays et, quand il devint évident qu’il devait être entièrement occupé et pacifié, leur organisation rudimentaire ne put soutenir un défi de cette envergure. En tout état de cause, il était à peu près inévitable que, tôt ou tard, les Britanniques auraient organisé une contre-offensive – la perte du Canada aurait été un coup sérieux porté à leurs espoirs d’écraser rapidement la rébellion – et que, compte tenu de leur suprématie navale incontestée, ils auraient pu concentrer assez de troupes pour reconquérir la province. Mais si les Canadiens s’étaient portés fortement d’un côté ou de l’autre, l’invasion aurait échoué, ou, si elle avait réussi, la reconquête aurait été plus sanglante et plus longue. Que les Canadiens-Français aient choisi de conserver une neutralité changeante indique finalement leur manque de sympathie pour l’un et l’autre côté et leur prise de conscience du fait que la pratique d’une neutralité souple constituait le parti qui pouvait le mieux servir leurs intérêts dans les circonstances fluctuantes et incertaines de l’invasion, et leur épargner la misère qui avait accompagné la Conquête, 15 ans plus tôt » [Dictionnaire Biographique du Canada].
Participants Canadiens-français
Une liste de Canadiens-Français connus comme ayant combattu auprès de l'armée américaine pour l'indépendance et contre l'Angleterre apparait sur la page de Index to French Canadian Revolutionary War Patriots. On y donne le nom, celui de l'épouse, du village de naissance et de résidence au moment de l'assistance accordée à la Révolution américaine, la date de naissance et de décès, ainsi que d'autres renseignements. On les appelle les "French Canadian Patriots". Les référence et l'origine de cette liste est donnée. Au cas où cette liste ne serait plus disponible dans sa version originale voici l'adresse d'une copie en date du 20-02-2023.
De cette liste de quelques 600 noms, j'ai relevé 11 noms d'hommes résidents à Saint-Joseph de Beauce ainsi que les notes de quelques uns à propos de leur participation confirmée. Quelques notes aussi d'hommes résidents à Sainte-Marie de Beauce et ailleurs. L'on connait plusieurs participants du côté de Lévis jusqu'à Bécancour, de la Côte-Sud, de Montmagny à Kamouraska, de toutes les paroisses de l'Ile d'Orléans, de la Côte de Beaupré, de Saint-Foy au Cap-de-la-Madeleine.
À Saint-Joseph de Beauce
- Francois-Etienne Nadeau, 1727-1803, né à Beaumont, résident à St-Joseph-de-Beauce, époux de Marie-Genevieve Martineau
- Gervais Lambert dit Champagne, 1751-1828, né à Ste-Croix, Lotbinere, résident à St-Joseph-de-Beauce, époux de Marie-Louise Doyon
- Prisque Cloutier, 1749-1789, né à Chateau-Richer, résident à St-Joseph-de-Beauce, époux de Marie-Charlotte Lessard
- Prisque Doyon, 1730-1790, né à Chateau-Richer, résident à St-Joseph-de-Beauce, époux de Marie-Marthe Plante
- Francois Labbé, c1752-1826, lieu de naissance inconnu, résident à St-Joseph-de-Beauce, époux de Marie-Anne Lemoine
- Gervais Lambert dit Champagne, 1751-1828, né à Ste-Croix de Lotbinière, résident à St-Joseph-de-Beauce, époux de Marie-Louise Doyon
- Francois Malo Lessard, 1704-1781, né à Ste-Anne-de-Beaupré, résident à St-Joseph-de-Beauce, époux de Angélique Racine
- Francois Lessard (fils), 1734-1804, né à Ste-Anne-de-Beaupré, résident à St-Joseph-de-Beauce, époux de Marie-Anne Gagné
- Francois-Etienne Nadeau, 1727-1803, né à Beaumont, résident à St-Joseph-de-Beauce, époux de Marie-Geneviève Martineau
- Jacques Parent, 1745-1826, né à St-Joseph-de-Beauce, résident à Ste-Marie-de-Beauce, époux de Marie-Geneviève Marcoux
- Basile Vachon dit Pomerleau, c1747-1799, né à St-Joseph-de-Beauce, résident à St-Joseph-de-Beauce, époux de Marie-Josephe Lessard
A Saint-Joseph de Beauce, le capitaine François Lessard (1734-1804), le lieutenant François Lessard, fils et l'enseigne (soldat engagé par les rebelles) Louis Paré ont aidé les rebelles. L'enseigne Louis Paré a lu tous les manifestes envoyés par les rebelles que les habitants écoutaient avec plaisir. Les habitants ont fourni des canots aux rebelles. François Nadeau, meunier de la paroisse, au service de La Gorgendière, a donné aux rebelles tout le blé et l'argent qu'il avait par procuration. Le capitaine Lessard a tenu la même conduite. Une douzaine d'autres habitants ont été identifiés comme sympathisants des rebelles : Louis Paré, Prisque Cloutier, Prisque Doyon, François Nadeau, père, Joseph Champagne, Gervais Houle entre autres. L'esprit de la paroisse a toujours incliné en faveur des rebelles. Quant à Pierre Poulin (1724-1777), Capitaine de Milice à Saint-Joseph, le document n'en fait pas mention; le rôle qu'il aurait joué dans cette invasion est raconté sur sa page généalogie Pierre Poulin en complément avec d'autres informations sur cette invasion.
