Pierre Hudon ca 1648-1710

Extrait Généalogie Famille Beaulieu parue dans le pamphlet du 50 ième anniversaire de Bernard Beaulieu et Léontine Naud 1934-1984 (données extraites du livre de "Généalogie de Bernard Poulin" compilé par l'Institut Généalogique Drouin, Janvier 1952.).

PIERRE HUDON, Premier ancêtre au pays de Bernard Beaulieu et des families Beaulieu. Pierre Hudon était originaire de Notre-Dame-de-Chemille, évèche d’Angers autrefois de la province d’Anjou. Cette ville de plus de 4,000 habitants fait aujourd’hui partie du département du Maine-et-Loire et est situee sur l’Hyronne, chef-lieu de canton arrondissement de Cholet. Pierre Hudon émigra de France au Canada très jeune. Nous le trouvons mentionné dès l’âge de 17 ans à un recensement général de la Nouvelle-France fait en 1666. Les recenseurs nous Ie rapportent alors classé parmi les "Volontaires non habitants demeurant à Québec" et nous disent qu’il exerce le métier de boulanger. En 1681, eut lieu le dernier recensement nominal à travers toute la colonie. D’après le bref rapport que voici, nous lisons a son sujet "Pierre Houdon (Hudon) 32 ans; Marie Gobeil sa femme 23 ans; enfants: Marie 4 ans, Pierre 2 ans, Marguerite 1 an; 2 fusils, 2 bêtes à cornes; 10 arpents en valeur."

Pierre Hudon se maria a Quebec, le 13 juillet 1676, avec Marie Gobeil, notre première aïeule. Ils restèrent quelques années à Québec puis en 1685, nous les retrouvons encore à Québec puis en 1685 à la Rivière-Ouelle, ou ils passeront le reste de leur vie. Pierre Hudon et Marie Gobeil eurent une nombreuse famille de onze enfants, la plupart baptisés à Rivière-Ouelle. Pierre Hudon fut un des braves patriotes qui se battirent sous le commandement de l’abbé Francheville en 1690 pour repousser l'attaque de Phipps. En effet, les Bostonnais tentaient d’envahir le Canada par le Golfe et une poignee de braves les avaient repoussés à Riviere-Ouelle avant que Frontenac en fasse tout autant à Québec. Tous les canadiens-français se souviennent de la phrase célèbre que Frontenac avait alors dit: "C'est par la bouche de mes canons que je répondrai a votre maître."

Pierre Hudon, mourut à l'âge de 60 ans. ll fut inhumé le 25 avril 1710, à Rivière-Ouelle.

• Schéma des ancêtres Beaulieu jusqu'à Lucille Beaulieu.

• Information complémentaire selon Paul Wyczynski ( spécialiste de l'oeuvre et la vie de Nelligan ) - Emile Nelligan Biographie — Pierre Hudon dit Beaulieu es un ascendant de Émile Nelligan.
  "Il faut remonter à 1664 pour retrouver les traces de Pierre Hudon, le premier de cette famille à s’installer en Nouvelle-France. Selon le recensement de 1666, le Français venu de Chemillé (autrefois dans l’arrondissement de Cholet, évêché d’Angers, aujourd’hui dans Maine-et-Loire), travaille au pays comme boulanger à titre de «non-habitant travaillant à Québec». Par la suite, probablement en 1667, il s’enrôle dans l’armée. Soldat, il fait partie de la compagnie commandée par le chevalier Hector d’Audigné de Grandfontaine, le lieutenant François Prévost et l’enseigne Pierre Bécart de Granville. Cette unité, en poste tantôt à Québec même, tantôt dans les environs, est affectée surtout à la construction et à la consolidation des fortifications. C’est là que le jeune soldat a choisi, selon l’usage qui a cours dans l’armée française, le sobriquet de «Beaulieu». Ce choix s’explique par le fait que le village ancestral de Pierre Hudon, situé dans une jolie région vallonnée à la frontière de l’Anjou et du Poitou, s’appelle Beaulieu-sur-Layon. Il reste que la carrière de Pierre Hudon est brève : en 1668, il devient colon.
  
