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Linière Poulin, nacido el 22 de abril 1874 (miércoles), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, bautizado el 23 de abril 1874 (jueves), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, fallecido el 12 de marzo 1949 (sábado), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada,
enterrado alrededor de 16 de marzo 1949, Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
(a la edad de 74 años), Forgeron, commerçant et maire (St-Odilon de Cranbourne), hotellier (St-Marie de Beauce) (Testigo(1939): matrimonio, Henri Poulin 1915-1958 y/e
Thérèse Beaulieu 1918-2016)
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[Nota 1]
Casado el 18 de agosto 1903 (martes), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, con
Albertine Garneau, nacida el 30 de noviembre 1880 (martes), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, bautizada el 1 de diciembre 1880 (miércoles), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, fallecida el 26 de enero 1956 (jueves), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada,
enterrada, Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
(a la edad de 75 años) [Nota 1-1]
... con hijos
... con hijos
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Total: 46 personas (cónyuges no incluidos).
1 - A Saint-JosephLinière serait né à St-Joseph en 1874, selon l'acte de baptême il est baptisé Gédéon. Agrandir l'image.Acte de baptême de Gédéon-Linière!
Selon l'acte de baptême de 1874 il apparait que 'Linière' a été baptisé Gédéon. Le première mention de Linière fils d'Abraham l'est au recensement de 1881. J'ai donc supprimé l'individu Gédéon que j'avais d'abord enregistré dans la base et mis ce prénom comme étant un alias à Linière puisque depuis 1881 on ne parle nulle part de ce Gédeon. De même la mention Linière Poulin né 1874 à « St-Odilon de Cranbourne » serait erronée; il s'agit probablement d'une erreur répétée dans plusieurs arbres généalogiques accessibles sur internet. Il n'existe aucune évidence que le père de Linière, Abraham, ait déjà vécu à St-Odilon et que Gédéon (ou Linière) y soit né. Par ailleurs le prénom Linière n'est pas «Saint» hors il n'était pas possible à cette époque de faire baptiser d'un prénom en dehors de la sainteté reconnue! Un autre cas 'Monette' (Thérèse Boivin)? Pour le moment je n'ai pas trouvé de documents attestant hors de tout doute la naissance de Linière à St-Odilon de Cranbourne. Au recensement [disponible] de 1881 à Saint-Joseph de Beauce on note sur la fiche d'inscription les noms suivants: son père Abraham (43 ans), cultivateur, sa mère Exilda (41 ans), ses frères Homère (Omer) 17 ans, Ernest 13 ans, Alphonse 11 ans, Adelphis 5 ans ainsi que ses soeurs Zelia 8 ans et Elmerida 1 an. Linière à 7 ans - donc né en 1874. Pour le moment il n'y a aucune évidence que le père de Linière, Abraham, ait vécu à St-Odilon. Dix ans plus tard, au recensement de 1891 Linière n'habite plus la maison familiale, on le retrouve au domicile ou atelier du charron Joseph Cliche 36 ans de Saint-Joseph marié à Lucie Poulin 36 ans (Vital Poulin x Marcelline Cliche), Lucie étant sa cousine. Dans la même unité d'habitation il y a les enfants du couple, Alphonse 10 ans, Odilon 5 ans et Marianne (Marie-Anne?) 1 an. Napoléon Cliche 18 ans est inscrit comme étant un neveu de Joseph Cliche et est apprenti charron tout comme Michel Plamondon, Joseph Lessard 17 ans est apprenti forgeron. Linière Poulin, est quant à lui inscrit au métier de forgeron. On peut penser que Linière à d'abord été apprenti au même endroit, qu'il y aura fait ses classes quelque part entre 1881 et 1891, entre l'âge de 7 et 17 ans. La résidence et l'atelier de son oncle par alliance Joseph Cliche devaient être assez grand pour abriter les différents employés de l'atelier tel Linière ainsi que les quelques apprentis. C'était probablement coutume de l'époque pour ces ateliers d'artisans d'accueillir à domicile des apprentis qui y travaillaient logés et nourris. On a vu semblable à l'atelier de sellerie des Garneau à St-Joseph et chez qui Linière trouvera future sa compagne de vie Albertine.
Ainsi Joseph Cliche chez lequel pensionnait et travaillait Linière était charron. Le maître charron était un artisan spécialiste du bois et du métal, il concevait, fabriquait, entretenait ou adaptait les véhicules avant la motorisation, parmi lesquels les voitures communes de transport ou de charge tels les charettes et les engins agricoles et artisanaux etc.
Voir: le métier de charron. Au recensement de 1901 Linière (26 ans) est de nouveau inscrit au domicile de son père Abraham (63 ans) cultivateur. On y déclare aussi Adèle Maheu (55 ans) seconde épouse d'Abraham marié 1887 et son frère Delphis (24 ans). Linière se marie à l'âge de 28 ans. 2 - Saint-OdilonEn 1911, année du dernier recensement dont les informations sont accessibles publiquement on le retrouve à St-Odilon de Cranbourne (Dorchester) avec son épouse Albertine (30 ans) et 3 enfants, Juliette (3 ans), Auguste (1 an) et Lucien (4 mois). Il y demeurera jusqu'en 1926-27 (date approximative) et quatre autres enfants y naîtront: Thérèse, Henri, Robert et Louise (La Voix, Lac Etchemin 15-47 1976 ).
Le village / paroisse de St-Odilon de Cranbourne est localisée sur le plateau est de la vallée de la Chaudière. Elle fut peuplée et colonisée par trois groupes ethniques différents. Les premiers furent des Anglais et des Écossais protestants, ensuite des Irlandais catholiques et pour finir les canadiens-français. Vers la fin du XIXe siècle, en raison de l'émigration, les familles protestantes avaient été remplacées par les Irlandais qui, en raison de l'émigration mais aussi de l'assimilation à la majorité francophone, furent à leur tour remplacé par des familles canadienne-françaises. Le nom Cranbourne aurait été donné par les premiers colons protestants pour rappeler une petite ville d'Angleterre, dans le Dorset. La paroisse de Saint-Odilon-de-Cranbourne (érection du Township de Cranbourne) fut établie en 1845.
Magasin Général de Linière Poulin à St-Ondilon 1908
3 - À Sainte-MarieBien que Linière eu été propriétaire d'un magasin général à Saint-Odilon et probablement avec l’idée d’améliorer leur sort alors que tous les deux étaient encore dans la force de l'âge (il était alors âgé de 51 ans et son épouse Albertine de 42 ans), le couple, qui avait entendu parler qu'une conflagration avait détruit plusieurs commerces à Sainte-Marie, décida d'acquérir en septembre 1926 une propriété épargnée par le feu que possédait alors "Gagnon & Tardif" marchands de gros, ainsi que la bâtisse voisine. Leur but, y ouvrir un magasin général avec comme associé Alphonse Dallaire. Celui-ci venait de perdre son magasin général dans ce fameux feu de 1926 et voulait se reprendre. Ils le firent sous la raison sociale "Dallaire & Poulin".