À Sainte-Marie de Beauce
Le capitaine Étienne Parent a prévenu trois espions des rebelles de se sauver alors que son devoir (en tant que sujet sous l'autorité de la couronne anglaise) était de les arrêter. Cet officier aurait été "corrompu" par sa femme*, qui a « de tout temps semé la zizanie dans la paroisse » et n'a cessé de tenir des discours insidieux. Jacques Parent, le fils du capitaine, avec son beau-père Louis Marcoux, s'entremirent auprès des Bostonnais pour leur porter l'invitation des habitants de la Pointe-Lévy. Sieur Dumergue, greffier, a fait également le jeu des Bostonnais. Le domaine et le moulin du Seigneur Taschereau ont été pillés et on a fait une vente publique de tous les instruments aratoires. Presque tous les habitants de Sainte-Marie en ont profité. Une vingtaine d'habitants, dont l'arpenteur Étienne Parent et son épouse Geneviève Lefebvre, sont identifiés comme collaborateurs des rebelles.
Autres participants. Voici quelques autres collaborateurs notables à la guerre américaine en sol québécois ou américain
- Tout d'abord Prudent Lajeunesse, qui fut reçu privément par le Congrès américain, le 12 février 1776. Il déclara aux délégués que, si les Canadiens ne collaboraient pas avec les américains à l'invasion du Canada, c'était à cause des prêtres et des nobles, des prêtres surtout dont le rôle restait prépondérant auprès de la population. Les prêtres, dit-il, qui lisent aux Canadiens des lettres du Congrès et en profitent pour en dénaturer le sens. Ils lisent aussi aux Canadiens des lettres écrites par des Tories des Colonies-Unies, lettres qui affirment que le but réel des Américains est de priver les Canadiens du libre exercice de la religion. Lajeunesse déclara au Congrès qu'il n'y avait qu'une chose à faire : envoyer au Canada des commissaires qui se chargeraient d'expliquer de vive voix à la population quelle était la politique du Congrès à leur égard. Et trois jours plus tard, le 15 février 1776, le Congrès désigne trois commissaires : Benjamin Franklin, Samuel Chase et Charles Carroll, que l'on pria d'amener son cousin John Carroll, prêtre catholique-romain, pour qu'il administre le baptême aux enfants des Canadiens et accorde l'absolution à ceux qui se l'ont vu refuser par les prêtres tories du Canada. Peu après, on décidait d'envoyer le général Charles Lee, le plus haut gradé après Washington, qui proposa d'amener avec lui un médecin français, Fargues, qui assumerait la direction de l'hôpital militaire et pourrait rendre d'autres services, et un officier français pour lever des troupes canadiennes. Enfin, le Congrès retint les services d'un imprimeur français de Philadelphie, Fleury Mesplet, qui devait se rendre au Canada avec son imprimerie pour s'assurer de la propagande. On accorda 200$ à Mesplet pour le transport de sa famille et de son imprimerie au Canada. ils venaient tous inviter les Canadiens à se joindre aux treize colonies.
- Les espions Clément Gosselin et Amable Boileau. Le général La Fayette, pour prévenir toute insurrection, dépêcha au Canada deux espions canadiens: Clément Gosselin et Amable Boileau. Tout en s'informant des forces britanniques, des ressources et des fortifications, ainsi que de l'attitude des habitants, ces deux espions devaient engager les Canadiens à rester tranquilles jusqu'au moment où les Américains leur indiqueraient à se décider en leur faveur. La Fayette ne perdait pas espoir d'entrer au Canada un jour ou l'autre. Ces deux hommes étaient dans le régiment canadien de Moses Hazen. Gosselin devait s'occuper de la région de Québec et Boileau de celle de Montréal. (Source : Letters From La Fayette to Luzerne, 4 juillet 1780) [René Arbour, Les Canadiens-Français engagés pour la Révolution américaine, Forum de Généalogie et d'Histoire en ligne].
