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Pēcteči -> Linière Poulin

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Līdz mazbērnam.  

Linière Poulin, dzimšanas datums: 1874.gada 22.aprīlis (trešdiena), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, baptized datums: 1874.gada 23.aprīlis (ceturdiena), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, miršanas datums: 1949.gada 12.marts (sesdiena), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, apbedīts ap 1949.gada 16.marts, Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada (miršanas vecums: 74 gadi), Forgeron, commerçant et maire (St-Odilon de Cranbourne), hotellier (St-Marie de Beauce) (Liecinieks:a:-u(1939): [marriage event], Henri Poulin 1915-1958 un Thérèse Beaulieu 1918-2016) . [Piezīme(s) 1]
Precību datums: 1903.gada 18.augusts (otrdiena), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, precējies ar Albertine Garneau, dzimšanas datums: 1880.gada 30.novembris (otrdiena), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, baptized datums: 1. decembris 1880 (trešdiena), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, miršanas datums: 1956.gada 26.janvāris (ceturdiena), Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada, apbedīts, Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada (miršanas vecums: 75 gadi) [Piezīme(s) 1-1](

1 - Acte de mariage

Il y a eu dispense de 2 bans ordinaires lors du mariage du couple et d'un troisième mentionnant une parenté du 3e ou 4e degré de consanguinité dans le couple tel que révélé par l'examen des actes de naissances des deux conjoints, Albertine nées à St-Joseph et Linière né à St-Odilon-de-Cranbourne. Le certificat de mariage est montré ci-après. La consanguinité du couple est examinée dans le génogramme montré plus bas.

description

2 - Albertine et ses accouchements

Durant la période 'active' de 1905 à 1926 qui semble avoir été consacrée intensivement à la procréation, huit (8) enfants ont survécus et onze (11) sont décédés peu de temps après leur naissance, certains de ceux-ci non baptisés mais ondoyés à la maison par le médecin ou une personne non-identifiée. Selon certaines informations de la famille (Robert Poulin cité par don fils Simon) ce sont 21 accouchements qui auraient eu lieu mais on ne possède les traces papier que pour 19. Durant cette période d'une vingtaine d'années le couple fut très actif et mobile comme on peut le constater sur la page de Linière Poulin. C'est tout à l'honneur d'Albertine!

Les actes de baptêmes et de décès (dans le cas des enfants décédées à la naissance ou très jeunes) sont disponibles ci-après:

L'acte de mariage du couple Linière-Garneau et les différents actes de baptêmes ou de décès disponibles :

Enfants :

  1. Georges Armand - 1905 B [LIEN]
    1. Georges Armand - 1907 D [LIEN]
  2. Marguerite - 1906 B [LIEN]
    1. Marguerite - 1906 D [LIEN]
  3. Armand - 1907 B [LIEN]
    1. Armand - 1907 D [LIEN]
  4. Juliette- 1908 B [LIEN]
  5. Auguste - 1909 B [LIEN]
  6. Lucien - 1910 B [LIEN]
  7. Thérèse - 1911 B [LIEN]
  8. Anonyme 1912 O [LIEN]
  9. Rachel 1913 B [LIEN]
  10. Anonyme 1914 O [LIEN]
  11. Henri - 1915 B [LIEN]
  12. Anonyme 1916 O [LIEN]
  13. Anonyme 1917 O [LIEN]
  14. Anonyme 1918 O [LIEN]
  15. Anonyme 1918 O [LIEN]
  16. Anonyme 1919 O [LIEN]
  17. Robert - 1922 B [LIEN]
  18. Louise - 1924 B [LIEN]
  19. Guy - 1926 B [LIEN]

3 - Génogramme

J'ai constitué un génogramme pour aider à comprendre le taux élevé de mortalité à la naissance chez deux couples : Linière Poulin - Albertine Garneau et Juliette Poulin - Odilon Cliche: Exemple complet et interactif sur ce lien: [LIEN].

L'hypothèse de la consanguinité n'est pas à exclure mais rien ne la confirme cependant. Il y aurait l'incompatibilité des groupes sanguin Rh et des problèmes qui peuvent survenir si le facteur Rh de la mère est négatif et celui de l’enfant est positif. D'autre part comme les couples concernés étaient de toute apparence à l'aise financièrement on peut exclure la malnutrition ou quelques autres effets causés par le manque d'hygiène. On peut aussi exclure les maladies infantiles ou infectieuses puisque la majorité des enfants sont décédés à la naissance ou presque. Aperçu du génogramme:
description

Résidait à St-Odilon de Cranbourne au moment de son mariage. A confirmer pour tous les enfants anonymes décédés à la naissance.)

... su vaikais

Kopā: 46 persona(s) (laulātie nav ietverti).


Piezīme(s) 

1 (Linière Poulin 1874-1949)

1 - A Saint-Joseph

Linière serait né à St-Joseph en 1874, selon l'acte de baptême il est baptisé Gédéon.

Agrandir l'image.Acte de baptême de Gédéon-Linière!

Selon l'acte de baptême de 1874 il apparait que 'Linière' a été baptisé Gédéon. Le première mention de Linière fils d'Abraham l'est au recensement de 1881. J'ai donc supprimé l'individu Gédéon que j'avais d'abord enregistré dans la base et mis ce prénom comme étant un alias à Linière puisque depuis 1881 on ne parle nulle part de ce Gédeon. De même la mention Linière Poulin né 1874 à « St-Odilon de Cranbourne » serait erronée; il s'agit probablement d'une erreur répétée dans plusieurs arbres généalogiques accessibles sur internet. Il n'existe aucune évidence que le père de Linière, Abraham, ait déjà vécu à St-Odilon et que Gédéon (ou Linière) y soit né. Par ailleurs le prénom Linière n'est pas «Saint» hors il n'était pas possible à cette époque de faire baptiser d'un prénom en dehors de la sainteté reconnue! Un autre cas 'Monette' (Thérèse Boivin)?

Pour le moment je n'ai pas trouvé de documents attestant hors de tout doute la naissance de Linière à St-Odilon de Cranbourne. Au recensement [disponible] de 1881 à Saint-Joseph de Beauce on note sur la fiche d'inscription les noms suivants: son père Abraham (43 ans), cultivateur, sa mère Exilda (41 ans), ses frères Homère (Omer) 17 ans, Ernest 13 ans, Alphonse 11 ans, Adelphis 5 ans ainsi que ses soeurs Zelia 8 ans et Elmerida 1 an. Linière à 7 ans - donc né en 1874. Pour le moment il n'y a aucune évidence que le père de Linière, Abraham, ait vécu à St-Odilon.

Dix ans plus tard, au recensement de 1891 Linière n'habite plus la maison familiale, on le retrouve au domicile ou atelier du charron Joseph Cliche 36 ans de Saint-Joseph marié à Lucie Poulin 36 ans (Vital Poulin x Marcelline Cliche), Lucie étant sa cousine. Dans la même unité d'habitation il y a les enfants du couple, Alphonse 10 ans, Odilon 5 ans et Marianne (Marie-Anne?) 1 an. Napoléon Cliche 18 ans est inscrit comme étant un neveu de Joseph Cliche et est apprenti charron tout comme Michel Plamondon, Joseph Lessard 17 ans est apprenti forgeron. Linière Poulin, est quant à lui inscrit au métier de forgeron. On peut penser que Linière à d'abord été apprenti au même endroit, qu'il y aura fait ses classes quelque part entre 1881 et 1891, entre l'âge de 7 et 17 ans. La résidence et l'atelier de son oncle par alliance Joseph Cliche devaient être assez grand pour abriter les différents employés de l'atelier tel Linière ainsi que les quelques apprentis. C'était probablement coutume de l'époque pour ces ateliers d'artisans d'accueillir à domicile des apprentis qui y travaillaient logés et nourris. On a vu semblable à l'atelier de sellerie des Garneau à St-Joseph et chez qui Linière trouvera future sa compagne de vie Albertine.

Ainsi Joseph Cliche chez lequel pensionnait et travaillait Linière était charron. Le maître charron était un artisan spécialiste du bois et du métal, il concevait, fabriquait, entretenait ou adaptait les véhicules avant la motorisation, parmi lesquels les voitures communes de transport ou de charge tels les charettes et les engins agricoles et artisanaux etc.

Voir: le métier de charron.

Au recensement de 1901 Linière (26 ans) est de nouveau inscrit au domicile de son père Abraham (63 ans) cultivateur. On y déclare aussi Adèle Maheu (55 ans) seconde épouse d'Abraham marié 1887 et son frère Delphis (24 ans). Linière se marie à l'âge de 28 ans.

2 - Saint-Odilon

En 1911, année du dernier recensement dont les informations sont accessibles publiquement on le retrouve à St-Odilon de Cranbourne (Dorchester) avec son épouse Albertine (30 ans) et 3 enfants, Juliette (3 ans), Auguste (1 an) et Lucien (4 mois). Il y demeurera jusqu'en 1926-27 (date approximative) et quatre autres enfants y naîtront: Thérèse, Henri, Robert et Louise (La Voix, Lac Etchemin 15-47 1976 ).

  • Linière est maire de Saint-Odilon en 1913 et 1914 (photo). Ref: Liste des maires de St-Odilon. Il opère un magasin général au centre du village. Pour le moment on a pas d'indication quand il en a fait l'acquisition ni de qui il l'a acheté (à venir).
  • 1914 Linière fait l'achat de la première automobile à circuler dans les rues de St-Odilon. Notons que la première voiture “sans cheval” avait circulé dans la Beauce, en 1906, conduite par des américains.
  • 1927 Linière vend son magasin général à Adélar Cloutier qui en 1928 en fait son nouveau magasin général. Dans les années 1920-1921, Adélard Cloutier se fit commerçant d’animaux avec Appolinaire Turcotte. Alors des troupeaux de bêtes à cornes et de moutons faisaient en deux étapes et à pied le trajet St-Odilon -- Québec via les bateaux de la traverse de Lévis pour être vendus au marché (La Voix, Lac Etchemin 15-47 1976 ).
  • En 1929 une déclaration de 'faillite' suivi d'un encan des biens du magasin fut prononcé contre le cédant Linière Poulin. D'abord le 21 mars 1929 à Québec pour des articles de fond de commerce du magasin général qu'il tenait à Saint-Odilon, et ensuite le 21 mai 1929 devant l'église de Saint-Odilon pour deux terres dans la paroisse sises au 9e rang du canton de Cranbourne, tel que paru dans la Gazette Officielle de Québec du 4 mai 1929. .

Le village / paroisse de St-Odilon de Cranbourne est localisée sur le plateau est de la vallée de la Chaudière. Elle fut peuplée et colonisée par trois groupes ethniques différents. Les premiers furent des Anglais et des Écossais protestants, ensuite des Irlandais catholiques et pour finir les canadiens-français. Vers la fin du XIXe siècle, en raison de l'émigration, les familles protestantes avaient été remplacées par les Irlandais qui, en raison de l'émigration mais aussi de l'assimilation à la majorité francophone, furent à leur tour remplacé par des familles canadienne-françaises. Le nom Cranbourne aurait été donné par les premiers colons protestants pour rappeler une petite ville d'Angleterre, dans le Dorset. La paroisse de Saint-Odilon-de-Cranbourne (érection du Township de Cranbourne) fut établie en 1845.

alternative description Magasin Général de Linière Poulin à St-Ondilon 1908

3 - À Sainte-Marie

Bien que Linière eu été propriétaire d'un magasin général à Saint-Odilon et probablement avec l’idée d’améliorer leur sort alors que tous les deux étaient encore dans la force de l'âge (il était alors âgé de 51 ans et son épouse Albertine de 42 ans), le couple, qui avait entendu parler qu'une conflagration avait détruit plusieurs commerces à Sainte-Marie, décida d'acquérir en septembre 1926 une propriété épargnée par le feu que possédait alors "Gagnon & Tardif" marchands de gros, ainsi que la bâtisse voisine. Leur but, y ouvrir un magasin général avec comme associé Alphonse Dallaire. Celui-ci venait de perdre son magasin général dans ce fameux feu de 1926 et voulait se reprendre. Ils le firent sous la raison sociale "Dallaire & Poulin".

alternative description L'hotel St-Marie de Linière Poulin vers les années 35-40

Ces 2 hommes d’affaires étaient très motivés à se créer une place de choix comme commerçants à Sainte-Marie. Cependant, l’idée d’y tenir un magasin dut être changée, car la famille Lacroix qui possédait déjà un tel magasin était bien aimée et bien implantée à Sainte-Marie; c’était donc peine perdue d’y tenir un autre magasin général. En 1933, on a lieu de croire que Linière Poulin avait déjà transformé son magasin pour y ouvrir l'Hôtel Sainte-Marie. Il faut croire que les affaires roulent rondement car dès la fin de l'année 1934 il annonce la construction d'une salle moderne pour tenir des rencontres ou réunions de toutes sortes (Le Guide 21 décembre 1934). Ses fils Henri et Robert vont célébrer leurs mariages dans cet hôtel (voir Album photos).

