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Note: "James Calway naît vers 1792 à Buckland Wellington, Sommerset, Angleterre. Il décède à Saint-Joseph-de-Beauce, le 24 octobre 1856 (Registre Saint-Gilles, Lotbinière, Église d'Angleterre). Comment expliquer la présence de son monument funéraire au cimetière Pozer de l’ouest de Saint-Georges-de-Beauce? Le 25 septembre 1827, dans l’église anglicane Holy Trinity de Québec, il se marie à une fille de Henry Botting (meunier des Taschereau de Sainte-Marie-de-Beauce) et de Mary Fielders, Mary Botting, née en Angleterre le 9 juillet 1807, décède chez son fils Samuel, le 17 août 1889 à Niellsville, County Clark, au Wisconsin.
James Calway a été en charge de la poste en Beauce. Entre 1844 et 1848, il organisa aussi les premières expositions agricoles régionales. Calway devint un hameau. Vers 1940, naissante, La Céramique de Beauce puise de la glaise à même la rivière Calway.
James et Mary sont les parents de : Mary (1829-), Elizabeth Ann (1830-1931), James (1831-) épouse en 1856 Ann Rainey de la Kennebec Road, en Beauce (émigrés à Waterville Maine vers 1875), Henry (1832-) époux de Martha Ann Rich (émigrés en 1875 à Skowhegan, Maine), Sarah (1833-1869), John (1835-1909) époux de Mary Jane Hodgson (émigrés en Ontario, à Maganetawan, Parry Sound district). Samuel (1843-1924) épouse en 1865 Catherine Rainey de la Kennebec Road, en périphérie de Saint-Côme-Linière.
En 1861, en plus de ses concessions chevauchant les seigneuries de Saint-Joseph et de Saint-François-de-Beauce, James Calway fils possède au 1er rang nord-est du rang Saint-Charles à Saint-François-de-Beauce :un moulin à fouler et un moulin à scie à la rivière des Plante vers 1837. Vers 1850, Calway, y exploitera même du granit.
En 2004, lors du centenaire urbain de Beauceville, une borne seigneuriale du 18e siècle fut retrouvée à la Calway. Cette pierre fait partie de l’exposition permanente du Musée Marius-Barbeau de Saint-Joseph-de-Beauce." (Auteur de cette note: André Garant, historien)
Note: "James Callway est né le 3 mars 1793, à Buckland Wellington, Sommerset, Angleterre. Il a émigré au Bas-Canada (Québec) à 26 ans et est arrivé à Ste-Marie en 1821.Il a été apprenti-meunier chez Henry Botting qui gérait les 3 moulins à farine (Lévis, Ste-Marie, St-Joseph) appartenant aux héritiers de Gabriel-Elzéar Taschereau. Il a épousé la fille de Henry, Mary Magdeleine Botting. À la mort de son beau-père et grâce à sa belle-mère, il est devenu maître-meunier du moulin à farine à St-Joseph (à la Calway). Il était également producteur agricole, charpentier, il a été inspecteur du réseau routier de l'axe Lévis via la frontière américaine, maître de poste en Beauce, organisateur des premières expositions agricoles régionales, il possédait 2 moulins à carder et 1 moulin à farine, il possédait presque toutes les terres entre les rivières Calway et Plante, il avait signé une entente de services pour la 1re drave d'importance sur la Chaudière, . Il s'était construit une grande demeure (emplacement actuel de la famille Patrick Gilbert, à Georges, à Théodore). Il est décédé à Saint-Joseph-de-Beauce, le 20 octobre 1856. Comme il était Protestant, il a été enterré au cimetière Pozer, à St-Georges Ouest.
Déjà, dans les années 1850+, James Calway était propriétaire de nombreuses terres à St-Joseph-de-Beauce et à Saint-François. Il y opérait plusieurs mines. Dans le fascicule du 275e, on peut lire qu'«Un acte notarié du 21 mars 1866 permet pour 10 ans à James Calway de travailler, creuser, faire des excavations et tous les travaux jugés utiles sur un terrain (rivière des Plantes autrefois Guillaume pour fouiller et excavation de toutes mines et minéraux». De plus, à l’Expo universelle de Londres, en 1855, il présente 200 livres d’échantillons de minéraux : granit, marbre, amiante, ardoise, manganèse, quartz. Après sa mort, ses héritiers n'ont pas pris la relève de l'entreprise minière, mais les nouveaux propriétaires ont pu le faire." (Auteur de cette note: Danielle Robinson).
Mine Gilbert à Calway (MINING OPERATIONS IN THE PROVINCE OF QUEBEC DURING THE YEAR 1921)
The British Canadian Marble Co. Ltd. which works a bed of red marble near the Callway river on lots 122, 123 and 121 of the first southeast range of St. Joseph de Beauce has found in contact with the marble, a band of bright red slate. The development work consists in a mine-shaft 5 feet by 10, and 70 feet deep in the band of slate. Sixty feet from the surface five crosscuts have been driven. One runs towards the east over a length of 100 feet ; the second 70 feet long runs towards the south and the three others in the westerly direction for a distance of 80 feet, 75 feet and 75 feet respectively. The south cross-cut reaches a schistose porphyry of a green colour. A crushing mill was built during the autumn of 1920. This building measures 11 feet by 56 and shelters the necessary plant for crushing and screening.The operations comprise crushing with a Champion crusher, 9 by 15 inches opening ; after which the stone is hoisted into a hin : then it passes on to a shaking table which acts as a dryer,to a large Jehckes rolls. (>0 by 20 inches, afterwards to two vibrating screens and then a second set of Jencks rolls, 20 by 18 inches.
Selon le livre Saint-Joseph de Beauce 250 ans d'histoire 1737-1987:
LE CAP A JIM CALWAY
Ce coin de terre situé aux confins de St-Joseph et St-François que nos ancêtres nommaient le cap à Jim Calway" doit son origine à un colon anglais venu après la conquête, qui s'installa en bordure de cette rivière stratégique. Au temps du régime français, le Seigneur de la Gorgendière fit construire un moulin et une scierie qui desservaient les cultivateurs des alentours, tant de St-Joseph que de St-François. Jim Calway avait acquis le moulin seigneurial et avec ses fis, il occupait cinq terres dont trois étaient dans St-joseph et deux dans St.François. La terre, aujourd'hui propriété de M. Patrick Gilbert, appartenait à Samuel Čalway. Il y avait de tout sur le cap à Jim Calway, outre le moulin, il y a deux autres moulins, celui qu'on appelait le moulin Turgeon à l'embouchure de la rivière Calway, un deuxième à la chute près de la route et le troisième à la chute à Gagnon à quelques arpents du rang l'Assomption. Un médecin, du nom de Warren s'était marié à la soeur de Prosper Gilbert et demeurait sur le chemin conduisant au gué qui permettait, en période de sécheresse de traverser la rivière Chaudière à la pointe de le, propriété aujourd'hui de M. Pau-Henri Gagnon. James Calway était marié à Mary-Ann Butting et il établit ses enfants tout autour de lui. Les Calway étaient de religion protestante et pour accomplir leurs devoirs religieux, ils devaient aller à St-Sylvestre. C'est ainsi que leurs enfants furent baptisés à cet endroit. Cette famille se dispersa à l'époque des grandes migrations vers les états de la Nouvelle-Angleterre.
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