L'hotel St-Marie de Linière Poulin vers les années 35-40
Ces 2 hommes d’affaires étaient très motivés à se créer une place de choix comme commerçants à Sainte-Marie. Cependant, l’idée d’y tenir un magasin dut être changée, car la famille Lacroix qui possédait déjà un tel magasin était bien aimée et bien implantée à Sainte-Marie; c’était donc peine perdue d’y tenir un autre magasin général. En 1933, on a lieu de croire que Linière Poulin avait déjà transformé son magasin pour y ouvrir l'Hôtel Sainte-Marie. Il faut croire que les affaires roulent rondement car dès la fin de l'année 1934 il annonce la construction d'une salle moderne pour tenir des rencontres ou réunions de toutes sortes (Le Guide 21 décembre 1934). Ses fils Henri et Robert vont célébrer leurs mariages dans cet hôtel (voir Album photos).
Dans son édition de Juin 1951 le journal Le Guide de Sainte-Marie fait un court résumé de deux hôtels célèbres de la municipalité, l'hôtel Larochelle et l'hôtel Sainte-Marie. Voici pour l'hôtel dont a déjà été propriétaire Linière Poulin : « En donnant l’histoire de l'hôtel Larochelle nous croyons de mise de donner aussi celle de l’hôtel Ste-Marie dont M. Amédée Vachon est l’actuel propriétaire. Cet édifice fut construit par M. Thomas Carette qui l'utilisa comme magasin de voiture qu'il manufacturait, comme on le sait, à Ste-Marie. Par le suite M "Pit" Turmel l’utilisa comme magasin après la destruction de son local lors du grand feu du bas du village. Ce fut ensuite M. Arthur Gagnon marchand de gros qui s’en servit et dont le magasin porta longtemps celui de Gagnon et Tardif, M. Tardif s’étant allié à M. Gagnon. Par la suite ce fut M. Linière Poulin qui y opéra un magasin pour la transformer plus tard en hôtel. M. Beaudoin en fut ensuite le propriétaire et enfin M. Amédé Vachon en fut l'acquisition pour en faire le bel hôtel d’aujourd’hui. Nous avons aussi omis M. J. B. Blouin de Ste-Marie qui y tint un magasin avant la grande inondation et la maison Allard qui y eut un bureau un certain temps. Voilà l’histoire de cet hôtel». [Source: Journal Le Guide, 11 juin 1951]. Linière face à la justice La vie d'aubergiste ou tenancier d'hôtel en Beauce ou ailleurs n'était certes pas facile, entre autres les propriétaires se devaient faire respecter la loi sur les boissons enivrantes ou Loi de la Tempérance, dite Loi Scott, remise active dans le comté depuis 2 ans. Nous sommes en 1943. Et c'est l'Action Catholique qui veille aux grains en dénonçant ceux qui l'enfreignent ou en laisse passer. « Au lieu de devenir un petit paradis terrestre, le comté de Beauce, une fois la loi votée, devint une espèce d'enfer où la contrebande se donna libre jeu et où les bouges se multiplièrent. On essaya d'y répondre par la délation. et c'est comme cela que les délinquants affluent devant le tribunal sans que la loi soit mieux observée. bien au contraire! On avait encore une fois oublié que la passation d’une loi inapplicable entraîne au mépris des lois en général. » Cette loi qui vint en vigueur le 1er mai 1919 [gouvernement libéral de Lomer Gouin] ne s’applique qu’aux spiritueux. Il y a peu de conséquences sur le commerce légal : 92 % des municipalités québécoises en interdisent déjà la vente [Source: Yannick Cormier. Prohibition ou tempérance. Le référendum du 10 avril 1919. Cap-aux-Diamants, La revue d'histoire du Québec Numéro 137, printemps 2019. Paradis artificiels et substances « illicites » Cap-aux-Diamants, (137), 12–17. - URI : https://id.erudit.org/iderudit/90737ac ]. Toujours est-il que Linière est accusé par la magistrature de Beauce en avril 1943 d'avoir vendu des boissons illicites à J.T.A. Charron sur la simple déclaration d'Aristide Lessard soutenu pas L'Action Catholique, et avoue avoir été condamné pour le même délit le 21 janvier 1913. Linière plaide coupable. Le procureur de la poursuite, saisi d'un saint zèle. demandait que l'accusé ne fût plus condamné à une amende mais à la prison, purement et simplement. Le procureur de l'accusé, de son côté, représenta que l'infraction commise par ce dernier ne constitue pas un crime, mais tout au plus une infraction à une loi pénale, et que l'acte posé ne constituerait pas une offense dans la majeure partie de la province de Québec et du pays: que l'accusé est un citoyen âgé, respectable. qui tient un commerce honnête d'hôtellerie depuis de très nombreuses années; qu'il serait absolument injuste de l'emprisonner et de ruiner sa réputation et celle de sa famille pour une simple infraction à une loi pénale”. Avant de rendre son jugement. exonérant l'accusé de la prison et se limitant à l'imposition d’une amende de 100.00$ le juge Landry s'est permis la réflexion suivante : ce qui lui est imputé à crime par lLAction Catholique, bien qu'elle n'ait aucune qualité pour s'ériger en tribunal d'appel La Loi de Tolérance du Canada commente le magistrat est une vieille loi, une loi excessivement sévère, loi d'extrémistes, en force pendant un temps dans la majeure partie du pays. mais tombée petit à petit en désuétude. à mesure que l'on s’est rendu compte qu’au lieu de rapprocher de la tempérance elle en éloignait nos gens à pas de géant”. Cette histoire a fait grand bruit dans les journaux et il est possible d'imaginer qu'elle a eu un impact sur la santé de Linière. Peu de temps après il vend l'hôtel. [Texte complet de cette histoire dans le Journal Le Guide, éditions du 23 et 30 octobre 1943]. 4 - Retour à Saint-JosephAprès des années de travail bien remplies, et rendu à l’âge de 70 ans, Linière Poulin vendit l’hôtel à Alphonse Beaudoin et retourna finir ses jours à St-Joseph, c'était en 1945. Ils achetèrent la maison du 60 rue Martel construite au XIXe siècle, située tout près des parents d'Albertine. La maison est installée sur un site exceptionnel mais inondable. Quelques mots sur cette maison remarquable construite vers 1875. Sa façade regarde la rivière Chaudière. Cette maison d’inspiration victorienne avec sa rallonge latérale est revêtue d’un toit à deux versants droits en bardeaux de cèdre et en tôle agrafée. Une tourelle avec balcon et des lucarnes à joues sortent des combles. Le premier propriétaire fut le docteur Éphrem Lessard; cet homme généreux a soigné gratuitement durant 54 ans les religieuses et les pensionnaires du couvent et de l’orphelinat. Son père était Marcellin Lessard, cultivateur et producteur de potasse surtout connu par l’auberge qu’il tenait sur le bord de la rivière (auberge aussi connue sous le non Château Bellevue). Quatre années après l'acquisition de la maison Linière décéda. A la mort d'Albertine six ans plus tard la demeure devint la propriété de Guy, le plus jeune de leurs enfants qui la posséda jusqu'à son décès.