Dans son édition de Juin 1951 le journal Le Guide de Sainte-Marie fait un court résumé de deux hôtels célèbres de la municipalité, l'hôtel Larochelle et l'hôtel Sainte-Marie. Voici pour l'hôtel dont a déjà été propriétaire Linière Poulin :

« En donnant l’histoire de l'hôtel Larochelle nous croyons de mise de donner aussi celle de l’hôtel Ste-Marie dont M. Amédée Vachon est l’actuel propriétaire. Cet édifice fut construit par M. Thomas Carette qui l'utilisa comme magasin de voiture qu'il manufacturait, comme on le sait, à Ste-Marie. Par le suite M "Pit" Turmel l’utilisa comme magasin après la destruction de son local lors du grand feu du bas du village. Ce fut ensuite M. Arthur Gagnon marchand de gros qui s’en servit et dont le magasin porta longtemps celui de Gagnon et Tardif, M. Tardif s’étant allié à M. Gagnon. Par la suite ce fut M. Linière Poulin qui y opéra un magasin pour la transformer plus tard en hôtel. M. Beaudoin en fut ensuite le propriétaire et enfin M. Amédé Vachon en fut l'acquisition pour en faire le bel hôtel d’aujourd’hui. Nous avons aussi omis M. J. B. Blouin de Ste-Marie qui y tint un magasin avant la grande inondation et la maison Allard qui y eut un bureau un certain temps. Voilà l’histoire de cet hôtel». [Source: Journal Le Guide, 11 juin 1951].

Linière face à la justice

La vie d'aubergiste ou tenancier d'hôtel en Beauce ou ailleurs n'était certes pas facile, entre autres les propriétaires se devaient faire respecter la loi sur les boissons enivrantes ou Loi de la Tempérance, dite Loi Scott, remise active dans le comté depuis 2 ans. Nous sommes en 1943. Et c'est l'Action Catholique qui veille aux grains en dénonçant ceux qui l'enfreignent ou en laisse passer. « Au lieu de devenir un petit paradis terrestre, le comté de Beauce, une fois la loi votée, devint une espèce d'enfer où la contrebande se donna libre jeu et où les bouges se multiplièrent. On essaya d'y répondre par la délation. et c'est comme cela que les délinquants affluent devant le tribunal sans que la loi soit mieux observée. bien au contraire! On avait encore une fois oublié que la passation d’une loi inapplicable entraîne au mépris des lois en général. » Cette loi qui vint en vigueur le 1er mai 1919 [gouvernement libéral de Lomer Gouin] ne s’applique qu’aux spiritueux. Il y a peu de conséquences sur le commerce légal : 92 % des municipalités québécoises en interdisent déjà la vente [Source: Yannick Cormier. Prohibition ou tempérance. Le référendum du 10 avril 1919. Cap-aux-Diamants, La revue d'histoire du Québec Numéro 137, printemps 2019. Paradis artificiels et substances « illicites » Cap-aux-Diamants, (137), 12–17. - URI : https://id.erudit.org/iderudit/90737ac ].

Toujours est-il que Linière est accusé par la magistrature de Beauce en avril 1943 d'avoir vendu des boissons illicites à J.T.A. Charron sur la simple déclaration d'Aristide Lessard soutenu pas L'Action Catholique, et avoue avoir été condamné pour le même délit le 21 janvier 1913. Linière plaide coupable. Le procureur de la poursuite, saisi d'un saint zèle. demandait que l'accusé ne fût plus condamné à une amende mais à la prison, purement et simplement. Le procureur de l'accusé, de son côté, représenta que l'infraction commise par ce dernier ne constitue pas un crime, mais tout au plus une infraction à une loi pénale, et que l'acte posé ne constituerait pas une offense dans la majeure partie de la province de Québec et du pays: que l'accusé est un citoyen âgé, respectable. qui tient un commerce honnête d'hôtellerie depuis de très nombreuses années; qu'il serait absolument injuste de l'emprisonner et de ruiner sa réputation et celle de sa famille pour une simple infraction à une loi pénale”.

Avant de rendre son jugement. exonérant l'accusé de la prison et se limitant à l'imposition d’une amende de 100.00$ le juge Landry s'est permis la réflexion suivante : ce qui lui est imputé à crime par lLAction Catholique, bien qu'elle n'ait aucune qualité pour s'ériger en tribunal d'appel La Loi de Tolérance du Canada commente le magistrat est une vieille loi, une loi excessivement sévère, loi d'extrémistes, en force pendant un temps dans la majeure partie du pays. mais tombée petit à petit en désuétude. à mesure que l'on s’est rendu compte qu’au lieu de rapprocher de la tempérance elle en éloignait nos gens à pas de géant”. Cette histoire a fait grand bruit dans les journaux et il est possible d'imaginer qu'elle a eu un impact sur la santé de Linière. Peu de temps après il vend l'hôtel. [Texte complet de cette histoire dans le Journal Le Guide, éditions du 23 et 30 octobre 1943].

4 - Retour à Saint-Joseph

Après des années de travail bien remplies, et rendu à l’âge de 70 ans, Linière Poulin vendit l’hôtel à Alphonse Beaudoin et retourna finir ses jours à St-Joseph, c'était en 1945. Ils achetèrent la maison du 60 rue Martel construite au XIXe siècle, située tout près des parents d'Albertine. La maison est installée sur un site exceptionnel mais inondable.

Quelques mots sur cette maison remarquable construite vers 1875. Sa façade regarde la rivière Chaudière. Cette maison d’inspiration victorienne avec sa rallonge latérale est revêtue d’un toit à deux versants droits en bardeaux de cèdre et en tôle agrafée. Une tourelle avec balcon et des lucarnes à joues sortent des combles. Le premier propriétaire fut le docteur Éphrem Lessard; cet homme généreux a soigné gratuitement durant 54 ans les religieuses et les pensionnaires du couvent et de l’orphelinat. Son père était Marcellin Lessard, cultivateur et producteur de potasse surtout connu par l’auberge qu’il tenait sur le bord de la rivière (auberge aussi connue sous le non Château Bellevue).

Quatre années après l'acquisition de la maison Linière décéda. A la mort d'Albertine six ans plus tard la demeure devint la propriété de Guy, le plus jeune de leurs enfants qui la posséda jusqu'à son décès.

  • Linière était de toute évidence d'allégeance Conservatrice, en effet dans une publication parue dans l'Echo de Frontenac du 28 septembre 1933, on mentionne qu"il est nommé, avec 4 autres personnes, délégué Conservateur pour le comté de Beauce lors d'une réunion tenue à Sherbrooke le samedi 23 septembre.
  • Le couple Linière et Albertine auraient eu 19 enfants dont 9 morts-nés ou n'ayant vécu que quelques jours. Voir à ce sujet la note concernant le couple.


5 - Photos

  • Linière et deux de ses enfants à St-Odilon. Année indéterminée (1910-20?)(contribution Simon Poulin). #Photo 1949 et prière (à l'endos) publiée après son décès.
1874.gada 22.aprīlis: Dzimšana - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Il apparait que selon l'acte de naissance en 1874 Linière soit né Gédéon à Saint-Joseph avec aucune mention du prénom 'Linière'. J'ai préféré utiliser ce dernier prénom parce qu'il est d'usage jusqu'à sa mort en 1949.
Avoti (pirmsākums?): BSM 2000 sous le nom Gédéon Poulin né en 1874, fils de Abraham Poulin et Exilda Lessard. Acte de naissance de Gédéon Poulin (?)
1874.gada 23.aprīlis: Baptisms - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Lieu et date de baptême à confirmer
1881: [recensement] - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Linière 7 ans et fréquente l'école
1891: [recensement] - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Âge 17 ans. Il est forgeron chez Joseph Cliche/Lucie Poulin sa cousine
1901: [recensement] - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Âge 26 ans, habite à St-Joseph avec son père (63 ans), la seconde épouse de son père Adèle Maheu et son frère Delphis (24 ans)
starp 1903 un 1906: [residence]
Déménagement à Saint-Odilon-de-Cranbourne
1903.gada 18.augusts: [marriage event] (ar Albertine Garneau) - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Résidait à St-Odilon de Cranbourne au moment de son mariage. A confirmer pour tous les enfants anonymes décédés à la naissance.
Avoti (pirmsākums?): Généalogie Québec - le Lafrance
1911: [recensement] - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Linière (37 ans) est à St-Odilon avec son épouse Albertine (30 ans), il y sont depuis au moins 1906 date de naissance de leur premier enfant décédé la première semaine et baptisé à cet endroit, il y a aussi leur fille Juliette (3 ans) et leurs fils Auguste (1 an) et Lucien (4 mois)
starp 1913 un 1914: [election] - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
ap 1927: [residence] - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1945: [residence] - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1949.gada 12.marts: Nāve - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
ap 1949.gada 16.marts: Bēres - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): BSM 2000

Avoti (pirmsākums?):
- persona(s): Les maires à St-Odilon de Cranbourne
- dzimšana: BSM 2000 sous le nom Gédéon Poulin né en 1874, fils de Abraham Poulin et Exilda Lessard. Acte de naissance de Gédéon Poulin (?)
- ģimene: Généalogie Québec - le Lafrance
- bēres: BSM 2000

1-1 (Albertine Garneau 1880-1956)

Les Garneau habitent une belle maison près du pont enjambant la Chaudière au 76 rue Martel à St-Joseph. On la voit en photo (petit format) (grand format, vue de face ). Construite au dernier quart du XIXe siècle. La maison et la sellerie adjacente constituent un ensemble particulièrement harmonieux qui est aujourd'hui protégé. Elle fut le domicile et l’atelier de Georges Garneau (1854-1943) qui a appris son métier chez un maître sellier de la côte du Passage à Lévis. Son brevet d’apprentissage passé devant notaire mentionne qu’il était logé, nourri, lavé et raccommodé et qu’il recevait cinquante cents par mois pour ses petites dépenses. Il s’est établi comme sellier à Saint-Joseph-de-Beauce vers 1872. La sellerie était située à côté de sa maison et devint une école pour apprentis-selliers. Georges Garneau a aussi occupé le poste de maire de 1898 à 1901. Le couple Linière et Albertine auraient eu plus de 15 enfants, peut-être 18 dont 9 morts-nés ou décédés très peu de temps après l'accouchement. Suivant le décès de son mari Linière en 1949 Albertine vend l'hotel dont ils sont propriétaires à St-Marie. Voir note relative à Linière Poulin pour plus d'information sur le couple.

Sur la page de Victorine Bergeron il est mentionné qu'elle rédigeait un carnet de notes personnel avant son mariage avec Georges Garneau. Victorine est morte peu de temps après cette union, en novembre 1878. Il semble que Albertine avait ce carnet sous la main puisqu'elle y écrit quelques textes à partir de 1902, elle avait alors 22 ans. Son dernier texte dans ce carnet date de 1903. Un extrait est montré ici-bas:

  • Extrait d'un texte signé Albertine Garneau dans le cahier personnel de Victorine Bergeron.
Agrandir l'image. Albertine Garneau 1903

Au décès de son père Georges Garneau, Albertine hérite par testament d'une certaine somme d'argent qui fera l'objet d'une contestation en cour — Voir l'évènement du 7 aoùt 1940 sur la page de Georges Garneau. Ce document original au long est disponible dans nos archives.

