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Augustin Bergeron 1818-1905

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  • le 15 octobre 1818 (jeudi) à Saint-Antoine-de-Tilly, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
  • Baptisé le 16 octobre 1818 (vendredi) à Saint-Antoine-de-Tilly, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
  • Mort le 2 juillet 1905 (dimanche) à Saint-Antoine-de-Tilly, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
  • 86 ans, 8 mois, 18 jours
  • Capitaine, premier maire de Saint-Antoine de Tilly

Mariage et enfantstree desc.

Chronologie Tree

(sans date) Décès de l’épouse Marie Hermine Bourret 1820-
15 octobre 1818 Naissance
Saint-Antoine-de-Tilly, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
16 octobre 1818 Baptême
Saint-Antoine-de-Tilly, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
27 novembre 1848 Mariage avec Marie Hermine Bourret 1820-
Saint-Antoine-de-Tilly, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Publication de trois bans selon l'acte de mariage
13 septembre 1849 Naissance d’une fille Victorine Bergeron 1849-1878
vers septembre 1853 Naissance d’un fils Charles Bergeron ca 1853-1934
24 novembre 1878 Décès d’une fille Victorine Bergeron 1849-1878 (29 ans)
2 juillet 1905 Décès
Saint-Antoine-de-Tilly, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

Notes individuelles

Dans Le livre d'or de la noblesse rurale canadienne-française publié par le Comité des Anciennes Familles (Québec 1909), parmi la liste des familles de la province dont les descendants occupent en 1908 la terre ancestrale depuis 200 ans ou plus, on y indique en page 66 celle de Augustin Bergeron, marié à 'Hermine Bourré', établi à Saint-Antoine de Tilly depuis 1707 (extrait disponible et livre en lecture sur Google Books).

Navigateur puis capitaine de bateau, premier maire de Saint-Antoine de Tilly en 1855. Septième génération des Bergeron sur la terre ancestrale depuis 1707 (Société du Patrimoine de Sait-Antoine de Tilly). En 1954, le capitaine Augustin Bergeron fit construire son premier bateau à vapeur, le St-Antoine, alimenté au bois, puis un deuxième, alimenté au charbon, à partir de 1864. Visionnaire, il ne craignit pas d'hypothéquer ses biens et de conclure des ententes avec Cap-Santé et les municipalités des deux rives du fleuve pour desservir cultivateurs, marchands de bois et voyageurs vers Québec. [Geneanet]

PETITE HISTOIRE DE SAINT-ANTOINE-DE-TILLY - Notre premier maire, un illustre personnage

  • Première partie

Augustin Bergeron fils, est choisi par acclamation premier maire de la paroisse. Il a 37 ans et dix enfants naîtront dans cette famille. Né en 1818, il décède en 1905 à l’âge de 93 ans. On n’a pas facilement idée du mode de vie en 1855. Mon arrière-grand-père Augustin est l’un des colons, occupé principalement à développer son lopin de terre dans la seigneurie de Tilly. Deux grands objectifs préoccupent les premiers administrateurs de Saint-Antoine-de-Tilly. Première préoccupation : nommer un inspecteur des chemins pour les différentes routes de la paroisse. À ce moment, la seule communication avec Québec est le fleuve Saint-Laurent. L’entretien des chemins est la responsabilité de chaque propriétaire en bordure de la route. L’inspecteur a donc le devoir de solliciter l’entretien nécessaire de chacun pour assurer une condition acceptable de la voie publique de transport. Il a aussi le devoir de faire rapport et d’obliger certains à améliorer l’état de la route adjacente à leur propriété. On réalise l’importance d’un suivi régulier afin d’assurer à tous les citoyens une voie carrossable de transport des biens et services. Le 6 août 1855, M. Marcel Houde est nommé premier inspecteur des chemins. Seconde préoccupation : interdire la fabrication et le commerce des boissons alcooliques. Le 7 avril 1856, une assemblée spéciale des administrateurs est convoquée.

Après délibérations, l’on produit un communiqué qui sera lu après la grand-messe, à la porte de l’église, pour informer tous les paroissiens. Une première sanction est décrétée le 20 avril 1856. Le maire Augustin Bergeron, aussi juge de paix, condamne à une amende de 12 livres un citoyen (le nom est omis) trouvé en état d’ébriété sur la voie publique, en présence d’un témoin. Diverses notes retenues : le 18 janvier 1859, un citoyen est nommé pour baliser la traversée du fleuve, jusqu’au chenal, en direction du village de Neuville. Le 21 février 1859, la paroisse de Saint-Antoine-de-Tilly obtient du gouvernement de la province de Québec son premier emprunt de 40 000 $. Ce montant ne doit pas dépasser 20% de l’évaluation municipale totale. Ce prêt servira à aménager un havre et à améliorer les chemins et les ponts de Saint-Antoine-de-Tilly. Chaque génération de mes ancêtres a été successivement maire de la paroisse de Saint-Antoine-de-Tilly. Mon arrière-grand-père Augustin Bergeron devait être un personnage influent de son milieu puisque le premier ministre de la province de Québec l’invita au palais législatif pour participer à la première conférence interprovinciale tenue à Québec, le 27 octobre 1887. À suivre dans un prochain article : notre premier maire construit sa maison dans Les Fonds, au 4428, de la Promenade, et devient capitaine de bateau, après avoir été cultivateur. Il construira le quai et les bateaux St-Antoine I et II (1844 à 1884). — Jean-Charles Bergeron. — Source. Bulletin d’informations municipales de Saint-Antoine-de-Tilly. 22 décembre 2011. Volume 15, numéro 11.