5 - Photos
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Les Garneau habitent une belle maison près du pont enjambant la Chaudière au 76 rue Martel à St-Joseph. On la voit en photo (petit format) (grand format, vue de face ). Construite au dernier quart du XIXe siècle. La maison et la sellerie adjacente constituent un ensemble particulièrement harmonieux qui est aujourd'hui protégé. Elle fut le domicile et l’atelier de Georges Garneau (1854-1943) qui a appris son métier chez un maître sellier de la côte du Passage à Lévis. Son brevet d’apprentissage passé devant notaire mentionne qu’il était logé, nourri, lavé et raccommodé et qu’il recevait cinquante cents par mois pour ses petites dépenses. Il s’est établi comme sellier à Saint-Joseph-de-Beauce vers 1872. La sellerie était située à côté de sa maison et devint une école pour apprentis-selliers. Georges Garneau a aussi occupé le poste de maire de 1898 à 1901. Le couple Linière et Albertine auraient eu plus de 15 enfants, peut-être 18 dont 9 morts-nés ou décédés très peu de temps après l'accouchement. Suivant le décès de son mari Linière en 1949 Albertine vend l'hotel dont ils sont propriétaires à St-Marie. Voir note relative à Linière Poulin pour plus d'information sur le couple. Sur la page de Victorine Bergeron il est mentionné qu'elle rédigeait un carnet de notes personnel avant son mariage avec Georges Garneau. Victorine est morte peu de temps après cette union, en novembre 1878. Il semble que Albertine avait ce carnet sous la main puisqu'elle y écrit quelques textes à partir de 1902, elle avait alors 22 ans. Son dernier texte dans ce carnet date de 1903. Un extrait est montré ici-bas:
Au décès de son père Georges Garneau, Albertine hérite par testament d'une certaine somme d'argent qui fera l'objet d'une contestation en cour — Voir l'évènement du 7 aoùt 1940 sur la page de Georges Garneau. Ce document original au long est disponible dans nos archives. PhotosPhotos d'Albertine dans l'album photos Genepoulin
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test Juliette
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Alcidius Odilon Cliche a pratiqué sa profession de 1925 à 1960. Quatrième enfant d'une famille de quinze dont les parents sont Wilfrid Cliche à Catoche et Ernestine Cloutier (12 frères et une unique sœur qui mourut en bas âge). À sept ans, il entreprend ses études primaires chez les Frères Maristes à Saint-Joseph et fut l'un des premiers écoliers à s'inscrire au Séminaire. À dix ans, il fait sa première communion. Il fréquente ensuite le collège de Lévis pour y poursuivre son cours classique. À l'âge de vingt ans, il choisit la médecine et s'inscrit au collège des Médecins de l'Université Laval à Québec. Ses préférences vont de la dissection à l'anatomie. Il est reçu médecin en 1924, à l'âge de 25 ans. Un poste lui est offert à l'Hôpital du Saint-Sacrement de Québec, mais son amour pour les gens et son attachement à la Beauce lui font choisir Saint-Joseph pour y pratiquer la médecine. Il y ouvre son premier cabinet en 1925. Le 10 janvier 1928, à l'église de Sainte-Marie, il épouse Juliette Poulin de Saint-Odilon. Ils effectuent leur voyage de noces à New York. En 1933, il ouvre une pharmacie dans le bâtiment adjacent à son cabinet, chez Arthur Poulin, sous la bannière Rexall. Ce commerce devient rapidement un lieu de rencontre obligé après les célébrations à l'église localisée tout près. Plus tard il déménage son commerce plus loin sur l'avenue du Palais. Il y tient son cabinet (médecine et dentististerie) et laboratoire car Odilon fabrique aussi ses pilules, sirops et potions de toutes sortes. C'était alors son troisième déménagement et encore une fois la pharmacie est un lieu de rencontre populaire les dimanches matins, on y vend du tabac, du chocolat, des journaux et revues, parfums et bien entendu des médicaments. Le commerce est vendu au début des années 80. Entre temps, une fois par semaine, il se rendait avec ses confrères à l'Hôpital du Saint-Sacrement à Québec pour y étudier la cardiologie. En plus de ces spécialités, le docteur Cliche, comme tout médecin de campagne de cette époque, faisait aussi office de dentiste et d'optométriste. On estime qu'il a mis au monde près de 4000 beaucerons dont la plupart naissaient à la maison, seuls les accouchements les plus difficiles se faisant à l'hôpital. Il contribua en 1957 à l'implantation du bureau de poste actuel situé sur l'avenue du Palais. De 1961 à 1984 sa résidence a logé la pouponnière privée Au Berceau Bleu qui accueille jusqu'à 25 bébés. Il est aussi médecin de la Croix-Rouge et est le premier dirigeant du district de la Beauce de 1936 à 1955. Comme la plupart des notables de l'époque, le docteur Cliche s'engage dans la vie politique active. Il devient organisateur du Parti Libéral dans la Beauce et occupe les fonctions de maire de Saint-Joseph (1935-36). Il se rend régulièrement à New York. Il fait trois fois la traversée de l'Atlantique, Montréal-Le Havre, chacune d'une durée d'une semaine. Le travail de médecin de campagne était alors une véritable vocation, car il se devait d'être disponible à toute heure du jour et de la nuit, tous les jours de la semaine. Son rôle ne se limitait pas à celui de soigneur et de guérisseur, mais aussi de psychologue, de confident et souvent même, de confesseur. Le docteur Cliche était aussi un homme de cœur et d'une grande générosité, s'assurant que les nécessiteux de la paroisse reçoivent, tous les jours, de la nourriture des agriculteurs de la région. Le docteur Cliche était pourvu d'une très bonne constitution, mais les interminables heures de travail ont miné sa santé. Vers la fin de 1953, à l'âge de 54 ans, au retour d'une partie de hockey locale, il est victime de son premier infarctus. Ce n'est, heureusement, qu'une fausse alerte et il reprend son service assez rapidement. Un deuxième infarctus quelques années plus tard dégénère en angine de poitrine, ce qui n'empêche pas plusieurs de ses patients de venir le consulter alors qu'il était alité! Le 24 décembre 1960, le docteur Odilon Cliche, un des derniers vrais médecins de campagne, s'éteint paisiblement. Reconnu comme un précurseur dans le traitement des infarctus, il a également été considéré, au cours de ses 33 années de pratique, comme l'un des meilleurs médecins accoucheurs du district; on estime qu'il a mis au monde plus de 4,000 enfants. Odilon Cliche et Juliette Poulin auront huit enfants mais cinq d'entre eux mourront en bas âge. A ce propos voir ce genogramme qui tente une explication du haut taux de mortalité dans la famille. Références
D'Odilon je me rappelle vaguement de sa première pharmacie à Saint-Joseph, un local qui dans mes souvenirs avait davantage l'allure d'un restaurant avec son grand comptoir et ses bancs qui les dimanches après la messe se remplissait de monde, souvenir aussi d'une partie de pèche avec Odilon et mon père Henri sur un club dans les environ de Jackman (photo de ce voyage et d'autres dans l'album photos Genepoulin), mon père et Odilon était assez près l'un de l'autre à ce qu'on m'a dit. Je me rappelle l'avoir vu faire des médicaments, en l'occurrence des pilules, à l'arrière de sa pharmacie ou peut-être au sous-sol, d'une dent qu'il m'a arraché et d'une piqûre sur une fesse, de sa machine à rayon X dans son bureau de consultation à la pharmacie, sûrement cher payée, de visites qu'il faisait au petit local de 'timbres' de mon père, voisin de la pharmacie, avenue du Palais. Je vois encore son 'oeil de verre' tombé au fond du lavabo de la salle de bain à la maison, en fait une grosse lentille en forme d'une demie sphère qu'il mettait par-dessus son oeil gauche, il m'a fallu mes petits doigts pour aller la récupérer. Et puis, le 26 décembre 1958 au soir, ma mère le réclame à la maison, notre père Henri venait de s'effondrer sur le tapis du deuxième, foudroyé par un infarctus. Pendant au moins une heure il a essayé en vain de le ranimer avec d'autres parents venus à la rescousse . J'évoquerai mes souvenirs de chez tante Juliette sur la page de Juliette.