Photos

Photos d'Albertine dans l'album photos Genepoulin
1880.gada 30.novembris: Dzimšana - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Resencement 1901
1. decembris 1880: Baptisms - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Les parrains sont Nazaire Lambert et Sophie Lessard
Avoti (pirmsākums?): BSM 2000
1903.gada 18.augusts: [marriage event] (ar Linière Poulin) - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Résidait à St-Odilon de Cranbourne au moment de son mariage. A confirmer pour tous les enfants anonymes décédés à la naissance.
Avoti (pirmsākums?): Généalogie Québec - le Lafrance
1911: [recensement] - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Albertine Poulin (Garneau) 30 ans
1956.gada 26.janvāris: Nāve - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Carte mortuaire
---: Bēres - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

Avoti (pirmsākums?):
- persona(s): BMS 2000
- dzimšana: Resencement 1901
- baptisms: BSM 2000
- ģimene: Généalogie Québec - le Lafrance
- nāve: Carte mortuaire

2 (Georges Armand Poulin 1905-1907)
1905.gada 7.aprīlis: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1905.gada 9.aprīlis: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême
1907.gada 24.februāris: Nāve - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana, nāve: Acte de baptême (BanQ)
- baptisms: Acte de baptême

3 (Marguerite Poulin 1906-1906)
1906.gada 8.jūnijs: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1906.gada 8.jūnijs: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1906.gada 29.novembris: Nāve - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

Liecinieks:a:-u: Noël Poulin 1792

Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)
1906.gada 30.novembris: Bēres - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)

Avoti (pirmsākums?):
- persona(s): Certificat naissance
- dzimšana, baptisms: Acte de baptême (BanQ)
- nāve, bēres: Acte de décès (BanQ)

4 (Armand Linière Poulin 1907-1907)
1907.gada 3.aprīlis: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1907.gada 3.aprīlis: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1907.gada 14.aprīlis: Nāve - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)
1907.gada 15.aprīlis: Bēres - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana, baptisms: Acte de baptême (BanQ)
- nāve, bēres: Acte de décès (BanQ)

5 (Juliette Poulin 1908-1989)
  • Madame Odilon Cliche – car c'est avec le prénom et le nom du mari qu'on désignait une épouse – veille à l'éducation de ses enfants dans leur « château » de l'avenue du Palais à Saint-Joseph, tout en épaulant son mari dans sa profession, et s'occupe de la distribution de denrées à certaines personnes. Juliette très sportive, elle pratique la pêche, le ski de fond, le bobsleight, et compte parmi les membres du Club de raquette de Saint-Joseph.
  • Décès: maladie du coeur. Le couple a eu 8 enfants dont 5 morts nés. Photos: Voir photos dans l'album (via Introduction).

test Juliette

  • Mes mémoires de Juliette, Isabelle, Esther et Odilon (à venir)
1908.gada 20.februāris: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1908.gada 21.februāris: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1928.gada 10.janvāris: [marriage event] (ar Odilon Cliche) - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Dispense de deux ban de mariage
1952.gada 30.novembris: Jubilé d'Argent de vie conjugale (ar Odilon Cliche) - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Voir article du journal 'Le Guide' de St-Marie de Beauce qui relate l'évènement le jeudi 4 décembre 1952
1970: [venteBien] - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
La pharmacie Cliche est vendue à Georges Cliche
1989.gada 7.decembris: Nāve - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1995: [venteBien] - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Vente de la maison Odilon Cliche/Juliette Poulin
---: Bēres - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana, baptisms: Acte de baptême (BanQ)
- ģimeni: Title: Beauce, Dorchester & Frontenac Counties Catholic marriages 1625-1946 Author: Frere Eloi-Gerard Talbot Publication: ISBN: 1-58211-190-0 Quintin Publications (extracted by Tom Edworthy-Mpls, MN) Repository: Media: Book Page: v3-33

5-1 (Odilon Cliche 1899-1960)

Alcidius Odilon Cliche a pratiqué sa profession de 1925 à 1960. Quatrième enfant d'une famille de quinze dont les parents sont Wilfrid Cliche à Catoche et Ernestine Cloutier (12 frères et une unique sœur qui mourut en bas âge). À sept ans, il entreprend ses études primaires chez les Frères Maristes à Saint-Joseph et fut l'un des premiers écoliers à s'inscrire au Séminaire. À dix ans, il fait sa première communion. Il fréquente ensuite le collège de Lévis pour y poursuivre son cours classique. À l'âge de vingt ans, il choisit la médecine et s'inscrit au collège des Médecins de l'Université Laval à Québec. Ses préférences vont de la dissection à l'anatomie. Il est reçu médecin en 1924, à l'âge de 25 ans. Un poste lui est offert à l'Hôpital du Saint-Sacrement de Québec, mais son amour pour les gens et son attachement à la Beauce lui font choisir Saint-Joseph pour y pratiquer la médecine. Il y ouvre son premier cabinet en 1925. Le 10 janvier 1928, à l'église de Sainte-Marie, il épouse Juliette Poulin de Saint-Odilon. Ils effectuent leur voyage de noces à New York.

En 1933, il ouvre une pharmacie dans le bâtiment adjacent à son cabinet, chez Arthur Poulin, sous la bannière Rexall. Ce commerce devient rapidement un lieu de rencontre obligé après les célébrations à l'église localisée tout près. Plus tard il déménage son commerce plus loin sur l'avenue du Palais. Il y tient son cabinet (médecine et dentististerie) et laboratoire car Odilon fabrique aussi ses pilules, sirops et potions de toutes sortes. C'était alors son troisième déménagement et encore une fois la pharmacie est un lieu de rencontre populaire les dimanches matins, on y vend du tabac, du chocolat, des journaux et revues, parfums et bien entendu des médicaments. Le commerce est vendu au début des années 80. Entre temps, une fois par semaine, il se rendait avec ses confrères à l'Hôpital du Saint-Sacrement à Québec pour y étudier la cardiologie. En plus de ces spécialités, le docteur Cliche, comme tout médecin de campagne de cette époque, faisait aussi office de dentiste et d'optométriste. On estime qu'il a mis au monde près de 4000 beaucerons dont la plupart naissaient à la maison, seuls les accouchements les plus difficiles se faisant à l'hôpital.

Il contribua en 1957 à l'implantation du bureau de poste actuel situé sur l'avenue du Palais. De 1961 à 1984 sa résidence a logé la pouponnière privée Au Berceau Bleu qui accueille jusqu'à 25 bébés. Il est aussi médecin de la Croix-Rouge et est le premier dirigeant du district de la Beauce de 1936 à 1955. Comme la plupart des notables de l'époque, le docteur Cliche s'engage dans la vie politique active. Il devient organisateur du Parti Libéral dans la Beauce et occupe les fonctions de maire de Saint-Joseph (1935-36). Il se rend régulièrement à New York. Il fait trois fois la traversée de l'Atlantique, Montréal-Le Havre, chacune d'une durée d'une semaine. Le travail de médecin de campagne était alors une véritable vocation, car il se devait d'être disponible à toute heure du jour et de la nuit, tous les jours de la semaine. Son rôle ne se limitait pas à celui de soigneur et de guérisseur, mais aussi de psychologue, de confident et souvent même, de confesseur. Le docteur Cliche était aussi un homme de cœur et d'une grande générosité, s'assurant que les nécessiteux de la paroisse reçoivent, tous les jours, de la nourriture des agriculteurs de la région.

Le docteur Cliche était pourvu d'une très bonne constitution, mais les interminables heures de travail ont miné sa santé. Vers la fin de 1953, à l'âge de 54 ans, au retour d'une partie de hockey locale, il est victime de son premier infarctus. Ce n'est, heureusement, qu'une fausse alerte et il reprend son service assez rapidement. Un deuxième infarctus quelques années plus tard dégénère en angine de poitrine, ce qui n'empêche pas plusieurs de ses patients de venir le consulter alors qu'il était alité! Le 24 décembre 1960, le docteur Odilon Cliche, un des derniers vrais médecins de campagne, s'éteint paisiblement. Reconnu comme un précurseur dans le traitement des infarctus, il a également été considéré, au cours de ses 33 années de pratique, comme l'un des meilleurs médecins accoucheurs du district; on estime qu'il a mis au monde plus de 4,000 enfants.

Odilon Cliche et Juliette Poulin auront huit enfants mais cinq d'entre eux mourront en bas âge. A ce propos voir ce genogramme qui tente une explication du haut taux de mortalité dans la famille.

Références

  • Association des familles Cliche d'Amérique et de France : voir ce LIEN.
  • Ancêtres de Odilon Cliche jusqu'à la 12ième génération (~1730) tiré de la généalogie Genepoulin : voir [*ici*]
  • Photos : Juliette Poulin, Odilon Cliche et leurs enfants, 25e anniversaire de mariage
    description
  • Photos : Maison de Juliette et Odilon à St Joseph de Beauce, 705, avenue du Palais, construite entre 1877 et 1888. Le docteur Odilon Cliche acquiert cette maison en 1926 de Jules Vézina et y tiendra son cabinet jusqu’en 1937. De 1961 à 1984, la maison a logé la pouponnière privée Au Berceau Bleu.
  • Autres Photos Cliche : Album de photos y compris extraits de son Avis de Décès et du Jubilé de mariage du couple Genepoulin.