- Christophe Pélissier, marchand de Québec et exploitant des Forges de Saint-Maurice, aide l'armée américaine lors de la Révolution américaine et de l'invasion du Canada. Il fournit au général Montgomery, qui hiverna sur les Plaines d'Abraham, des poêles, des canons, des boulets et autres articles. Il fournit au général Arnold, deux milliers de pièces de fer pour faire des pioches qui doivent être utilisées par ceux qui font le siège de Québec.
Il reçoit Arnold comme invité aux Forges de Saint-Maurice, le 14 avril 1776. Il discute avec le général Thomas aux Trois-Rivières. Il fait couler des bombes de 7, 9 et 13 pouces aux Forges pour l'armée américaine. Le 17 avril 1776, il a été nommé colonel général des milices américaines. Le 5 mai 1776, son inspecteur, La Salle de Laterrière, est arrêté à Québec comme suspect. Lorsque les Américains retraitèrent, Pélissier se retira à Sorel, puis s'embarqua pour la France. [René Arbour, Les Canadiens-Français engagés pour la Révolution américaine, Forum de Généalogie et d'Histoire en ligne]
- Germain Dionne et Clément Gosselin. Voici un extrait du : "Journal de MM.Baby, Taschereau et Williams, 1776" enquêteurs du gouvernement : Germain Dionne, Clément Gosselin sont deux fameux rebelles qui ont aidé et assisté les ennemis du gouvernement de tout leur pouvoir. Ils ont soulevé des esprits, engagé du monde pour le service du congrès, baffoué et menacé les royalistes. Le dit sieur Clément Gosselin ne s'est pas contenté d'une telle conduite seulement dans cette paroisse, il a parcouru toutes les autres jusqu'à la Pointe-Lévy, prêchant la rébellion partout, excitant à piller le petit nombre de zélés serviteurs du Roy et à les faire arrêter; lisant lui-même aux portes des églises et forçant quelques fois les officiers du Roy à lire les ordres et proclamations des rebelles. Il passait pour officier ambulant du congrès et en cette qualité recrutait et établissait quelques fois des officiers. Ce fameux scélérat ainsi que Germain Dionne, n'ont point paru depuis la déroute des rebelles. Le nommé Joseph Dionne, notaire, a commandé une assemblée pour inviter les gens de cette paroisse à s'engager pour le congrès. Il a servi de greffier dans les interrogatoires faits par Germain Dionne son neveu et Clément Gosselin, gendre de Germain Dionne à l'occasion de l'évasion de MM. Riverin Blondin et Ferré. Louis Gosselin, Langlois Munier, le bonhomme Pasquet et Charles Lagacé sont du nombre des plus séditieux et des plus affidés aux rebelles. [René Arbour, Les Canadiens-Français engagés pour la Révolution américaine, Forum de Généalogie et d'Histoire en ligne].
- Saint-Thomas-de-Montmagny, le capitaine Côté, qui avait été commissionné par le roi, a assisté les rebelles.
Joseph Lemonde, "soi-disant " colonel, Jean-Baptiste Picard, Joseph Boulanger, Victor Ollivier, officiers, Thomas Fournier et Antoine Lamarre, sous-officiers, le capitaine Louis Thibault, établi à l'élection de la paroisse, ont aidé les rebelles de par leur fonction. Ils ont rendu service aux rebelles, soulevé les habitants, commandé des tours de garde et ont nui à la milice du roi. Le notaire Nicolas-Charles Lévesque a déclaré les effets qui se trouvaient au presbytère où les rebelles s'emparèrent de trois barriques de vin. Six habitants ont été à la solde des rebelles.
Douze habitants ont participé à la bataille au moulin de Michel Blais, à La-Rivière-du-Sud. Un très grand nombre d'habitants ont monté la garde pour empêcher les provisions d'arriver à Québec.
- À Sainte-Anne-de-la-Pocatière, le capitaine Augustin Roy-Lauzier, l'enseigne Jean-Baptiste Pelletier, Germain Dionne beau-père de Clément Gosselin et capitaine pour les rebelles, le lieutenant Joseph Soucy, l'enseigne Jean Saint-Jean, les sous-officiers C. Lagacé, F. Chrétien, E. Boulay et P. Quimper ont été démis de leur fonction et déclarés indignes et incapables de ne jamais avoir un emploi du gouvernement, pour avoir aidé les rebelles.
Un très grand nombre des habitants de La-Pocatière ont aidé les rebelles.