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Décédé probablement des suite à la maladie d'Alzheimer, Le couple Auguste et Pauline était sans enfant, ils étaient les propriétaires d'une boutique de souvenirs 'handicraft' Le Jarret Noir à leur domicile sur la route du Président Kennedy entre Vallée Jonction et St-Marie. La boutique souvenir d'Auguste et Pauline occupait un site de choix sur un promontoire adossé à la rivière Chaudière. La spécialité de la boutique était l'artisanat québécois et canadien authentique, des artisans du bois, des sculpteurs de la région de St-Jean-Port-Joli, des peintres et céramistes (Céramique de la Beauce), des produits de la Compagnie de la Baie d'Hudson (couvertures et vêtements), de la porcelaine fine d'Angleterre dont une partie imprimée à l'effigie de la Boutique, de l'artisanat autochtone authentique Abénakis, Montagnais et Inuits (peaux de phoques). Ses principaux clients étaient des touristes américains qui utilisaint la Route Kennedy pour se rendre à Québec. Auguste possédait une terre boisée devant sa maison où il pratiquait le ski de fond et la raquette. Il est atteint de la maladie d'Alzheimer dès le début des années 80, en 1981 ses souvenirs sont déjà vagues sinon absents.
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Ses parents sont Cléophas Leblond et Armoza Ferland. Elle avait au moins une soeur, Juliette.
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Décès: membre des Témoins de Jéhhova, aurait refusé transfusion de sang à l'hopital, suite à une appendicite.
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1 - AccomplissementsOn disait de Roch Poulin, M.A., Université de Montréal, 1961 à l'âge de 23 ans, alors sous la pédagogie de Jean-Papineau Couture, qu'il était déjà un 'prodige' du piano. Parmi ses quelques compositions on compte: (information fournie par la famille)
En 1961, peu avant son décès il terminait sa licence en musique option piano à l'Université de Montréal avec comme thèse "L’œuvre vocale de Jean Papineau-Couture", (mémoire de licence 1961, Université de Montréal).
Partitions - SUITE POUR PIANO
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Voici la page titre du document et un extrait de la première page - il s'agit de 8 petites pièces écrites par Roch, vraisemblablement en 1960 :
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Le document est disponible à ce [LIEN] [Doc.pdf].
Pièces de théâtre
Alors qu'il était étudiant au secondaire Roch a écrit des petites pièces de théâtre qu'il s'amusait à jouer avec ses complices de toujours, ses cousins Georges Cliche et Yvan Poulin. C'est ainsi que la maison de chez Robert Poulin, rue Legendre, se transforme en salle de présentation pour les pièces "La geurre aux belles-mères" et "Le neveu terrible", dont Simon Poulin à bien vaillamment fait le montage en format audio mp3 à lire avec tout lecteur mp3 ou directement sur l'ordinateur. On y entend Georges, Roch, Yvan (en Célestin le neveu), Jocelyne (la femme de Roch), Monette (la femme de Georges), Robert (narrateur et le voisin), et Michel Poulin le bébé qui intervient inopinément!
La Guerre aux Belles-Mères [Téléchargement et écoute] 2 - DécesDécédé par noyade au Lac à Beauce (La Tuque,Mauricie) novembre 1961 lors d'une promenade en canot sur le lac avec Yvan Poulin et autres amis. La corps n'a jamais été retrouvé. Article du journal Le Nouvelliste avec photo du 7 novembre 1961 relatant les circonstances de l'accident à voir dans l'Album Genepoulin. L'article se lit ainsi:
3 - Témoignages3.1 - Témoignage de x x (Yvan) [recueilli le 04-12-2021]
3.2 - Témoignage de x x (Simon) [recueilli le 04-12-2021]
4 - Lac-à-Beauce et noyade de RochSi on ne connait pas l'origine du nom du Lac-à-Beauce, on connait par contre sa profondeur et sa bathymetrie (topographie du fond et profondeur). Le lac est profond par endroit, soit environ 33m (près de 100 pieds) à son plus creux au centre du bassin dans la section Nord [voir la carte bathymétrique du lac]. Un autre bassin plus au Sud se creuse lui aussi à un peu plus de 30 m. de profondeur. La profondeur moyenne du lac est de 9.9 m. Le lac à Beauce est situé à une quinzaine de kilomètres au Sud du noyau urbain de la ville de La Tuque. Ce lac est d’environ 4,2 kilomètres de long dans le sens Nord-Sud, par plus de 1 kilomètre de largeur maximale. Le lac est alimenté en eau par 3 tributaires principaux en sa partie Sud et Est qui prennent leur source principalement en deux lacs , le lac au Foin et le lac Galarneau, il se vide dans sa partie Nord par un seul cours d'eau, le ruisseau Beauce, en fait une petite rivière de décharge qui coule sur 3,5 kilomètres et se jette dans la rivière St-Maurice. Parce qu'on n'a pas retrouvé le corps de Roch après sa noyade une rumeur à circulé à l'effet que c'était un lac sans fond ou avec un exutoire au fond comme une baignoire; hors c'est faux, comme tous les lacs il a bien un fond et l'écoulement de l'eau se fait normalement par des entrées et sorties en surface bien que le renouvellement annuel de l'eau semble faible quoique selon Selon le Réseau de Surveillance Volontaire des Lacs [RSVL] il ne présente peu ou pas de signes d'eutrophisation. [voir la carte des arrivées et sorties d'eau du lac]. Le lac ne possède que deux véritables iles dont une seule est habitée (chalets), elle se trouve dans la section Sud du lac, c'est l'ile mentionnée dans le témoignage d'Yvan (communément nommée Ile aux Roches). Si l'on examine la carte bathymétrique on s'aperçoit que cette ile filiforme et rocheuse est dans une partie très peu profonde du lac mais assez près plus au Nord il se creuse une fosse de 16 m. D'après le récit il se peut que le corps de Roch ait pris cette direction, soit vers le bassin profond de 16 m. distant d'environ 0.20 km de l'ile, soit celui profond de 30 m. à environ 0.5 km de l'ile. Dans un cas comme dans l'autre, et surtout s'il s'agit du bassin de 30 m. la profondeur importante et sans doute des conditions de recherches défavorables en novembre peuvent expliquer pourquoi on a pas retouver le corps, surtout que les moyens de l'époque pour repêcher des personnes noyées n'étaient pas ceux d'aujourd'hui. Au fond du bassin de 30 m. le corps de Roch a pu s'accrocher à des branches et y rester. A une profondeur de 30 m. il fait totalement noir, c'est terriblement froid et les plongeurs ne s'y rendent pas sans un équipement très spécialisé.