  • Confidences recueillies auprès de Isabelle Cliche par x x, à propos de son père Odilon. «... Papa aimait beaucoup sa médecine et pour oublier ses peines familiales se donna corps et âme a sa médecine. Tant qu’à maman pour oublier elle aussi se donna pour la petite enfance la St-Vincent-de Paul, la croix rouge et les popotes pour les pauvres du village dans ce temps la il y en avait beaucoup ont avait baptises un cartier de St-Joseph de St-sauveur ainsi que le trou des veuves (côte de la céramique) car c’est la qu’elles s’en allais vivre avec leur famille a la disparition du Père de famille. Papa soignait tous ses gens pour rien, il n’avait rien à manger et s’habiller. Papa demandait l’aide aux cultivateurs de faire leur part en fournissant la viande, le pain, les légumes le beurre au laitier le lait et au boulanger le pain et la farine. Papa pratiqua sa médecine 35 ans a St-Joseph...» - A lire ICI. Trois pages format PDF.
  • Suite - Confidences recueillies auprès de Isabelle Cliche par Simon Poulin . [revue et corrigé par moi]
Né en 1899 sur la 'terre des temps perdus', 4ième fils de Wilfrid (ou Will) Cliche et Ernestine Cloutier tout deux de Saint-Joseph. Odilon fit ses études primaires à la petite école et au collège de Saint-Joseph de là au collège de Lévis faire son cours classique et puis à l’université Laval de Québec pour étudier la médecine. Quatre ans plus tard il pratiqua sa médecine dans sa paroisse natale de St-Joseph en 1925, il fût médecin pendant 35 ans.
Son premier bureau, il l’ouvrit chez Adolphe Dostie au coin de la rue du Pont au-dessus du magasin général, aujourd’hui rue Martel et avenue du Palais, la maison est disparue. En 1926 sois le 27 juillet il acheta sa maison de l’avenue Principale no 219, aujourd’hui 705 Ave. Du Palais, pour en faire sa maison privée et son bureau de médecine.
Il se maria en 1928 le 10 janvier avec Juliette Poulin, fille de Linière Poulin, notre mère. Huit (8) enfants sont nés de cette union : Esther, Isabelle, les jumeaux Pierre et Huguette, Micheline, un prématuré de cinq mois et demi (garçon), Georges et la dernière, France-Louise. Cinq (5) sont décédés à bas âge. Autrefois il n’y avait pas de médicament pour soigner les bébés qui attrapait sois la coqueluche, des broncho-pneumonie ou la rougeole. Ça mourrait jeunes les enfants quand ils contractaient ces maladies contagieuses. Ces enfants parti si vite avaient beaucoup chagriné mes parents.
Papa aimait beaucoup sa médecine et pour oublier ses peines familiales se donna corps et âme à sa médecine. Tant qu’à maman pour oublier elle aussi se donna pour la petite enfance la St-Vincent-de Paul, la croix rouge et les 'popotes volantes' pour les pauvres du village. Dans ce temps la il y avait beaucoup de familles nécessiteuses, ont avait baptises un quartier de St-Joseph de 'St-sauveur' ainsi que le 'Trou des veuves' (côte de la céramique) car c’est là qu’elles s’en allaient vivre avec leur famille à la disparition du Père de famille. Papa soignait tous ces gens pour rien. Plusieurs n’avaient rien à manger et pour s’habiller. Papa demandait l’aide aux cultivateurs de faire leur part en fournissant la viande, le pain, les légumes le beurre au laitier le lait et au boulanger le pain et la farine.
Papa pratiqua sa médecine 35 ans a St-Joseph très souvent à St-Frédéric, St-Jules, St-Anges et St-Odilon. IL était reconnu pour être le meilleur accoucheur du district. En plus il excellait dans le soin à apporter aux malades frappés d’infarctus. Dans le traitement des infarctus il était reconnu comme un précurseur. Il étudiait beaucoup ses malades en plus d’être un bon "ramancheur" (pour les os), on le consultait souvent dans les cas de fractures des os, il a lui-même beaucoup ramancher aussi. Père avait une excellente santé mais le travail accablant et ingrat de médecin de campagne l’avait prématurément miné au cours de sa carrière médicale. Il avait pratiqué plus de 5 milles accouchements [NDLT : ce serait plutôt 4000] hiver comme été, jour et nuit, beau temps mauvais temps; comme tarif médical il prenait ce que les gens voulaient bien lui donner. On venait de partout lui demander des conseils sur la médecine et les jeunes médecins le considéraient comme un professeur et venaient souvent lui demander conseils. Il a fait des centaines d’accouchements sans être rémunéré et des milliers pour 5$.
Il fut maire de Saint-Joseph en 1936, mais comme le travail de la médecine lui demandait beaucoup de son temps il fut obligé de mettre de côté la mairie et la passer à un autre.
A St-Joseph il était très en demande à la Croix-rouge dont il fût le président pendant 25 ans. Il était chevalier de Colomb de 1ière 2ième 3ièmebet 4ième degrés et leur médecin pendant vingt ans.
Les partis politiques étaient intéressés par Odilon. Il fût un organisateur du parti libéral de 1936 a 1958. La politique pour papa c’était un passe temps, il parcourait la Beauce à tous les 4 ans - ont voulait l’avoir comme député a Ottawa et Québec. St-Laurent, Godbout et même Duplessis voulaient l’avoir comme ministre de la santé. Mais papa aimait mieux rester dans son patelin, faire sa médecine tranquille et de la politique a son goût. Il fût un grand Libéral toute sa vie. Il disait toujours "ça vaut pas grand-chose de changer"!
Quand l’hiver arrivait pour aller aux malades en dehors du village de St-Joseph, soit à St-Odilon, St-Jules etc. il n’hésitait pas a prendre son cheval ou sa voiture qu’il mettait à l’abri chez Mathias ou chez Odina Bourret la nuit comme le jour, a voyager à la belle étoile à travers les champs, ou bien il se faisait un chemin pour arriver plus vite chez le malade accompagné de Odina, les briques chaudes aux pieds et couvert de fourrures – ils partaient ainsi tous les deux à la belle étoile.
Au printemps quand l’eau montait et fermait les routes du bord de l’eau, c’était en chaloupe qu’il traversait l’autre côté avec son petit fanal a la main et 2 bons hommes habitués et pas peureux des glaces. Dans ce temps la maman en passait la nuit dans la fenêtre de la chambre pour voir traverser la chaloupe au travers les glaces en mouvement, toujours son petit fanal a la main, c’est comme ça qu’elle le reconnaissait.
Il avait fait sa médecine à l’université Laval de Québec. Il pratiqua 35 ans. Il mourut d’un infarctus à l’âge de 61 ans le 24 décembre 1960, le service funéraire fût tenu le 27 décembre. Odilon est enterré dans le lot familial au 2ième cimetière de St-Joseph.
Aujourd’hui 9 juillet 1998, moi Isabelle, Georges et Esther avons tourné la page. Nous avons vendu notre maison de l’avenue du Palais, notre grand château, comme on se plaisait à le dire et n’oublierons jamais, jamais ce qui restera secret entre nous trois.
Merci à papa et maman. Nous avons été si comblés et heureux tous les trois dans notre enfance et notre jeunesse que c’est rien de vous rendre hommage a vous deux. Merci
Esther Isabelle et Georges Cliche - Juillet 1998

p.s. Le premier bébé de St-Joseph qu’il a mis au monde en juillet 1925 est Paul-Émile Roy, il vit encore; le deuxième est Louis Doyon de St-Joseph et le troisième est Patrice Gagné de St-Jules


  • Confidences recueillies auprès de Nicolas Cliche
Il prenait peu de vacances mais les dernières années de sa vie il allait à Old Orchard, trois-quatre jours, pas plus que ça. Georges le conduisait, il était son chauffeur attitré, et prenait le volant de grosses voitures américaines puissantes qu’affectionnait Odilon. Celui-ci insistait pour que Georges aille vite, très vite, il aimait la vitesse. Quand on a pas beaucoup de temps pour des vacances, on veut s’y rendre rapidement... » - A lire ICI. Sept pages format PDF.
  • Mémoires personnelles (Richard Poulin)
J'ai demeuré presque deux ans chez tante Juliette et oncle Odilon pour y faire mes classes de 3e et une partie de 4e. Après le décès de mon père en 1959 la famille a quitté Saint-Joseph pour Shawinigan, en Mauricie, pour se rapprocher de la région natale de ma mère j'avais. A notre départ j'avais complété ma première année et fait ma première communion à Saint-Joseph. Ma deuxième année s'est déroulée à Shawinigan tout près de l'appartement où nous habitions (Couvent des soeurs sur la rue Hemlock). À ma troisième année, parce que c'était ma mère qui m'enseignait au Collège Immaculé-Conception et qu'elle ne le voulait pas, je suis allé en pension chez la tante Juliette (Odilon) à Saint-Joseph pour compléter l'année et j'y suis retourné pour ma quatrième année. C'était en 1960-1962. Au décès de l'oncle Odilon, le 24 décembre 1960, j'étais de retour à Shawinigan pour les vacances des fêtes. J'ai quand même conservé quelques souvenirs d'Odilon à cette époque, de Georges aux études à Québec et beaucoup d'Esther et d'Isabelle. Par la suite j'y suis retourné régulièrement pendant les vacances d'été.
Agrandir l'image.Odilon Cliche et Henri Poulin

D'Odilon je me rappelle vaguement de sa première pharmacie à Saint-Joseph, un local qui dans mes souvenirs avait davantage l'allure d'un restaurant avec son grand comptoir et ses bancs qui les dimanches après la messe se remplissait de monde, souvenir aussi d'une partie de pèche avec Odilon et mon père Henri sur un club dans les environ de Jackman (photo de ce voyage et d'autres dans l'album photos Genepoulin), mon père et Odilon était assez près l'un de l'autre à ce qu'on m'a dit. Je me rappelle l'avoir vu faire des médicaments, en l'occurrence des pilules, à l'arrière de sa pharmacie ou peut-être au sous-sol, d'une dent qu'il m'a arraché et d'une piqûre sur une fesse, de sa machine à rayon X dans son bureau de consultation à la pharmacie, sûrement cher payée, de visites qu'il faisait au petit local de 'timbres' de mon père, voisin de la pharmacie, avenue du Palais. Je vois encore son 'oeil de verre' tombé au fond du lavabo de la salle de bain à la maison, en fait une grosse lentille en forme d'une demie sphère qu'il mettait par-dessus son oeil gauche, il m'a fallu mes petits doigts pour aller la récupérer. Et puis, le 26 décembre 1958 au soir, ma mère le réclame à la maison, notre père Henri venait de s'effondrer sur le tapis du deuxième, foudroyé par un infarctus. Pendant au moins une heure il a essayé en vain de le ranimer avec d'autres parents venus à la rescousse . J'évoquerai mes souvenirs de chez tante Juliette sur la page de Juliette.

1899.gada 11.februāris: Dzimšana - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Extrait de baptème Odilon Cliche
1899.gada 11.februāris: Baptisms - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Extrait de baptème Odilon Cliche
1926.gada 27.jūlijs: [acquisition] - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Achat de la maison 219 rue Principale (aujourd'hui 705)
1928.gada 10.janvāris: [marriage event] (ar Juliette Poulin) - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Dispense de deux ban de mariage
1935.gada 16.maijs: [election] - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Élu maire par acclamation
Avoti (pirmsākums?): Journal Le Guide, St-Marie de Beauce. 17 mai 1935
1952.gada 30.novembris: Jubilé d'Argent de vie conjugale (ar Juliette Poulin) - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Voir article du journal 'Le Guide' de St-Marie de Beauce qui relate l'évènement le jeudi 4 décembre 1952
1960.gada 24.decembris: Nāve - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Source familiale
1960: Bēres - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

Avoti (pirmsākums?):
- persona(s): Musée Marius-Barbeau de Saint-Joseph, 21 mai au 17 septembre 2000 - Véritable médecin de campagne : Odilon Cliche.
- dzimšana, baptisms: Extrait de baptème Odilon Cliche
- ģimeni: Title: Beauce, Dorchester & Frontenac Counties Catholic marriages 1625-1946 Author: Frere Eloi-Gerard Talbot Publication: ISBN: 1-58211-190-0 Quintin Publications (extracted by Tom Edworthy-Mpls, MN) Repository: Media: Book Page: v3-33
- nāve: Source familiale

14 (Auguste Poulin 1909-1996)

Décédé probablement des suite à la maladie d'Alzheimer, Le couple Auguste et Pauline était sans enfant, ils étaient les propriétaires d'une boutique de souvenirs 'handicraft' Le Jarret Noir à leur domicile sur la route du Président Kennedy entre Vallée Jonction et St-Marie.

La boutique souvenir d'Auguste et Pauline occupait un site de choix sur un promontoire adossé à la rivière Chaudière. La spécialité de la boutique était l'artisanat québécois et canadien authentique, des artisans du bois, des sculpteurs de la région de St-Jean-Port-Joli, des peintres et céramistes (Céramique de la Beauce), des produits de la Compagnie de la Baie d'Hudson (couvertures et vêtements), de la porcelaine fine d'Angleterre dont une partie imprimée à l'effigie de la Boutique, de l'artisanat autochtone authentique Abénakis, Montagnais et Inuits (peaux de phoques). Ses principaux clients étaient des touristes américains qui utilisaint la Route Kennedy pour se rendre à Québec. Auguste possédait une terre boisée devant sa maison où il pratiquait le ski de fond et la raquette. Il est atteint de la maladie d'Alzheimer dès le début des années 80, en 1981 ses souvenirs sont déjà vagues sinon absents.

  • La résidence et boutique d'artisanat Le Jarret Noir.

  • Photos d'Auguste Poulin et de Pauline Leblond dans l'album photos des familles Poulin Genepoulin.
1909.gada 5.jūlijs: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1909.gada 6.jūlijs: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1938.gada 22.oktobris: [marriage event] (ar Pauline Leblond) - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Enregistrement de mariage 102309
1996.gada 27.janvāris: Nāve - Vallée-Jonction, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1996.gada 31.jūlijs: Bēres - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

Avoti (pirmsākums?):
- persona(s), dzimšana, baptisms: Acte de baptême (BanQ)
- ģimene: Enregistrement de mariage 102309

14-1 (Pauline Leblond 1910-1988)
Ses parents sont Cléophas Leblond et Armoza Ferland. Elle avait au moins une soeur, Juliette.
1910.gada 31.oktobris: Dzimšana - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Résidente à St-Marie-de-Beauce lors du recensement 1921
1. novembris 1910: Baptisms - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

Krustvecāki: x x
Krustvecāki: x x

1938.gada 22.oktobris: [marriage event] (ar Auguste Poulin) - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Enregistrement de mariage 102309
1988.gada 18.decembris: Nāve - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1988.gada 21.decembris: Bēres - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana: Résidente à St-Marie-de-Beauce lors du recensement 1921
- ģimene: Enregistrement de mariage 102309

15 (Lucien Poulin 1910-1957)
Décès: membre des Témoins de Jéhhova, aurait refusé transfusion de sang à l'hopital, suite à une appendicite.
1910.gada 28.oktobris: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1910.gada 30.oktobris: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1937.gada 27.maijs: [marriage event] (ar Thérèse Paradis) - Val d'Or, QC, Canada
1957.gada 12.janvāris: Nāve - Val d'Or, QC, Canada
Décédé d'une courte maladie

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana, baptisms: Acte de baptême (BanQ)

15-1 (Thérèse Paradis 1916-1988)
1916.gada 6.marts: Dzimšana - Morisset-Station, Les Etchemins, QC, Canada
1937.gada 27.maijs: [marriage event] (ar Lucien Poulin) - Val d'Or, QC, Canada
1988.gada 19.oktobris: Nāve

16 (Roch Poulin 1938-1961)

1 - Accomplissements

On disait de Roch Poulin, M.A., Université de Montréal, 1961 à l'âge de 23 ans, alors sous la pédagogie de Jean-Papineau Couture, qu'il était déjà un 'prodige' du piano.