  Ainsi, Pierre Hudon dit Beaulieu va regagner, en 1672, la nouvelle concession de la Seigneurie de Rivière-Ouelle, accordée par Jean-Talon à Jean-Baptiste-François Deschamps de la Bouteillerie. La terre du nouveau colon se situe entre le Roule-Billots et le fleuve, au lieu dit l’Anse aux Iroquois : 8 arpents de large sur 42 de long. Après une période d’essai, cette concession, tout près du domaine seigneurial, lui est officiellement cédée en 1676. "

• Note extrait de WikiTree Pierre (Hudon) Hudon dit Beaulieu (abt. 1648 - 1710) : Remarques - Le 03-04-1664, il est domestique de Nicolas Marsolet, puis boulanger et volontaire de 18 ans à Québec en 1666, concessionaire en 1676 et propriétaire terrien le 28-02-1692 à Rivière-Ouelle. Sa soeur Marie Hudon (père défunt), née à Chemillé (Notre-Dame), mariée à Chemillé (Notre-Dame), le 22-06-1669 avec Pierre Jamin (f. Gilles et Janne Thomas), née à Chemillé (St-Pierre); témoins - Jean Durand, oncle maternel et Marie Durand, tante maternelle. Sa soeur Jeanne Hudon, célibataire de 27 ans, est inhumée le 14-08-1669 à Chemillé (Notre-Dame).

• Note extrait tiré du site web migrations.fr : Ce Pierre Hudon était déjà au pays en 1664. DBAQ t2, p.475-476; (Langlois, p.143) . Il ne fait pas parti du Régiment de Carignan. Un jugement du conseil Souverain de Nouvelle-France en date du 3 avril 1664 signale pour la première fois sa présence en Amérique. Il aurait été un serviteur du Sieur Nicolas Marsolet (compagnon de Samuel de Champlain). ...........Pierre gagna sa cause dans un procès contre un autre domestique, suite à une bagarre . . . Il avait environ 15 ans. — Il semblerait donc être arrivé avec les engagés de 1662, et aurait été incorporé dans le régiment, comme plusieurs autres, à l'arrivée de ce dernier. Cependant, dans le recensement de la population au Canada en 1666, il n'est pas nommé .

• Note extrait tiré du PREFEN : La date d’arrivée de Pierre Hudon en Nouvelle-France est contestée. De nombreux ouvrages le disent venu comme soldat avec le régiment de Carignan-Salière en 1665. Cependant, Jugements et délibérations du Conseil souverain (volume 1, page 157) nous apprend que le 3 avril 1664, « sur la pleinte faicte en ce Consel par Pierre Hudon serviteur domestique du sieur Marsollet a raison des exceds commis en sa paersonne par le nommé St. Martin serviteur domestique d’Abraham Martin Requerant provision d’alimens et medicaments luy estre adiugés … ». Pierre Hudon est donc présent au Canada dès le début de l’année 1664. Michel Langlois précise dans son Dictionnaire biographique des ancêtres Québéc (tome II, pages 475-476) « qu’il ne fait pas partie du régiment de Carignan-Salière ». Interrogé sur ce fait, Michel Langlois ajoute « c’est simplement sur la foi du surnom Beaulieu qui parait sur la liste de 1668 qu’on a fait de Pierre Hudon dit Beaulieu un soldat de Carignan-Salière. Or, il est évident qu’aucun individu arrivé avant 1665 ne fut intégré au régiment de Carignan-Salière. » Par ailleurs, lors du recensement de 1666, nous retrouvons dans la rubrique Nom des volontaires non habitant demeurant dans Quebecq « pierre hudon, 18 ans, boullanger ».

• FichierOrigine : à ce LIEN.

Photos

• Monument commémoratif Rivière-Ouelle, Kamouraska - photo par David Alwin, Juillet 2018
  
  
  
  
• Acte de mariage