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L'avis de décès public de Thérèse Pouilin paru dans le journal Le Soleil : (copie papier) À l’hôpital Laval, le 20 novembre 2000, à l’âge de 88 ans et 11 mois, est décédée dame Thérèse Poulin, épouse en premières noces de feu monsieur René Dallaire, en secondes noces de feu monsieur Jean-Charles Denis. Elle demeurait à l’Ancienne-Lorette. Selon ses volontés, elle a été confiée au crématorium. Un service sera chanté, en présence des cendres, le jeudi 23 novembre, à 14h, en l’église Ste- Marie de Beauce, où la famille vous accueillera et de là au cimetière paroissial, sous la direction de la Coopérative funéraire de l’Anse 280, 8e Rue Québec Elle laisse dans le deuil ses enfants, Andrée (feu Paul M. Archambault), Jean-Paul (Louise Roy), Pierre (Jeannine Plourde), Jacques (France Béland), Josette, Luce (Patrick Gourdeau), Francine (Michel Ruel) et Marie (Jacques Leclerc); ses dix-huit petits-enfants; ses dixhuit arrière-petits-enfants; sa soeur Louise Poulin (Charles Whittaker); ses bellessoeurs: Thérèse Boivin (feu Robert Poulin), Thérèse Beaulieu (feu Henri Poulin); ainsi que ses neveux, nièces, cousins, cousines et ami(e)s.
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René est 'syndic autorisé' lors de la naissance de son premier enfant, x x, à Rouyn le 24 septembre 1933 (inscription sur l'acte de naissance). Andrée sera le seul enfant de la famille né en Abitibi. Pour quelle raison le couple s'est-il installé à Rouyn, c'est un inconnu pour l'instant. Il aura peut-être occupé plus tard un emploi de sténographe à la cour de Rouyn ou appris ce métier à Québec? Toujours est-il qu'on le retrouve à Québec dès la naissance de son deuxième, x x, à l'automne 1934 - peut-être est-ce donc dans cette ville qu'il aura appris la sténographie, métier qui provoquera un retour en Beauce, à Saint-Joseph, pour y occuper le poste de sténographe officiel à la cour du Palais de Justice. Il exercera ce métier jusqu'à son décès le 3 mars 1950. Henri Poulin, son beau-frère, sera son remplaçant à la Cour dès la même année et jusqu'à son décès en 1958. Funérailles de René Dallaire - article du journal Le Guide de Sainte-Marie
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Avis de décès:
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Parain et marraine, Richard Rancours et son épouse Caroline Parent
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1 - En Mauricie
Henri Poulin et collègues de travail aux bureaux de la C.I.P. à Rivière du Milieu, en Mauricie, 1937
Vers 1936 Henri au début de la vingtaine obtient un emploi de commis pour la C.I.P., la Compagnie Internationale de Papier, qui exploite une grande partie de la forêt en Mauricie en y tenant plusieurs camps forestiers de même qu'une importante papetière à La Tuque. C'est à Rivière-du-Milieu (carte) près du (Lac Mékinac) qu'il occupe son premier emploi lorsqu'il fait la connaissance de Thérèse Beaulieu dans l'hotel et magasin général que tient son père Ubald à St-Joseph-de-Mékinac (maintenant Trois-Rives). Il la fréquente un an et l'épouse le 3 août 1939, le contrat de mariage est signé à St-Tite la veille. Plusieurs photos de l'album le montre à cet endroit avant et tout juste après son mariage dont celle-ci aux bureaux de la C.I.P. à Rivière-du-Milieu. Au moment de son mariage Henri est Chef de district pour la C.I.P. En 1939 encore la guerre éclate et Henri passe des examens médicaux à La Tuque pour l'armée canadienne. Compte tenu de l'état de son coeur, une malformation congénitale à la naissance selon Thérèse, il est déclaré inapte au service militaire actif mais fait quand même partie de la réserve (en sa partie civile). Après cette première halte en Mauricie et son mariage avec Thérèse, la plus belle fille de Mékinac, le travail l'amène dans la municipalité de La Bostonnais (Haut St-Maurice) situé à 11 km au nord de La Tuque en direction du Lac St-Jean. Yvan est né à l'hôpital de La Tuque. Deux ans plus tard Henri s'amène à Dessane , un poste isolé de la C.I.P. accessible que par le train à quelques 60 km de La Tuque en direction nord vers Senneterre en Abitibi. Il y habitent une petite maison sur le bord de la voie ferrée à Dessane, Yvan a 2 ans. La petite famille est installée depuis moins de deux années à Dessane quand Thérèse est hospitalisée à Québec pour y subir une opération (ovaires). Alors qu'elle est en convalescence chez ses beaux-parents à St-Marie de Beauce, Henri quitte son emploi à la C.I.P. pour s'établir en Beauce sa région natale. 2 - En BeauceHenri aura fait la presque totalité de ses études à St-Marie, jusqu'à la fin du collège et c'est peu de temps après qu'il quitte la région pour un emploi en Mauricie et y trouver son épouse. En Beauce, le couple tout juste arrivé de Dessane en Haute Mauricie s'installe à St-Marie chez les parents d'Henri qui y tiennent un hôtel, puis dans dans un appartement à proximité. Henri occupe alors un emploi à la Commission des Prix, un organisme gouvernemental qui fixe les prix et le rationnement de la nourriture en période de guerre, guerre qui rappelons-le a été déclarée dans l'année même, il fréquente régulièrement le mess des officiers de la municipalité - voir les photos de cette époque dans l'Album Photos, dont celle-ci . Je passe sous silence (voir le témoignage de Yvan plus bas) une courte période où Henri se serait lancé en affaire avec un partenaire à St-Marie dans la confection d'habits militaires pour l'armée canadienne, probablement un contact établi au mess des officiers. Yvan a 3 ans et surprise, France naîtra dans cette municipalité alors que l'opération de Thérèse devait la laisser possiblement stérile, nous sommes en 1944.
Maison de la rue Legendre à St-Joseph de Beauce vers 1945-53
En ~1945 Linière et Albertine vendent l'hôtel de St-Marie et achètent une maison à St-Joseph, celle dont héritera plus tard x x le plus jeune de leur enfant. En 1946 le couple Henri/Thérèse et leurs deux enfants établis à St-Marie depuis 2 ans déménagent à St-Joseph sur la rue Legendre, Henri avait peu de temps auparavant (fin 1943) débuté un nouvel emploi au bureau régional de la Shawinigan Water and Power de St-Joseph - photo de groupe de la SWP , alors que pendant les jours de semaine il pensionnait chez sa soeur mariée Odilon Cliche. Il demeurent environ 5 ans dans la maison de la rue Legendre (vendue 1000$ à Robert son frère) avant d'acheter pour 1200$ la maison sur l'avenue du Palais à l'été 1953 (1) - cette maison parmi d'autres photos dans l'Album Photos. Ce sera leur dernier pied à terre en Beauce. En 1950 Henri est sténographe officiel au Palais de Justice de Saint-Joseph en remplacement de René Dallaire qui exercera ce métier jusqu'à son décès le 3 mars 1950. Il travaille encore à temps partiel pour la SWP et s'occupe à son nouveau passe-temps préféré, la philatélie, sans doute motivé par la quantité de lettres et colis postés au Palais de Justice; à cet effet il tient un petit commerce de vente et échange de timbres, le 'Marquette Stamps' qui l'occupe à son domicile et de mémoire, les dernières années, dans un local sous le bureau de poste nouvellement construit rue du Palais tout à côté de la pharmacie Cliche. Nicole, Richard et finalement Bernard s'ajoutent à la famille et pour ces dernières années à St-Joseph son travail de sténographe l'occupe à plein temps, il occupe alors un bureau dans l'édifice municipal de la ville . Il a de grands projets de rénovations pour la maison mais décède subitement à l'hiver 1958.