Parmi ses quelques compositions on compte: (information fournie par la famille)

  • Fantasque solo pour piano, terminé en 1961, quelques mois avant son décès, il aurait eu le cahier avec lui au Lac à Beauce,
  • Rondo solo pour piano (1960 ou avant),
  • Fantaisie et extraits de 8 courtes pièces réunies en un cahier - Valse, Rêveuse, Valse 2, Apogée, Fée des étoiles, Rêverie et Finale - pièces retrouvées récemment à l'Université de Toronto - voir plus bas. .

En 1961, peu avant son décès il terminait sa licence en musique option piano à l'Université de Montréal avec comme thèse "L’œuvre vocale de Jean Papineau-Couture", (mémoire de licence 1961, Université de Montréal).

alternative description
  • Jean-Papineau Couture
Agrandir l'image. Oeuvre vocale de Jean-Papineau Couture 1960

  • Roch interprète Bach et Vivaldi lors d'un mariage
Agrandir l'image. Paru dans La Presse le 30-7-1960

Partitions - SUITE POUR PIANO

  • Quelques extraits de partitions écrites par Roch Il y a plus d'un an je demandais à la bibliothèque de l'Université de Toronto, département de musique de m'envoyer un document en leur possession concernant Roch. J'ai finalement reçu le papier en question:

Agrandir l'image. Demande de document

Voici la page titre du document et un extrait de la première page - il s'agit de 8 petites pièces écrites par Roch, vraisemblablement en 1960 :

Agrandir l'image. Page titre

Le document est disponible à ce [LIEN] [Doc.pdf].

Pièces de théâtre

Alors qu'il était étudiant au secondaire Roch a écrit des petites pièces de théâtre qu'il s'amusait à jouer avec ses complices de toujours, ses cousins Georges Cliche et Yvan Poulin. C'est ainsi que la maison de chez Robert Poulin, rue Legendre, se transforme en salle de présentation pour les pièces "La geurre aux belles-mères" et "Le neveu terrible", dont Simon Poulin à bien vaillamment fait le montage en format audio mp3 à lire avec tout lecteur mp3 ou directement sur l'ordinateur. On y entend Georges, Roch, Yvan (en Célestin le neveu), Jocelyne (la femme de Roch), Monette (la femme de Georges), Robert (narrateur et le voisin), et Michel Poulin le bébé qui intervient inopinément!

La Guerre aux Belles-Mères [Téléchargement et écoute]
Le Neveu Terrible [Téléchargement et écoute]

2 - Déces

Décédé par noyade au Lac à Beauce (La Tuque,Mauricie) novembre 1961 lors d'une promenade en canot sur le lac avec Yvan Poulin et autres amis. La corps n'a jamais été retrouvé.

Article du journal Le Nouvelliste avec photo du 7 novembre 1961 relatant les circonstances de l'accident à voir dans l'Album Genepoulin.

L'article se lit ainsi:

M. Roch Poulin se noie dans les eaux du Lac-a-Beauce à quelques milles de La Tuque
LA TUQUE — M Roch Poulin âgé de 23 ans, originaire de Val d'Or s'est noyé vers deux heures dimanche après-midi dans les eaux du Lac-à-Beauce, à environ 7 miles au sud-ouest de La Tuque. M.Poulin prenait place dans une embarcation avec quelques amis lorsque la tragédie s'est produite,
Il était en fin de semaine chez des amis de La Tuque. Il était le fle de Mme Veuve Lucien Poulin de Val d’Or et étudiant à l'Université de Montréal, Des parents et des amis ont entrepris, dimanche des recherches qui se sont poursuivies hier, mais sans résultat.
La tragédie est survenue alors que la victime prenait place dans un canot en compagnie de son cousin de Shawinigan, M. [Yvon] Yvan Poulin et de Mlle Pierrette Moreau et Luce Beaudet de La Tuque. Ils voguaient sur les eaux du Lac-à-Beauce alors qu'il y avait de la vague. Sur la demande Sur la demande de la victime on se dirigea vers une ile. Mais la victime, à un moment donné aurait tenté de changer de position dans le canot et c'est à ce moment que Roch Poulin fut projeté dans les eaux froides du lac. A cet endroit il y a une soixantaine de pieds de profondeur. Saisie par l'eau glacée, la victime n'aurait pu saisir les bouées que ses amis lu! ont lancé.
Devant l'éminence de la noyade son cousin [Yvon] Yvan Poulin se serait alors jeté à l'eau pour lui porter secours mais sans succès et il dû revenir à l'embarcation pendant que la victime coulait au fond du lac.
L'agent Romuald Noiseux en charge de la Sureté provinciale à La Tuque s'est rendu sur les lieux pour faire son enquête. Les recherches se poursuivent toujours et on espère retrouver le corps de la victime. Cependant ce lac est très profond. Des citoyens de La Tuque et des amis se sont joints à quelques parents qui fouillent le lac dans l'espoir de retrouver le corps de la victime.
  • Parution dans le journal La Presse suite au décès
Agrandir l'image. Texte paru dans La Presse le 6-11-1961

3 - Témoignages

3.1 - Témoignage de x x (Yvan) [recueilli le 04-12-2021]

Une histoire incroyable. Il semble que notre vie soit programmée le jour de notre naissance. Rock a été invité par une amie au chalet de ses parents sur une île du lac de la Beauce. Elle avait aussi une amie violoniste. Comme Rock n'avait pas de véhicule, il m'a contacté pour savoir si j'aurais la gentillesse de les conduire au lac. Pour résumer l'histoire, j'ai accepté. Une fois arrivés au lac, nous avons réalisé qu'il y avait de la glace tout autour du lac. Il y avait une cabane où les gens pouvaient louer des canoës, mais il n'y avait personne ce jour-là. Une des filles a dit, pas de problème, je connais le propriétaire, alors nous avons pris un des canoës garés dehors sur un grand support. Il y avait un pont flottant qui nous a aidé à embarquer et nous sommes partis tous les 4 en direction de l'île. Pas de gilets de sécurité car la cabane était fermée à clé. Les filles ont dit qu'elles savaient nager, donc pas de problème. Je savais que Rock était un bon nageur. Les 3 ont joué de la musique toute la journée pendant que j'explorais l'île et que je pêchais. J'avais aussi mon revolver de service avec moi, alors ils ont tous apprécié d'apprendre à tirer avec cet engin sur une cible dédiée. Vers 17 ou 18 heures, nous avons décidé de revenir, le vent s'était levé et nous devions faire face à des vagues de 2 pieds, c'était dangereux et effrayant mais nous n'avions pas de téléphone et il n'y avait personne sur le lac que nous pouvions voir. Nous nous débrouillions bien, Rock était à l'arrière et dirigeait le canoë, j'étais à l'avant et les filles au milieu. Je pagayais du côté droit et Rock du côté gauche, mais pour une raison quelconque, l'un d'entre nous a changé de côté, je ne sais pas trop qui, et l'élan a fait retourner le bateau. Nous nous sommes retrouver tous dans l'eau. Je revenais tout juste d'une formation à la GRC à Regina, où nous avions suivi un entraînement intensif sur les canoës pour secourir les gens placés dans de mauvaises situations comme celle-ci. Donc, ce que j'ai fait, c'est aller sous le canoë, le soulever hors de l'eau et le remettre à l'endroit. J'ai aidé les deux filles pour lesquelles je m'inquiétais à remonter dans le canoë. L'une des filles criait que Rock était en train de couler, alors je me suis retourné et j'ai commencé à nager dans sa direction. Le vent nous avait séparés d'au moins 40 pieds. Je regardais Rock qui se débattait en essayant de garder la tête hors de l'eau, quand je suis arrivé près de sa position, il avait disparu sous l'eau, alors j'ai plongé pour le suivre. Je le voyais descendre de plus en plus vite. Je suis allé aussi loin que possible en retenant mon souffle, environ 30 pieds, et j'ai touché le sommet de sa tête, mais il n'avait pas de cheveux. À ce moment-là, je prenais de l'eau et j'ai dû abandonner le sauvetage. Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé ensuite, mais je suis devenu aveugle et j'ai perdu tout moyen de me sauver. La première chose dont je me souvienne, c'est qu'une des filles me tenait par le col et me criait quelque chose. Heureusement pour moi, quelqu'un est arrivé avec un bateau à moteur pour me sortir de là. À ce moment-là, j'étais totalement paralysée par le froid et je ne pouvais plus bouger. Il y a beaucoup d'autres choses à dire, mais cela prendrait trop de place ici pour les développer. La recherche du corps. Le problème d'assurance pour la famille sans la récupération du corps. Mon problème avec la GRC causé par cet incident. L'hospitalisation d'une des filles. Ma responsabilité dans tout ca.
An unbelievable story. It seems that our life is programmed the day we are born. Rock was invited by a girlfriend to her parent’s cottage on an island on the lac a la beauce. She also had a friend violinist. Since Rock had no vehicle, he contacted me to see if I would be kind enough to drive them to the lake. To shorten the story, I accepted. Once we got to the lake, we realized that there was ice all around the lake. There was a shack where people could rent canoes but there was nobody there that day. One of the girls said, no problem I know the owner, so we took one of the canoes parked outside on a big rack. There was a floating deck that help us to embark and the 4 of us took off in direction of the island. No safety jackets because the shack was locked closed. The girls said they could swim, therefore no problem. I knew that Rock was a good swimmer. The 3 of them played music all day while I was exploring the island and fishing. I also had my service revolver with me so they all enjoyed learning how to fire the thing on a dedicated target. Around 5 or 6 PM we decided to come back, the wind had picked up and we were facing some 2-foot waves, it was dangerous and scary but we had no phones and there was nobody on the lake that we could see. We were doing ok, Rock was at the back steering the canoe and I was at the front, the girls in the middle. I was paddling on the right side and Rock on the left but for some reason one of us change sides not sure who and the momentum made the boat turn over. All of us in the water. I had just come back from the training in the RCMP and in Regina, we had tremendous training with canoes how to rescue people in bad situations like this. So, what I did was to go under the canoe, lift it out of the water and flip it back up. Help the two girls that I was worried about, back into the canoe. One of the girls was screaming that Rock was going under, so I turned around and started swimming in his direction. The wind had pushed us apart for at least 40 feet. I was watching Rock struggling trying to keep his head above water, when I got near his position, he had disappeared under so I dove in to go after him. I could see him going down and down really fast. I got as far as I could hold my breath, about 30 feet approx. and touch the top of his head but he had no hair. At that point, I was taking water and had to abandon the rescue. Not sure what happened next single I went blind and was losing all means of saving myself. The first thing I knew, one of the girls had me by the collar and screaming something at me. Fortunately for me, somebody showed up with a motorboat to get me out. At that point, I was totally paralyzed by the cold and I couldn't move. There is much more to it but it would take too much space here to elaborate. The search for the body. The insurance problem for the family without the body recovery. My problem with the RCMP caused by this incident. The girl's hospitalization.

