Causes de mortalité des ascendants directs, frères et soeurs, oncles, tantes et cousins germains ‡

‡ Notes:

Autres décès par noyade dans le fleuve selon Dionne, J.-C. (2021). Les noyades, les naufrages et les sauvetages. Concernant des résidants de l’Île d’Orléans (1659-1997). Société de recherche historique Archiv-Histo Inc.,

1792 - 21 mai – Noyade d'un dénommé Joseph Poulin de l'Ile d'Orléans de parenté inconnue. Lundi, le 21 de ce mois, vers midi et demi, une chaloupe pesamment chargée, partie de cette ville (Québec) pour l’Ile d’Orléans, ne pouvant tenir contre l’agitation des vagues qui menaçaient de la submerger, ayant tenté de mettre à terre à la Pointe-Lévy, prit une si grande quantité d’eau qu’elle cala à fond à peu de distance du rivage, vis-à-vis l’endroit nommé Cabane des Pères. De douze personnes qui étaient dans la chaloupe, dix ont péri. Deux seulement ont été sauvées par le prompt secours que leur ont porté quelques habitants de la Pointe-Lévy, qui, au risque de périr eux-mêmes dans cette louable entreprise ont sauvé le pilote Lachance, propriétaire de la chaloupe, et un jeune homme. Ceux qui se sont noyés sont M. Hubert, curé de Québec, M. Mauvide, de St-Jean, Louis Fortier, Joseph Poulin, Pierre Turcotte, Catiche Pinet, Josephte Lachance, Marie Lapointe et Isabelle Fortier.

Ce déplorable accident dont plusieurs pères de famille ont été les infortunées victimes, a intéressé plus particulièrement et affligé plus sensiblement les citoyens de Québec par la perte de M. Hubert, curé de cette ville, que ses qualités estimables à tous égards, tant comme ecclésiastique que comme citoyen, font généralement regretter. Source: La Gazette de Québec, 24 mai 1782, p.

Un décès par noyade, survenue le 6 septembre 1922, concerne un dénommé Arthur Poulin résident à Sainte-Famille (Paroisse : Sainte-Famille, Québec) à l'âge de 30 ans. Parenté inconnue.

Note, il ne s'agit pas ici d'une noyade mais bien d'un sauvetage. Le 7 septembre 1879 – Sauvetage de MM. Gaulin et Poulin. Dimanche dernier, MM. Gaulin, de St-François, et Poulin, de Ste-Famille, Ile d’Orléans, se rendirent à l’Ile Madame en chaloupe, pour y faire la pêche au bar, et chavirèrent entre ces deux iles. Les deux infortunés furent recueillis par quelqu’un qui vit l’accident de l’Ile Madame et qui vola aussitôt à leur secours dans une embarcation. Ces deux pêcheurs ont bien failli se noyer. Quant à leur chaloupe, elle fut remorquée à Québec par une goëlette qui passa auprès quelques instants après l’accident. Le Courrier du Canada, 10 septembre 1879 p.2 ; La Patrie, 11 septembre 1879, p.3. — [autre description de l'incident] MM. Gaulin, de Saint-François, et Poulin, de Sainte-Famille, Ile d’Orléans, revenaient, dimanche, de l’Ile Madame lorsqu’un coup de vent fit chavirer leur chaloupe et ils furent précipités à l’eau. Tous deux par bonheur ont été sauvés par une petite embarcation de l’Ile Madame. C’est sans doute leur chaloupe que le capitaine Filion a rencontrée, dimanche au soir, vis-à-vis Saint-Laurent. Le Journal de Québec, 10 septembre 1879, p.2 ; La Minerve, 11 septembre 1879, p.3

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