Maison familiale Henri et Thérèse, de 1953-1959 Henri est décédé chez lui d'un infarctus le 26 décembre 1958 au soir - on dira alors qu'il aura trop pelleté durant cette soirée fatidique, qu'il croyait avoir une indigestion... chose certaine, tous ceux présents dans la maison l'auront entendu tomber sur le plancher terrassé par par une 'crise de coeur'. C'est la panique, on appelle le docteur Odilon Cliche, son beau-frère qui demeure tout près, mais malgré les longues minutes qui suivent à lui fournir de l'oxygène et à pratiquer pour quelques uns à tour de rôle les massages et la réanimation cardiaque rien n'y fait, Henri ne reviendra pas. La soirée prend évidemment l'allure du plus triste Noël à vie pour la famille. Quelques mois après sa mort, la maison est vendue et la décision est prise, Thérèse et ses 5 enfants prendront la route de la Mauricie, vers la ville de Shawinigan pour y retrouver sa soeur mais le plus important, pour y dénicher un emploi. Elle y sera institutrice jusqu'à sa retraite. Nous sommes en juillet 1959 et la vie en Mauricie débute pour la famille encore sous le choc.
3 - Témoignage3.1 - Témoignage de Yvan PoulinPlus haut on parle de Dessanne ... Je me rappelle que Henri après une tempête de neige était monté sur le toit de la maison avec moi pour dégager le toit. Il m'a jeté en bas sur le banc de neige et Thérèse criait au meurtre parce qu’apparemment j'avais disparu. Ça je m'en rappel très bien, pas croyable quand même, j’avais deux ans d’après note mère. Chasse - Henri et Emery Twyman allaient à la chasse à à la perdrix tous les automnes, leur gibier préféré était la perdrix mais aussi l’ours pour les peaux qui se vendaient très cher aux encans et l'orignal. J’ai l‘impression que c’est Emery qui a convaincu Henri de venir travailler à La Tuque étant donné qu’il manquait de main d’oeuvre. Henri aurait connu Emery durant la guerre mais comment exactement je ne sais pas [NDLR Emery était le conjoint de Lucille Poulin, soeur de Thérèse, donc il a pu connaître Henri lors du mariage de celui-ci et de Thérèse en 1938 ou même avant]. Emery dessinait les routes à franchir pour la CIP, il était toujours dans la forêt. Photo d'Yvan avec Emery Twyman au retour d'une chasse à l'orignal . Sainte-Marie de Beauce - A tous les Noël, oncle Auguste Poulin et sa femme (tante) Pauline venaient à la maison pour le réveillon. Henri et Auguste buvaient du 'whisky blanc', Henri fumait la cigarette et Auguste avait sa légendaire pipe. Henri aimait la mécanique et m’achetait le fameux jeu Mécano à tous les Noël. Il avait même bâti la tour Eiffel en modèle réduit qui étai plus haute que moi à cet époque. La manufacture d’habits a Sainte-Marie - [NDLR Thérèse et Henri de retour en Beauce] J'avais alors 5 ans. Il y avait plusieurs femmes, des moulins à coudre et une grande table pour tailler les vêtements et c’est là que moi j’ai fait une bévue monumentale en démarrant la machine à tailler qui avait une grande lame de rasoir de peut-être de 8" de long. En démarrant, la machine a tombé tout près de moi sur le plancher et tous le monde s’est mis à crier et ça m’avait traumatisé et Thérèse m'a mis en pénitence dans le petit coin! Henri a dû fermé la manufacture à cause du manque de fil qui était devenu très rare et même impossible à trouver durant la guerre. Quelques années plus tard la maison de l'oncle Auguste a passé au feu en plein hiver par une température dans les -30° F. L’eau gelait à mesure qu’elle frappait la maison - la maison fût une perte totale, un problème électrique apparemment. Tante était à l’hôpital durant cette période pour raison de tuberculose et Auguste a demeuré avec nous pendant quelques temps. Les deux frères ont fait du vin, une douzaine de bouteilles qui ont toutes explosées environs 4 mois plus tard dans une chambre à coucher. Un vrai dégât, Thérèse n’était pas contente et mois non plus, mes jouets étaient tous là. Nous demeurions a Ste-Marie et Henri travaillait à St-Joseph et ça pendant deux années. Tous ça est bien mentionné plus haut dans les autres commentaires. Auguste Poulin est parti et je crois que c’est là qu’il a commencé son commerce de souvenirs "Handycraft" dans une maison achetée entre Sainte-Marie et Vallée-Jonction. [NDLR c'est donc cette maison qu'on a connu pour y être souvent aller et devenue Boutique Le jarret Noir ] Pendant qu’Henri travaille à St-Joseph (semble t-il grâce à Odillon Cliche), il rencontre Robert Cliche, avocat, qui lui fait mention que le palais de justice de St-Joseph aurait éventuellement besoin d’un sténographe. Intéressé, Henri prend des cours par correspondance pendant deux ans et obtient son diplôme. [HDLR : Henri devient officiellement sténographe officiel suite au décès de René Dallaire tel que déjà mentionné]. Sur cette photo on aperçoit Henri (de dos) accompagné de Robert Cliche et quelques autres personnes lors d'une 'cabane à sucre' en 1953. Maison sur la rue Legendre - Henri adorait les animaux et bâtit des cages à chinchillas afin d'en faire le commerce. Les cages étaient très bien construites d’après des plans qu’il fait venir des USA. Le projet n’a jamais eu lieu dû à la rareté et au prix exorbitant demandé pour seulement un coupe de ces petite bêtes. Il s’est retourné vers des lapins très rare qu’il importait des USA. Les "géants des flammes" était sa race préférée, tous très beaux avec une fourrure blanche immaculée. La partie a droite de la maison est l’endroit ou il fait l’élevage [NDLR : là ou plus tard son frère Robert établira un élevage de perruches]. Durant cette période moi j’allais au collège a St Joseph et avait comme ami Adrien Ouellette [ Décès Adrien-Ouellette 2023 ] et son frère Jean-Pierre. Henri a une voiture Chevrolet 1947 qui était très robuste et pesait supposément 3 tonnes; la tôle était tellement épaisse qu’il était difficile d’y percer un trou. Avec cette voiture il venait me chercher à Jackman à tous les Noël (alors que j'étudiais en Nouvelle-Écosse), seul même parfois, dans de grosses tempêtes de neige. Plus tard il s'achète une voiture neuve, une Studebaker Commander 4 portes à 8 cylindres, un vrai bolide. Période difficile - Un jour la soeur principale du couvent tout près de notre maison (rue Legendre) est venue se plaindre que je volais des pommes dans leur verger. Après le départ de la soeur, Henri pris une chaise de cuisine en bois, l'a fracasse sur le plancher pour ensuite m’attraper par le bras et me battre avec un barreau tout le long en montant l’escalier du deuxième. Ma mère dans tous ses émois se mit à pleurer et à traiter Henri de sauvage. Elle appelle le Dr Odilon Cliche pour lui raconter l’incident et dans un rien de temps il était a la maison pour m’examiner. J’étais couché par terre lorsqu'il est arrivé. Il m’a amené à son office pour prendre des rayons x puis chez-lui et tante Juliette a pris soin de moi. Oncle Odilon était furieux de voir à quel point j’étais amoché, ma rotule gauche déplacée et le genou plein d’eau, des coups reçus partout sur le corps. J’ai appris par la suite que Thérèse a appelé sa soeur Lucille Beaulieu à Shawinigan et aurait dit à la famille qu’elle ne voulait plus vive avec Henri. Il s’est passé beaucoup de chose que je ne comprenais pas et je m'étais retirer à l'écart. Je ne pouvais plus marcher et j'ai manqué l'école pendant une semaine. Pour apaiser la situation Henri s’est absenté de la maison pendant un bout de temps et restait avec son frère Auguste, je ne sais pas trop où. Éventuellement les chose se sont replacées avec l'aide de tous les frères et soeurs d'Henri qui contribuaient à réparer la situation avec Thérèse. Il faut dire que ma mère me gâtait beaucoup et cela semble-t-il ne plaisait pas à mon père. Il a refait une colère semblable plus tard l’orque je fis un autre mauvais coup pendable. Il s’est retenu de me battre mais il était fou de rage. On m'a raconté plus tard que mon père vivait une période difficile au travail avec beaucoup de pression.