3.2 - Témoignage de x x (Simon) [recueilli le 04-12-2021]

:Je me rappelle très bien quand le téléphone a sonné ce soir-là du 5 novembre 61, la famille autour de la table en train de souper, mon père se lève pour prendre l'appel et se met tout de suite à crier: non non non hein quoi Rock est mort, non non non Rock est mort... J'avais 10 ans et je n'ai plus jamais mangé de beans-à-la-perdrix(au menu ce soir-là) de ma vie, ça me lève le coeur. Rock était mon idole, mon modèle, un artiste, quelqu'un d'inspirant, sa mort dramatique m'avait vraiment traumatisé. Connaissant mon admiration pour son frère, Marjolaine m'a fera cadeau, plus tard, de sa bague en or que je porte parfois quand je joue de la guitare, en souvenir...
Agrandir l'image. Bague - photo Simon Poulin

4 - Lac-à-Beauce et noyade de Roch

Si on ne connait pas l'origine du nom du Lac-à-Beauce, on connait par contre sa profondeur et sa bathymetrie (topographie du fond et profondeur). Le lac est profond par endroit, soit environ 33m (près de 100 pieds) à son plus creux au centre du bassin dans la section Nord [voir la carte bathymétrique du lac]. Un autre bassin plus au Sud se creuse lui aussi à un peu plus de 30 m. de profondeur. La profondeur moyenne du lac est de 9.9 m. Le lac à Beauce est situé à une quinzaine de kilomètres au Sud du noyau urbain de la ville de La Tuque. Ce lac est d’environ 4,2 kilomètres de long dans le sens Nord-Sud, par plus de 1 kilomètre de largeur maximale.

Le lac est alimenté en eau par 3 tributaires principaux en sa partie Sud et Est qui prennent leur source principalement en deux lacs , le lac au Foin et le lac Galarneau, il se vide dans sa partie Nord par un seul cours d'eau, le ruisseau Beauce, en fait une petite rivière de décharge qui coule sur 3,5 kilomètres et se jette dans la rivière St-Maurice. Parce qu'on n'a pas retrouvé le corps de Roch après sa noyade une rumeur à circulé à l'effet que c'était un lac sans fond ou avec un exutoire au fond comme une baignoire; hors c'est faux, comme tous les lacs il a bien un fond et l'écoulement de l'eau se fait normalement par des entrées et sorties en surface bien que le renouvellement annuel de l'eau semble faible quoique selon Selon le Réseau de Surveillance Volontaire des Lacs [RSVL] il ne présente peu ou pas de signes d'eutrophisation. [voir la carte des arrivées et sorties d'eau du lac].

Le lac ne possède que deux véritables iles dont une seule est habitée (chalets), elle se trouve dans la section Sud du lac, c'est l'ile mentionnée dans le témoignage d'Yvan (communément nommée Ile aux Roches). Si l'on examine la carte bathymétrique on s'aperçoit que cette ile filiforme et rocheuse est dans une partie très peu profonde du lac mais assez près plus au Nord il se creuse une fosse de 16 m. D'après le récit il se peut que le corps de Roch ait pris cette direction, soit vers le bassin profond de 16 m. distant d'environ 0.20 km de l'ile, soit celui profond de 30 m. à environ 0.5 km de l'ile. Dans un cas comme dans l'autre, et surtout s'il s'agit du bassin de 30 m. la profondeur importante et sans doute des conditions de recherches défavorables en novembre peuvent expliquer pourquoi on a pas retouver le corps, surtout que les moyens de l'époque pour repêcher des personnes noyées n'étaient pas ceux d'aujourd'hui. Au fond du bassin de 30 m. le corps de Roch a pu s'accrocher à des branches et y rester. A une profondeur de 30 m. il fait totalement noir, c'est terriblement froid et les plongeurs ne s'y rendent pas sans un équipement très spécialisé.

  • A consulter :
- la carte bathymétrique du lac [document PDF de deux pages],
Agrandir l'image. Carte de la profondeur d'eau

-la carte topographique pour la portion du lac abritant l'ile (indiquée par une flèche rouge)
Agrandir l'image. Portion sud du lac où se situe l'ile l'ile

-Arrivées et sorties d'eau du lac
Agrandir l'image. Écoulement de l'eau

1938.gada 16.jūlijs: Dzimšana - Val d'Or, QC, Canada
1938.gada 20.jūlijs: Baptisms - Val d'Or, QC, Canada
Paroisse St-Sauveur les Mines
Avoti (pirmsākums?): Registre Baptêmes du Fonds Drouin
1961.gada 5.novembris: Nāve - Lac-à-Beauce, La Tuque, Mauricie, QC, Canada
Le déroulement de l'accident (très approximatif) et noyade est raconté dans l'article de journal. Par ailleurs, l'origine de ce nom Lac-à-Beauce et le cas échéant, sa signification n’ont pu être déterminées jusqu’à maintenant. La Commission de toponymie invite toute personne détenant une information sur l'un ou l'autre de ces aspects à lui en faire part.
1961.gada 12.decembris: Bēres - Val d'Or, QC, Canada
Funérailles à Val-d'Or (Bourlamaque, St-Joseph)
Avoti (pirmsākums?): Généalogie Abitibi Temiscamingue consulté le 27-01-2020

Avoti (pirmsākums?):
- baptisms: Registre Baptêmes du Fonds Drouin
- bēres: Généalogie Abitibi Temiscamingue consulté le 27-01-2020

18 (Thérèse Poulin 1911-2000)

L'avis de décès public de Thérèse Pouilin paru dans le journal Le Soleil : (copie papier)
Lien : Avis de décès de Thérèse Poulin

À l’hôpital Laval, le 20 novembre 2000, à l’âge de 88 ans et 11 mois, est décédée dame Thérèse Poulin, épouse en premières noces de feu monsieur René Dallaire, en secondes noces de feu monsieur Jean-Charles Denis. Elle demeurait à l’Ancienne-Lorette. Selon ses volontés, elle a été confiée au crématorium. Un service sera chanté, en présence des cendres, le jeudi 23 novembre, à 14h, en l’église Ste- Marie de Beauce, où la famille vous accueillera et de là au cimetière paroissial, sous la direction de la Coopérative funéraire de l’Anse 280, 8e Rue Québec Elle laisse dans le deuil ses enfants, Andrée (feu Paul M. Archambault), Jean-Paul (Louise Roy), Pierre (Jeannine Plourde), Jacques (France Béland), Josette, Luce (Patrick Gourdeau), Francine (Michel Ruel) et Marie (Jacques Leclerc); ses dix-huit petits-enfants; ses dixhuit arrière-petits-enfants; sa soeur Louise Poulin (Charles Whittaker); ses bellessoeurs: Thérèse Boivin (feu Robert Poulin), Thérèse Beaulieu (feu Henri Poulin); ainsi que ses neveux, nièces, cousins, cousines et ami(e)s.

1911.gada 4.decembris: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1911.gada 8.decembris: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1933.gada 17.aprīlis: [marriage event] (ar René Dallaire) - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1957.gada 6.jūlijs: [marriage event] (ar Jean-Charles Denis) - Québec, QC, Canada
Mariés à l'église/paroisse Jacques-Cartier de Québec. Jean-Charles habitait au 69 rue d'Aiguillon avant le mariage et Thérèse demeurait au 138 rue St-François E., qui fût l'adresse du couple après mariage. Jean-Charles était célibataire.
Avoti (pirmsākums?): Enregistrement de mariage
2000.gada 20.novembris: Nāve - Québec, QC, Canada
2000.gada 23.novembris: [cremation] - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Avis de décès ci-inclus

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana, baptisms: Acte de baptême (BanQ)
- ģimene 2: Enregistrement de mariage
- [cremation]: Avis de décès ci-inclus

18-1 (René Dallaire 1907-1950)

René est 'syndic autorisé' lors de la naissance de son premier enfant, x x, à Rouyn le 24 septembre 1933 (inscription sur l'acte de naissance). Andrée sera le seul enfant de la famille né en Abitibi. Pour quelle raison le couple s'est-il installé à Rouyn, c'est un inconnu pour l'instant. Il aura peut-être occupé plus tard un emploi de sténographe à la cour de Rouyn ou appris ce métier à Québec? Toujours est-il qu'on le retrouve à Québec dès la naissance de son deuxième, x x, à l'automne 1934 - peut-être est-ce donc dans cette ville qu'il aura appris la sténographie, métier qui provoquera un retour en Beauce, à Saint-Joseph, pour y occuper le poste de sténographe officiel à la cour du Palais de Justice. Il exercera ce métier jusqu'à son décès le 3 mars 1950. Henri Poulin, son beau-frère, sera son remplaçant à la Cour dès la même année et jusqu'à son décès en 1958.

Funérailles de René Dallaire - article du journal Le Guide de Sainte-Marie

1907.gada 6.jūlijs: Dzimšana - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): BMS 2000 / Drouin (les deux dates diffèrent = 1907 est la date Drouin)
1933.gada 17.aprīlis: [marriage event] (ar Thérèse Poulin) - Sainte-Marie, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1950.gada 27.februāris: Nāve - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Drouin
1950.gada 3.marts: Bēres - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): BMS 2000

Avoti (pirmsākums?):
- persona(s): Enregistrement de mariage
- dzimšana: BMS 2000 / Drouin (les deux dates diffèrent = 1907 est la date Drouin)
- nāve: Drouin
- bēres: BMS 2000

18-2 (Jean-Charles Denis 1911-1977)

Avis de décès:

description

1911.gada 17.aprīlis: Dzimšana - Québec, QC, Canada
Né possiblement dans le quartier St-Sauveur. Né en 1912 selon l'acte de mariage, baptisé en 1911 selon l'acte de baptême.
Avoti (pirmsākums?): Enregistrement de mariage
1911.gada 17.aprīlis: Baptisms
Baptisé en 1911 selon l'acte de baptême. Né en 1912 selon l'acte de mariage.
Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême
1957.gada 6.jūlijs: [marriage event] (ar Thérèse Poulin) - Québec, QC, Canada
Mariés à l'église/paroisse Jacques-Cartier de Québec. Jean-Charles habitait au 69 rue d'Aiguillon avant le mariage et Thérèse demeurait au 138 rue St-François E., qui fût l'adresse du couple après mariage. Jean-Charles était célibataire.
Avoti (pirmsākums?): Enregistrement de mariage
1977.gada 14.marts: Nāve - Québec, QC, Canada
Voir l'avis de décès inclus
Avoti (pirmsākums?): Avis de décès
1977.gada 17.marts: [cremation]
Photo pierre tombale disponible
Avoti (pirmsākums?): Avis de décès et pierre tombale au cimetière Belmont, Québec. QC.

Avoti (pirmsākums?):
- persona(s), dzimšana, ģimene: Enregistrement de mariage
- baptisms: Acte de baptême
- nāve: Avis de décès
- [cremation]: Avis de décès et pierre tombale au cimetière Belmont, Québec. QC.

27 (Anonyme Poulin 1912-1912)
1912.gada 23.jūnijs: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Identifié comme 'enfant' sur l'acte de décès (sexe mon déterminé)
1912.gada 23.jūnijs: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Non baptisé mais ondoyé à la maison par le Dr F-Xavier Lécuyer
Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême
1912.gada 23.jūnijs: Nāve - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Décédé aussitôt après la naissance
Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)
1912.gada 24.jūnijs: Bēres - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Inhumé au cimetière de St-Odilon
Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)

Avoti (pirmsākums?):
- baptisms: Acte de baptême
- nāve, bēres: Acte de décès (BanQ)

28 (Rachel Poulin 1913-1913)
Parain et marraine, Richard Rancours et son épouse Caroline Parent
1913.gada 24.marts: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1913.gada 25.marts: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1913.gada 25.marts: Nāve - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1913.gada 27.marts: Bēres - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana, baptisms: Acte de baptême (BanQ)
- bēres: Acte de décès (BanQ)

29 (Anonyme Poulin 1914-1914)
1914.gada 4.janvāris: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)
1914.gada 5.janvāris: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Non baptisé mais ondoyé à la maison par le médecin (non spécifié)
Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)
1914.gada 5.janvāris: Nāve - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Décédé aussitôt après sa naissance
Avoti (pirmsākums?): Acte de baptême (BanQ)
1914.gada 5.janvāris: Bēres - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Non baptisé mais ondoyé par le médecin (non identifié)
Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana, baptisms, bēres: Acte de décès (BanQ)
- nāve: Acte de baptême (BanQ)

30 (Henri Poulin 1915-1958)

1 - En Mauricie

alternative descriptionHenri Poulin et collègues de travail aux bureaux de la C.I.P. à Rivière du Milieu, en Mauricie, 1937

Vers 1936 Henri au début de la vingtaine obtient un emploi de commis pour la C.I.P., la Compagnie Internationale de Papier, qui exploite une grande partie de la forêt en Mauricie en y tenant plusieurs camps forestiers de même qu'une importante papetière à La Tuque. C'est à Rivière-du-Milieu (carte) près du (Lac Mékinac) qu'il occupe son premier emploi lorsqu'il fait la connaissance de Thérèse Beaulieu dans l'hotel et magasin général que tient son père Ubald à St-Joseph-de-Mékinac (maintenant Trois-Rives). Il la fréquente un an et l'épouse le 3 août 1939, le contrat de mariage est signé à St-Tite la veille. Plusieurs photos de l'album le montre à cet endroit avant et tout juste après son mariage dont celle-ci aux bureaux de la C.I.P. à Rivière-du-Milieu. Au moment de son mariage Henri est Chef de district pour la C.I.P.