- A l'Ile d'Orléans ils sont nombreux et dans toutes les paroisses à avoir aider l'ennemi. Citons par exemple de Saint-François-de-l'Ile-d'Orléans, Jean Plante, Joseph Belouin et Jean Labbé qui ont aidé les rebelles, de Saint_Jean, Le capitaine Joseph Blouin, le capitaine en second Laurent Genest-Labarre, le lieutenant Laurent Thivierge, l'enseigne Guillaume Audy-Lapointe ont monté la garde pour les rebelles. Le capitaine Jean Hémon et le lieutenant Joseph Plante ont été commissionnés par les rebelles. Ils furent, par la suite, déclarés indignes de jamais posséder aucune charge au service du Roi. A Saint-Laurent, le capitaine Marc Dufresne a crié à la porte de l'église que ceux qui n'obéiraient pas aux ordres des rebelles seraient pillés.
- À Beauport, un très grand nombre d'habitants de la paroisse ont assisté, de différentes manières, les rebelles.
Tous les paroissiens de Chateau-Richer ont monté la garde pour les rebelles. À Saint-Joachim, Lespérance a été proclamé capitaine pour les rebelles et a prêché la rébellion partout. Pierre Allaire a reçu la qualité de major et a eu le commandement des gardes et des transports. Ces collaborateurs ont désarmé leurs co-paroissiens qui avaient le désir de se joindre aux Loyalistes.
Ces informations proviennent de textes et commentaires laissés sur la page du Forum "Les Canadiens-Français engagés pour la Révolution américaine" cité plus bas dans les références. Je vous invite à les lire.
Références autres que celle de la liste des noms
- Les Canadiens-Français engagés pour la Révolution américaine. Un livret de 30 pages, publié en 200 exemplaires, en 1946, pour le Bulletin de la Société Historique Franco-Américaine. Son auteur est peut-être Jean-Jacques Lefebvre, il n'est pas indiqué clairement. L'auteur a utilisé le Rapport de l'archiviste de la province de Québec pour l'année 1927-1928 par Aegidius Fauteux. Il relève la participation "des humbles citoyens qui, un peu partout dans la province, prirent fait et cause, pour ce qui parut à nos aieux le parti de la démocratie et de la liberté politique car les classes supérieures, clergé, noblesse et bourgeoisie crurent devoir opter pour l'ordre établi, en y engageant l'avenir de la nationalité; alors que, dans le peuple, le sentiment courant était, dans sa grande majorité, favorable aux insurgés." On y retrouve environ 500 noms de citoyens qui aidèrent les Yankees, regroupés par villages à travers toute la province. [René Arbour, Les Canadiens-Français engagés pour la Révolution américaine, Forum de Généalogie et d'Histoire en ligne].
- "Le major Clément Gosselin" dans "Mémoires, Société généalogique canadienne-française, Montréal, 1948, III, 18-38.
- La révolution américaine" de Marcel Trudel, Ed. du Boréal Express, 1976.
- BABY F. - Journal de MM. Baby, Taschereau et Williams, 1776. Publié par Aegidius Fauteux, Québec, 1929. (71 pages)
- BADEAUX Jean-Baptiste - Journal des opérations de l'Armée américaine lors de l'invasion du Canada en 1775-1776. Montréal, E. Sénécal, 1871. (43 pages)
- CARON Ivanhoé - Les Canadiens-Français et l'invasion américaine de 1774-1775. Mémoires de la Société Royale du Canada, 3e série, section I, Vol. XXIII, Ottawa, 1929.
- HUOT L.O. - Le Siège du Fort de Saint-Jean en 1775. Saint-Jean, P.Y. 1889.
- Journal of the principal occurrences during the Siege of Quebec by the American Revolutionists.... in 1775-1776, London, 1824
- LANCTOT Gustave - Le Québec et la Révolution américaine, Ottawa, 1941. (21 pages). Mémoires de la Société Royale du Canada, 3e série, tome XXXV, section 1.
- ROY J. Edmond - Histoire de la seigneurie de Lauzon, Lévis, 1900, tome III, chap. 4-5-6, pp. 46-82
- SAINT-PIERRE T. - Les Canadiens et la guerre de l'Indépendance, Bulletins de Recherches Historiques, Québec, juillet 1900, p. 212
- VERREAU H.-A. abbé - L'Invasion du Canada, Montréal, E. Sénécal, 1873.
Complément de lecture sur Genepoulin
- L'image fait référence à 1775 Rébellion – Jeu de conflit sur la révolution américain. Un jeu de société passionnant sur cette période de l’histoire américaine.
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