  • Deuxième partie

NOTRE PREMIER MAIRE, UN PERSONNAGE D’EXCEPTION

Augustin Bergeron fils, mon arrière-grand-père, demeure sur la côte et non dans Les Fonds jusque vers les années 1860. En 1861, il construit sa résidence dans Les Fonds, au 4428, de la Promenade, ainsi que le bâtiment de la ferme. En 1855, il devient le premier maire de Saint-Antoine-de-Tilly. Ambitieux et plein de projets, il nourrit depuis longtemps l’idée de construire un bateau pour transporter les passagers et la marchandise des cultivateurs vers le centre des affaires, soit la traverse de Lévis-Québec. Voici son histoire, que j’ai reconstituée avec de vieux contrats et documents conservés par ma famille.

En plus de cultiver et de développer son lopin de terre comme tous ses concitoyens, il projette de devenir capitaine de bateau. Le 19 février 1840, il traverse le fleuve sur le pont de glace, avec le notaire, rencontre les résidents de Cap-Santé et de Pointe-aux-Trembles (Neuville) et s’engage par contrat à transporter les résidents dans son futur bateau à vapeur. Le 16 avril 1842, Augustin Bergeron signe un contrat de construction de son bateau avec Antoine St-Jean, charpentier maritime demeurant à Saint-Roch, Québec. Dans ce contrat, il hypothèque et donne en garantie de paiement sa résidence, sa ferme et ses animaux afin d’assurer le paiement des frais de construction de l’équipe du charpentier Antoine St-Jean. En janvier 1844, il signe une entente et un contrat notarié avec les paroissiens de Saint-Antoine-de-Tilly pour leur assurer le même service de transport en bateau. Le quai de bois sera bâti à l’extrémité nord de sa ferme, sur les berges du fleuve. Le quai aura 300 pieds de long et servira pour l’opération de son stream boat. Ayant signé tous ces contrats, il s’assure d’avoir l’exclusivité du service dans cette aventure. Il exige aussi que Cap-Santé et Neuville construisent leur propre quai pour recevoir son bateau.

Agrandir l'image. Le Saint-Antoine I - 1900 artiste inconnu

La construction du bateau se réalise à l’arrière de sa résidence (4428, de la Promenade). Le St-Antoine I est lancé fin mai 1854 et baptisé en grande pompe, en présence de citoyens de Saint-Antoine-de-Tilly, par le révérend Béland, curé de Saint-Antoine. Ce bateau est muni d’un moteur à vapeur, chauffé au bois. Ce qui implique, à chaque voyage, l’embarquement de 12 à 14 cordes de bois. Le service de transport se fait vers Québec en plus des pèlerinages annuels à Sainte-Anne-de-Beaupré. Le St-Antoine I navigue pendant dix ans.

St-Antoine II – 1864 à 1885. Le bateau est aussi construit près du quai, sur sa propriété. Ce second bateau est plus gros et comporte une amélioration majeure. Le moteur est chauffé au charbon, ce qui permet une économie de poids et d’espace sur le bateau. Le second bateau est construit par Joseph Beaudry, charpentier maritime. J’ai en main le permis de navigation du St-Antoine II (1876). Les noms des membres d’équipage ainsi que leur salaire mensuel y sont mentionnés. Un artiste de Sainte-Croix, M. Giroux, a réalisé un dessin du bateau, car à cette époque, la photographie n’existait probablement pas. Ces documents et graphiques sont exposés à la galerie d’art Les Oies blanches, dans le village de Saint-Antoine-de-Tilly. Puis vint la compétition... Le bateau Ste-Croix est en service à compter de 1883. Construit par le capitaine Ferdinand Boisvert, son fils, ce bateau a eu pour maître à bord mon grand-père maternel, le capitaine Émile Boisvert, pendant 37 ans. C’est ainsi qu’en 1884 se termine la carrière de capitaine de mon arrière-grand-père. Le St-Antoine II fut démoli l’année suivante. — Jean-Charles Bergeron. — Source. Bulletin d’informations municipales de Saint-Antoine-de-Tilly. 26 janvier 2012. Volume 16, numéro 1.

Notes concernant l’union

^ Union avec Marie Hermine Bourret :
Selon le PRDH naissance de deux ou trois autres enfants, François (marié), Barthélémy (marié) et un anonyme. Charles est mentionné dans Généalogie du Québec et d'Amérique française.

Sources

  • Personne : Le livre d'or de la noblesse rurale canadienne-française Québec : Le Comité, 1909.
  • Mariage : PRDH, Acte de naissance Fonds Drouin/St-Antoine-de-Tilly/1840/1848 (disponible).
  • Famille, décès : Généalogie du Québec et d'Amérique française.
Augustin
Bergeron

1788-1866
Angélique
Bergeron

1789-1859
 



Fratrie tree

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