En 1939 encore la guerre éclate et Henri passe des examens médicaux à La Tuque pour l'armée canadienne. Compte tenu de l'état de son coeur, une malformation congénitale à la naissance selon Thérèse, il est déclaré inapte au service militaire actif mais fait quand même partie de la réserve (en sa partie civile). Après cette première halte en Mauricie et son mariage avec Thérèse, la plus belle fille de Mékinac, le travail l'amène dans la municipalité de La Bostonnais (Haut St-Maurice) situé à 11 km au nord de La Tuque en direction du Lac St-Jean. Yvan est né à l'hôpital de La Tuque. Deux ans plus tard Henri s'amène à Dessane , un poste isolé de la C.I.P. accessible que par le train à quelques 60 km de La Tuque en direction nord vers Senneterre en Abitibi. Il y habitent une petite maison sur le bord de la voie ferrée à Dessane, Yvan a 2 ans.

La petite famille est installée depuis moins de deux années à Dessane quand Thérèse est hospitalisée à Québec pour y subir une opération (ovaires). Alors qu'elle est en convalescence chez ses beaux-parents à St-Marie de Beauce, Henri quitte son emploi à la C.I.P. pour s'établir en Beauce sa région natale.

2 - En Beauce

Henri aura fait la presque totalité de ses études à St-Marie, jusqu'à la fin du collège et c'est peu de temps après qu'il quitte la région pour un emploi en Mauricie et y trouver son épouse. En Beauce, le couple tout juste arrivé de Dessane en Haute Mauricie s'installe à St-Marie chez les parents d'Henri qui y tiennent un hôtel, puis dans dans un appartement à proximité. Henri occupe alors un emploi à la Commission des Prix, un organisme gouvernemental qui fixe les prix et le rationnement de la nourriture en période de guerre, guerre qui rappelons-le a été déclarée dans l'année même, il fréquente régulièrement le mess des officiers de la municipalité - voir les photos de cette époque dans l'Album Photos, dont celle-ci . Je passe sous silence (voir le témoignage de Yvan plus bas) une courte période où Henri se serait lancé en affaire avec un partenaire à St-Marie dans la confection d'habits militaires pour l'armée canadienne, probablement un contact établi au mess des officiers. Yvan a 3 ans et surprise, France naîtra dans cette municipalité alors que l'opération de Thérèse devait la laisser possiblement stérile, nous sommes en 1944.

alternative description Maison de la rue Legendre à St-Joseph de Beauce vers 1945-53
En ~1945 Linière et Albertine vendent l'hôtel de St-Marie et achètent une maison à St-Joseph, celle dont héritera plus tard x x le plus jeune de leur enfant. En 1946 le couple Henri/Thérèse et leurs deux enfants établis à St-Marie depuis 2 ans déménagent à St-Joseph sur la rue Legendre, Henri avait peu de temps auparavant (fin 1943) débuté un nouvel emploi au bureau régional de la Shawinigan Water and Power de St-Joseph - photo de groupe de la SWP , alors que pendant les jours de semaine il pensionnait chez sa soeur mariée Odilon Cliche. Il demeurent environ 5 ans dans la maison de la rue Legendre (vendue 1000$ à Robert son frère) avant d'acheter pour 1200$ la maison sur l'avenue du Palais à l'été 1953 (1) - cette maison parmi d'autres photos dans l'Album Photos. Ce sera leur dernier pied à terre en Beauce. En 1950 Henri est sténographe officiel au Palais de Justice de Saint-Joseph en remplacement de René Dallaire qui exercera ce métier jusqu'à son décès le 3 mars 1950. Il travaille encore à temps partiel pour la SWP et s'occupe à son nouveau passe-temps préféré, la philatélie, sans doute motivé par la quantité de lettres et colis postés au Palais de Justice; à cet effet il tient un petit commerce de vente et échange de timbres, le 'Marquette Stamps' qui l'occupe à son domicile et de mémoire, les dernières années, dans un local sous le bureau de poste nouvellement construit rue du Palais tout à côté de la pharmacie Cliche. Nicole, Richard et finalement Bernard s'ajoutent à la famille et pour ces dernières années à St-Joseph son travail de sténographe l'occupe à plein temps, il occupe alors un bureau dans l'édifice municipal de la ville . Il a de grands projets de rénovations pour la maison mais décède subitement à l'hiver 1958.

alternative description Maison familiale Henri et Thérèse, de 1953-1959
Henri est décédé chez lui d'un infarctus le 26 décembre 1958 au soir - on dira alors qu'il aura trop pelleté durant cette soirée fatidique, qu'il croyait avoir une indigestion... chose certaine, tous ceux présents dans la maison l'auront entendu tomber sur le plancher terrassé par par une 'crise de coeur'. C'est la panique, on appelle le docteur Odilon Cliche, son beau-frère qui demeure tout près, mais malgré les longues minutes qui suivent à lui fournir de l'oxygène et à pratiquer pour quelques uns à tour de rôle les massages et la réanimation cardiaque rien n'y fait, Henri ne reviendra pas. La soirée prend évidemment l'allure du plus triste Noël à vie pour la famille. Quelques mois après sa mort, la maison est vendue et la décision est prise, Thérèse et ses 5 enfants prendront la route de la Mauricie, vers la ville de Shawinigan pour y retrouver sa soeur mais le plus important, pour y dénicher un emploi. Elle y sera institutrice jusqu'à sa retraite. Nous sommes en juillet 1959 et la vie en Mauricie débute pour la famille encore sous le choc.

  • Voir d'autres photos d'Henri dans l'album photos de Genepoulin.
  • Note 1. J'ai cette information de Isabelle Cliche car je serais né rue Legendre à l'hiver 53.

3 - Témoignage

3.1 - Témoignage de Yvan Poulin

Plus haut on parle de Dessanne ... Je me rappelle que Henri après une tempête de neige était monté sur le toit de la maison avec moi pour dégager le toit. Il m'a jeté en bas sur le banc de neige et Thérèse criait au meurtre parce qu’apparemment j'avais disparu. Ça je m'en rappel très bien, pas croyable quand même, j’avais deux ans d’après note mère.

Chasse - Henri et Emery Twyman allaient à la chasse à à la perdrix tous les automnes, leur gibier préféré était la perdrix mais aussi l’ours pour les peaux qui se vendaient très cher aux encans et l'orignal. J’ai l‘impression que c’est Emery qui a convaincu Henri de venir travailler à La Tuque étant donné qu’il manquait de main d’oeuvre. Henri aurait connu Emery durant la guerre mais comment exactement je ne sais pas [NDLR Emery était le conjoint de Lucille Poulin, soeur de Thérèse, donc il a pu connaître Henri lors du mariage de celui-ci et de Thérèse en 1938 ou même avant]. Emery dessinait les routes à franchir pour la CIP, il était toujours dans la forêt. Photo d'Yvan avec Emery Twyman au retour d'une chasse à l'orignal .

Sainte-Marie de Beauce - A tous les Noël, oncle Auguste Poulin et sa femme (tante) Pauline venaient à la maison pour le réveillon. Henri et Auguste buvaient du 'whisky blanc', Henri fumait la cigarette et Auguste avait sa légendaire pipe. Henri aimait la mécanique et m’achetait le fameux jeu Mécano à tous les Noël. Il avait même bâti la tour Eiffel en modèle réduit qui étai plus haute que moi à cet époque.

La manufacture d’habits a Sainte-Marie - [NDLR Thérèse et Henri de retour en Beauce] J'avais alors 5 ans. Il y avait plusieurs femmes, des moulins à coudre et une grande table pour tailler les vêtements et c’est là que moi j’ai fait une bévue monumentale en démarrant la machine à tailler qui avait une grande lame de rasoir de peut-être de 8" de long. En démarrant, la machine a tombé tout près de moi sur le plancher et tous le monde s’est mis à crier et ça m’avait traumatisé et Thérèse m'a mis en pénitence dans le petit coin! Henri a dû fermé la manufacture à cause du manque de fil qui était devenu très rare et même impossible à trouver durant la guerre.

Quelques années plus tard la maison de l'oncle Auguste a passé au feu en plein hiver par une température dans les -30° F. L’eau gelait à mesure qu’elle frappait la maison - la maison fût une perte totale, un problème électrique apparemment. Tante était à l’hôpital durant cette période pour raison de tuberculose et Auguste a demeuré avec nous pendant quelques temps. Les deux frères ont fait du vin, une douzaine de bouteilles qui ont toutes explosées environs 4 mois plus tard dans une chambre à coucher. Un vrai dégât, Thérèse n’était pas contente et mois non plus, mes jouets étaient tous là.

Nous demeurions a Ste-Marie et Henri travaillait à St-Joseph et ça pendant deux années. Tous ça est bien mentionné plus haut dans les autres commentaires. Auguste Poulin est parti et je crois que c’est là qu’il a commencé son commerce de souvenirs "Handycraft" dans une maison achetée entre Sainte-Marie et Vallée-Jonction. [NDLR c'est donc cette maison qu'on a connu pour y être souvent aller et devenue Boutique Le jarret Noir ]

Pendant qu’Henri travaille à St-Joseph (semble t-il grâce à Odillon Cliche), il rencontre Robert Cliche, avocat, qui lui fait mention que le palais de justice de St-Joseph aurait éventuellement besoin d’un sténographe. Intéressé, Henri prend des cours par correspondance pendant deux ans et obtient son diplôme. [HDLR : Henri devient officiellement sténographe officiel suite au décès de René Dallaire tel que déjà mentionné]. Sur cette photo on aperçoit Henri (de dos) accompagné de Robert Cliche et quelques autres personnes lors d'une 'cabane à sucre' en 1953.

Maison sur la rue Legendre - Henri adorait les animaux et bâtit des cages à chinchillas afin d'en faire le commerce. Les cages étaient très bien construites d’après des plans qu’il fait venir des USA. Le projet n’a jamais eu lieu dû à la rareté et au prix exorbitant demandé pour seulement un coupe de ces petite bêtes. Il s’est retourné vers des lapins très rare qu’il importait des USA. Les "géants des flammes" était sa race préférée, tous très beaux avec une fourrure blanche immaculée. La partie a droite de la maison est l’endroit ou il fait l’élevage [NDLR : là ou plus tard son frère Robert établira un élevage de perruches]. Durant cette période moi j’allais au collège a St Joseph et avait comme ami Adrien Ouellette [ Décès Adrien-Ouellette 2023 ] et son frère Jean-Pierre. Henri a une voiture Chevrolet 1947 qui était très robuste et pesait supposément 3 tonnes; la tôle était tellement épaisse qu’il était difficile d’y percer un trou. Avec cette voiture il venait me chercher à Jackman à tous les Noël (alors que j'étudiais en Nouvelle-Écosse), seul même parfois, dans de grosses tempêtes de neige. Plus tard il s'achète une voiture neuve, une Studebaker Commander 4 portes à 8 cylindres, un vrai bolide.