Agrandir l'image.Michel et Georges Cliche et Yvan en route pour Church Point
Voila une des raisons pour laquelle il m’a envoyé étudié en Nouvelle-Écosse alors que mes parents n’avaient pas les moyens. Il disait tout le temps que j’avais besoin de discipline. L'oncle Odilon lui a offert de payer pour ma première année et il a accepté. Aussi, George mon cousin et moi étions comme deux frères et il a demandé a son père de faire en sorte que je puisse aller avec lui au collège à Church Point .
J’ai eu de très bons moments avec mon père quand même avant tous ces évènement. Il m'amenait à la pêche sur de très beaux lacs privés plein de belles truites arc-en-ciel et j’étais très heureux avec lui. On le voit ici accompagné d'Odilon lors d'une de ces parties de pêche photo . Il tapait tous les procès lui-même à la machine sur une Underwood qui sonnait à chaque fois que le rouleau atteignait la limite à droite. Il était très rapide sur cette machine, 70 mots à la minutes sans faute ou presque. Tout était écrit sur un stencil que moi et ma mère insérions sur une machine à faire des copies. Chaque procès était transcris en douze copies et pouvait contenir jusqu’à deux mille pages ou parfois plus. Je dois mentionner que mon père, pour se faire pardonner du malheureux évènement mentionné plus haut m’a acheté un beau vélo de course à 8 vitesses. Le plus beau vélo du village, tout le monde en était jaloux, y compris mon cousin Georges. Trois semaines plus tard il fut volé sur la galerie derrière la maison. Il a été retrouvé ainsi que le voleur un mois plus tard par l'oncle Robert Poulin (NDLR : Robert occupait alors un poste à la police provinciale - photo ). Auguste, Henri et Robert n'assistaient jamais aux messes du dimanche. Ils restaient sur le perron de l’église et fumait tout en parlant. Les femmes croyaient les hommes religieux, finalement ça faisait l'affaire de tout le monde. Anecdote : C’était un beau dimanche matin de printemps, la neige fondait et moi et mes amis avons eut l’idée de construire un barrage de glace et de neige tout au haut de la rue Legendre ou nous habitions. L’eau s’accumulait très vite. L'idée était d’attendre les gens revenant de la messe et pendant qu’il remontait la côte à pied nous allions ouvrir le barrage. Il fallait le voir pour le croire! Les ptits vieux sur le cul étaient emportés vers le bas et nous tous au haut on riait comme des fous. Voila pourquoi Henri perdait patience avec moi. Je n’arrêtais jamais de faire des coups pendables. Pendant plusieurs années je n’eut plus aucune conversation avec mon père. Pour moi c’était fini et j’ai pensé même le tuer tellement je le détestait. Mais étant jeune s’était mois que ne comprenait rien aux difficultés de mes parents. Ma mère n’aimait pas France (à ce que je sache) mais Henri l’adorait. Elle ne voulait plus d’enfants, je l’ai entendu dire plusieurs foi. Mais la religion de l’époque étant ce qu'elle est contrôlait tout, et c’est comme ça que nous avons eut une assez grande famille quand même. - France s’ait casser un jambe en tombant dans un trou qu’on creusait en face de la maison, d'une profondeur de 7 ou 8 pieds pour y installer un tuyau d’égout en direction du couvent des soeurs. - Les 'débacles' énormes, le feu de la coopérative sur la rue principale en haut de village. - Le fameux 'gargorine' de l’oncle Robert - le saut en parachute truqué pour faire peur au spectateurs (anecdote mentionnée dans le livre de Simon Poulin). - L’usine de portes et châssis où mon père m’a envoyé travailler parce qu’il connaissait le propriétaire. Je pourrais écrire un livre tellement il s’est passer des choses incroyable à St Joseph.
3.2 - Actes et Avis
4 - Photos
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1 - En Mauricie
Thérèse Beaulieu debout sur la Ford de son père Ubald, vers 1925.
Contrairement aux 4 enfants précédents du couple Ubald Beaulieu/Odina Hémond nés à Sainte-Flore, Thérèse voit le jour à St-Joseph-de-Mékinac, ce coin de pays de la Mauricie qui se faisait durement à coups de haches et de pioches sur des terres de roches. Situé au nord de Shawinigan, la mission fût fondée en 1885. En l'an 1939 le village comptait 350 personnes. Institutrice à l'école de St-Joseph de 1936 à 1939 Thérèse obtint son brevet d'enseignement en 1935 d'une école Normale de Pointe-du-Lac (Trois-Rivières) lorsqu'elle y fut pensionnaire pendant 4 ans, à l'age de 11 ans a 15 ans (1933-34). Ses parents tiennent commerces au village, il est aubergiste, on peut dire hôtelier, propriétaire du magasin général et maître de poste. Elle rencontre Henri à l'hôtel de son père, il y vient comme 'chambreur' de passage vers son lieu de travail à Rivière-du-Milieu, à quelques dizaines de kilomètres au nord, et pour y faire des achats au magasin général. Après son mariage célébré en 1939, qui aura vu une réception tenue à l'auberge de son père à St-Joseph-de-Mékinac puis à l'hotel du père d'Henri à St-Marie de Beauce quelques semaines plus tard, le jeune couple s'installe au village de la Bostonnais à une dizaine de km au nord de La Tuque en direction du Lac St-Jean où nait Yvan en 1940 (hôpital de La Tuque). Deux ans plus tard Henri est mobilisé aux bureaux de la C.I.P. à Dessane, lieu qui n'est accessible que par train à quelques 60 km au nord de la Tuque, il y est chef de secteur et la petite famille est à ses côtés. Dans ce Haut St-Maurice ils habitent à l'écart, un peu perdu en forêt, une petite maison sur le bord de la voie ferrée et Yvan a presque 2 ans lorsque Thérèse est souffrante et demande à être hospitalisée. Elle le sera à l'hôpital Hotel-Dieu de Québec pour y subir une opération des ovaires. 2 - En Beauce
Thérèse, quatre de ses enfants, France, Yvan, Nicole et Richard, Bernard n'étant pas encore né, et amis attablés (Georges Cliche et Adrien Ouellette à la gauche de France) dans la cuisine de la maison de l'avenue du Palais à St-Joseph de Beauce en 1954
Alors qu'elle est en convalescence chez ses beaux-parents à St-Marie de Beauce, Henri quitte son emploi à la C.I.P pour s'établir en Beauce sa région natale. Ils y habitent d'abord St-Marie dans un logement loué au père d'Henri puis à St-Joseph. Ils y demeurent jusqu'à la mort d'Henri à l'hiver 1958 (voir l'historique de Henri Poulin pour les détails).
3 - Retour en MauricieQuelques mois plus tard, à l'été 1959, Thérèse et ses 5 enfants quittent la Beauce pour aller s'établir à Shawinigan, région natale de Thérèse et de la famille Beaulieu; en l'occurrence Thérèse y retrouve sa soeur Lucille à Shawinigan et son frère Bernard à St-Joseph de Mékinac. Dès 1961 elle sera enseignante à l'école St-Jude de Shawinigan, elle n'a en main qu'un Brevet Élémentaire d'enseignement obtenu en 1934-35 et possède très peu d'expérience comme institutrice; une premier contrat d'engagement avec la Commission des Écoles Catholiques de Shawinigan fait état d'un salaire de 3000$ pour l'année scolaire 1961-62. A titre comparatif, son salaire d'enseignante sera de 25 980$ pour l'année scolaire 1981-82 après plusieurs études collégiales et post-collégiales faites à Shawinigan et l'obtention d'un Brevet "A" en décembre 1972. Elle poursuivra l'enseignement dans des écoles de Shawinigan au niveau primaire jusqu'à sa retraite en 1983, on compte ainsi les écoles St-Jude, St-Pierre, Immaculée Conception, St-Maurice et St-Croix, des photos de classe de chacune sont montrées dans l'Album Photos .
Quartier de notre arrivée à Shawinigan en 1959 avec l'église St-Pierre et l'hôtel Cascades In de la Shawinigan Water and Power en avant-plan. Au fond, près de la rivière St-Maurice, l'Aréna et une école secondaire. Tout au fond à gauche était le complexe industriel de la Shawinigan Chemicals
A Shawinigan, ville industrielle à grand contraste avec la Beauce agricole, la famille occupe différents logements dans la paroisse St-Pierre dont le premier en 1959 sur la rue Hemlock (1352 rue Hemlock). Puis la vie suit tranquillement son cours jusqu'à ce que les enfants se dispersent peu à peu au fil des ans pour les études ou le travail, Yvan à Montréal et maintenant à Niagara ON, France à Sorel et maintenant à Montréal, Nicole à Trois-Rivières, Richard à Montréal et maintenant Québec et enfin Bernard à Québec puis maintenant Trois-Rivières. [texte suivant à mettre à jour] Thérèse habite actuellement Trois-Rivières dans une résidence pour personnes âgées. Thérèse qui a eu 97 ans au 18 octobre 2015 est la plus vieille personne encore vivante répertoriée dans la présente Généalogie des "Poulin et alentours". Elle est suivie de Monette Boivin (conjointe de Robert Poulin - 89 ans le 18 avril 2012) et d'x x (fille de Juliette Poulin - 83 ans le 19 décembre 2012). 4 - PhotosOn peut voir ces trois 'jeunesses' sur une photo prise lors d'un voyage en Beauce en 2010 IMG Agrandir : Monette, Thérèse et Isabelle Agrandir l'image. . D'autres photos : Grands-parents de Thérèse # Maison familiale (1929) qui par la suite fut la propriété de son frère Jean Beaulieu, a été transformée en Auberge et aujourd'hui vendue (2018). # École (no2) de rang ou enseigna Thérèse (1935) # Photo de famille Thérèse 2009, descendants et conjoint(e)s au 90ième anniversaire de naissance de Thérèse à Shawinigan .
5 - Avis de décès
Cendres de Thérèse Beaulieu Poulin, déposées au cimetière de Saint-Joseph de Beauce, le 18 octobre 2018
Au CIUSSS MCQ - CHAUR de Trois-Rivières, le 12 avril 2016, est décédée à l’âge de 97 ans Mme Thérèse Beaulieu, épouse de feu Henri Poulin, fille de feu Ubald Beaulieu et de feu Odina Hémond, demeurait à Trois-Rivières mais autrefois de Shawinigan. La famille accueillera parents et ami(e)s au Complexe Funéraire Pellerin, succursale de Shawinigan, au 290 7e rue Shawinigan. Heure d’accueil: le samedi 16 avril jour des funérailles à partir de 11h. Les funérailles auront lieu à 13h en l’église St-Pierre de Shawinigan. L’ont précédée ses frères et sa sœur Xavier, Rolland, Bernard, Lucille et Alexandre. Une petite-fille, Line. Les cendres seront déposées au cimetière paroissial de Saint-Joseph de Beauce à une date ultérieure. Elle laisse dans le deuil ses enfants : Yvan (Denise Labelle), France (Roger Comptois), Nicole (Marc Trépanier), Richard (Nicole Hogue) et Bernard. Ses petits-enfants : Johanne, Mélanie et Karine, Carole et Denis, Hugo, David et Samuel, Emmanuel, ses 7 petits-enfants, ainsi que plusieurs neveux, nièces, cousins, cousines et ami(e)s. La famille désire remercier l'aimable personnel soignant de l'Unité des soins palliatifs du CIUSSS MCQ - CHAUR de Trois-Rivières pour les bons soins prodigués durant les quelques 20 jours où Thérèse y a résidé. Toute marque de sympathie peut se traduire par des dons à la Fondation RSTR (www.fondationrstr.com) à l'attention de l'Unité des soins palliatifs. 6 - Autres photos
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Décès: maladie du coeur.
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AVIS DE DÉCÈS Au Centre d’Hébergement Champlain de l’Assomption, Saint-Georges, le 26 juillet 2016, à l’âge de 93 ans et 3 mois, est décédée dame Thérèse Boivin alias Monette, épouse de feu Robert Poulin. Elle demeurait à Saint-Joseph-de-Beauce. Une Célébration de la parole aura lieu samedi le 10 septembre 2016 à 11 h. au funérarium de la Maison funéraire Nouvelle Vie Inc. de Saint-Joseph et de là au cimetière paroissial. La famille recevra les condoléances au funérarium de la Maison funéraire Nouvelle Vie Inc de Saint-Joseph Samedi, jour de la Célébration à compter de 9 h. La direction des funérailles a été confiée à la MAISON FUNÉRAIRE NOUVELLE VIE INC. 775 AVENUE DU PALAIS, SAINT-JOSEPH-DE-BEAUCE. Elle laisse dans le deuil ses enfants : Jocelyne (Claude Legros), Louis, Simon et Michel; ses petits-enfants : Bernard et Claudia Legros (Robert Morency), Félix et Mathieu Poulin; son arrière-petite-fille Kim Legros. Elle était la sœur de feu Gemma (feu Joseph Boivin), feu Marcel (Thérèse Bélanger), feu Dolores (feu Adrien Girard), feu Colette (feu Valère Labonté) et Jeannine. Elle était la belle-sœur de feu Lucien (feu Thérèse Paradis), feu Philippe-Auguste (feu Pauline Leblond), feu Thérèse (feu René Dallaire), feu Juliette (feu Odilon Cliche), feu Henri (feu Thérèse Beaulieu), feu Guy (feu Thérèse Lagueux), feu Louise (feu Charlie Whittaker). Elle laisse également dans le deuil plusieurs neveux, nièces, cousins, cousines et amis.
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