Période difficile - Un jour la soeur principale du couvent tout près de notre maison (rue Legendre) est venue se plaindre que je volais des pommes dans leur verger. Après le départ de la soeur, Henri pris une chaise de cuisine en bois, l'a fracasse sur le plancher pour ensuite m’attraper par le bras et me battre avec un barreau tout le long en montant l’escalier du deuxième. Ma mère dans tous ses émois se mit à pleurer et à traiter Henri de sauvage. Elle appelle le Dr Odilon Cliche pour lui raconter l’incident et dans un rien de temps il était a la maison pour m’examiner. J’étais couché par terre lorsqu'il est arrivé. Il m’a amené à son office pour prendre des rayons x puis chez-lui et tante Juliette a pris soin de moi. Oncle Odilon était furieux de voir à quel point j’étais amoché, ma rotule gauche déplacée et le genou plein d’eau, des coups reçus partout sur le corps. J’ai appris par la suite que Thérèse a appelé sa soeur Lucille Beaulieu à Shawinigan et aurait dit à la famille qu’elle ne voulait plus vive avec Henri. Il s’est passé beaucoup de chose que je ne comprenais pas et je m'étais retirer à l'écart. Je ne pouvais plus marcher et j'ai manqué l'école pendant une semaine. Pour apaiser la situation Henri s’est absenté de la maison pendant un bout de temps et restait avec son frère Auguste, je ne sais pas trop où. Éventuellement les chose se sont replacées avec l'aide de tous les frères et soeurs d'Henri qui contribuaient à réparer la situation avec Thérèse. Il faut dire que ma mère me gâtait beaucoup et cela semble-t-il ne plaisait pas à mon père. Il a refait une colère semblable plus tard l’orque je fis un autre mauvais coup pendable. Il s’est retenu de me battre mais il était fou de rage. On m'a raconté plus tard que mon père vivait une période difficile au travail avec beaucoup de pression.

Agrandir l'image.Michel et Georges Cliche et Yvan en route pour Church Point
Voila une des raisons pour laquelle il m’a envoyé étudié en Nouvelle-Écosse alors que mes parents n’avaient pas les moyens. Il disait tout le temps que j’avais besoin de discipline. L'oncle Odilon lui a offert de payer pour ma première année et il a accepté. Aussi, George mon cousin et moi étions comme deux frères et il a demandé a son père de faire en sorte que je puisse aller avec lui au collège à Church Point .

J’ai eu de très bons moments avec mon père quand même avant tous ces évènement. Il m'amenait à la pêche sur de très beaux lacs privés plein de belles truites arc-en-ciel et j’étais très heureux avec lui. On le voit ici accompagné d'Odilon lors d'une de ces parties de pêche photo . Il tapait tous les procès lui-même à la machine sur une Underwood qui sonnait à chaque fois que le rouleau atteignait la limite à droite. Il était très rapide sur cette machine, 70 mots à la minutes sans faute ou presque. Tout était écrit sur un stencil que moi et ma mère insérions sur une machine à faire des copies. Chaque procès était transcris en douze copies et pouvait contenir jusqu’à deux mille pages ou parfois plus.

Je dois mentionner que mon père, pour se faire pardonner du malheureux évènement mentionné plus haut m’a acheté un beau vélo de course à 8 vitesses. Le plus beau vélo du village, tout le monde en était jaloux, y compris mon cousin Georges. Trois semaines plus tard il fut volé sur la galerie derrière la maison. Il a été retrouvé ainsi que le voleur un mois plus tard par l'oncle Robert Poulin (NDLR : Robert occupait alors un poste à la police provinciale - photo ).

Auguste, Henri et Robert n'assistaient jamais aux messes du dimanche. Ils restaient sur le perron de l’église et fumait tout en parlant. Les femmes croyaient les hommes religieux, finalement ça faisait l'affaire de tout le monde.

Anecdote : C’était un beau dimanche matin de printemps, la neige fondait et moi et mes amis avons eut l’idée de construire un barrage de glace et de neige tout au haut de la rue Legendre ou nous habitions. L’eau s’accumulait très vite. L'idée était d’attendre les gens revenant de la messe et pendant qu’il remontait la côte à pied nous allions ouvrir le barrage. Il fallait le voir pour le croire! Les ptits vieux sur le cul étaient emportés vers le bas et nous tous au haut on riait comme des fous. Voila pourquoi Henri perdait patience avec moi. Je n’arrêtais jamais de faire des coups pendables.

Pendant plusieurs années je n’eut plus aucune conversation avec mon père. Pour moi c’était fini et j’ai pensé même le tuer tellement je le détestait. Mais étant jeune s’était mois que ne comprenait rien aux difficultés de mes parents. Ma mère n’aimait pas France (à ce que je sache) mais Henri l’adorait. Elle ne voulait plus d’enfants, je l’ai entendu dire plusieurs foi. Mais la religion de l’époque étant ce qu'elle est contrôlait tout, et c’est comme ça que nous avons eut une assez grande famille quand même.

- France s’ait casser un jambe en tombant dans un trou qu’on creusait en face de la maison, d'une profondeur de 7 ou 8 pieds pour y installer un tuyau d’égout en direction du couvent des soeurs.

- Les 'débacles' énormes, le feu de la coopérative sur la rue principale en haut de village.

- Le fameux 'gargorine' de l’oncle Robert - le saut en parachute truqué pour faire peur au spectateurs (anecdote mentionnée dans le livre de Simon Poulin).

- L’usine de portes et châssis où mon père m’a envoyé travailler parce qu’il connaissait le propriétaire.

Je pourrais écrire un livre tellement il s’est passer des choses incroyable à St Joseph.

  • Propos recueillis en septembre 2023

3.2 - Actes et Avis

  • Acte de naissance Henri Poulin, 1915, St-Odilon de Cranbourne.
    acte naissance henri
  • Acte de mariage Henri Poulin & Thérèse Beaulieu, 1939, St-Joseph de Mékinac.
    acte mariage henri
  • Avis de décès paru dans le Journal le Soleil et L'action Catholique le 29 décembre 1958

alternative description


4 - Photos

1915.gada 27.maijs: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Ac
Avoti (pirmsākums?): Extrait de baptême paroisse St-Odilon, comté de Dorchester (notaires Taschereau et Allard)
1915.gada 28.maijs: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

Krustēvs: Georges Garneau 1854-1943, Maire Saint-Joseph de Beauce
Krustmāte: Henriette Garneau 1890-1982

Baptisé par le prêtre J.E. Donalson. Les parrains marraines sont Georges Garneau et sa soeur Henriette Garneau.
Avoti (pirmsākums?): Extrai de baptême paroisse St-Odilon, comté de Dorchester.
1939.gada 3.augusts: [marriage event] (ar Thérèse Beaulieu) - Saint-Joseph-de-Mékinac, Trois-Rives, Mauricie, QC, Canada

Liecinieks:a:-u: Ubald Beaulieu 1878-1951
Liecinieks:a:-u: Linière Poulin 1874-1949
Liecinieks:a:-u: x x
Liecinieks:a:-u: Robert Poulin 1922-1989
Liecinieks:a:-u: Odina Hémond 1885-1955

Contrat de mariage établi sous le régime de séparation de biens et signé à St-Tite à l'office du notaire Philippe Germain le 2 août 1939. Le mariage à l'église de St-Joseph de Mékinac est officié par le prêtre J.A. Mongrain.Autres témoins à la signature du contrat: Eddy Gallagher.
Avoti (pirmsākums?): Contrat de mariage notaire Philippe Germain
1958.gada 26.decembris: Nāve - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Décès: maladie du coeur (infarctus), possiblement pour raison de malformation au coeur,une malformation congénitale. Photo: Henri Poulin 1941
Avoti (pirmsākums?): Généalogie Québec - Institut généalogique Drouin
1959 janvāris: Bēres - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

Avoti (pirmsākums?):
- persona(s): Thérèse Beaulieu
- dzimšana: Extrait de baptême paroisse St-Odilon, comté de Dorchester (notaires Taschereau et Allard)
- baptisms: Extrai de baptême paroisse St-Odilon, comté de Dorchester.
- ģimene: Contrat de mariage notaire Philippe Germain
- ģimeni: Contrat de mariage
- nāve: Généalogie Québec - Institut généalogique Drouin

30-1 (Thérèse Beaulieu 1918-2016)

1 - En Mauricie

alternative description Thérèse Beaulieu debout sur la Ford de son père Ubald, vers 1925.

Contrairement aux 4 enfants précédents du couple Ubald Beaulieu/Odina Hémond nés à Sainte-Flore, Thérèse voit le jour à St-Joseph-de-Mékinac, ce coin de pays de la Mauricie qui se faisait durement à coups de haches et de pioches sur des terres de roches. Situé au nord de Shawinigan, la mission fût fondée en 1885. En l'an 1939 le village comptait 350 personnes. Institutrice à l'école de St-Joseph de 1936 à 1939 Thérèse obtint son brevet d'enseignement en 1935 d'une école Normale de Pointe-du-Lac (Trois-Rivières) lorsqu'elle y fut pensionnaire pendant 4 ans, à l'age de 11 ans a 15 ans (1933-34).

Ses parents tiennent commerces au village, il est aubergiste, on peut dire hôtelier, propriétaire du magasin général et maître de poste. Elle rencontre Henri à l'hôtel de son père, il y vient comme 'chambreur' de passage vers son lieu de travail à Rivière-du-Milieu, à quelques dizaines de kilomètres au nord, et pour y faire des achats au magasin général.

Après son mariage célébré en 1939, qui aura vu une réception tenue à l'auberge de son père à St-Joseph-de-Mékinac puis à l'hotel du père d'Henri à St-Marie de Beauce quelques semaines plus tard, le jeune couple s'installe au village de la Bostonnais à une dizaine de km au nord de La Tuque en direction du Lac St-Jean où nait Yvan en 1940 (hôpital de La Tuque). Deux ans plus tard Henri est mobilisé aux bureaux de la C.I.P. à Dessane, lieu qui n'est accessible que par train à quelques 60 km au nord de la Tuque, il y est chef de secteur et la petite famille est à ses côtés. Dans ce Haut St-Maurice ils habitent à l'écart, un peu perdu en forêt, une petite maison sur le bord de la voie ferrée et Yvan a presque 2 ans lorsque Thérèse est souffrante et demande à être hospitalisée. Elle le sera à l'hôpital Hotel-Dieu de Québec pour y subir une opération des ovaires.

2 - En Beauce

alternative description Thérèse, quatre de ses enfants, France, Yvan, Nicole et Richard, Bernard n'étant pas encore né, et amis attablés (Georges Cliche et Adrien Ouellette à la gauche de France) dans la cuisine de la maison de l'avenue du Palais à St-Joseph de Beauce en 1954
Alors qu'elle est en convalescence chez ses beaux-parents à St-Marie de Beauce, Henri quitte son emploi à la C.I.P pour s'établir en Beauce sa région natale. Ils y habitent d'abord St-Marie dans un logement loué au père d'Henri puis à St-Joseph. Ils y demeurent jusqu'à la mort d'Henri à l'hiver 1958 (voir l'historique de Henri Poulin pour les détails).

3 - Retour en Mauricie

Quelques mois plus tard, à l'été 1959, Thérèse et ses 5 enfants quittent la Beauce pour aller s'établir à Shawinigan, région natale de Thérèse et de la famille Beaulieu; en l'occurrence Thérèse y retrouve sa soeur Lucille à Shawinigan et son frère Bernard à St-Joseph de Mékinac. Dès 1961 elle sera enseignante à l'école St-Jude de Shawinigan, elle n'a en main qu'un Brevet Élémentaire d'enseignement obtenu en 1934-35 et possède très peu d'expérience comme institutrice; une premier contrat d'engagement avec la Commission des Écoles Catholiques de Shawinigan fait état d'un salaire de 3000$ pour l'année scolaire 1961-62. A titre comparatif, son salaire d'enseignante sera de 25 980$ pour l'année scolaire 1981-82 après plusieurs études collégiales et post-collégiales faites à Shawinigan et l'obtention d'un Brevet "A" en décembre 1972. Elle poursuivra l'enseignement dans des écoles de Shawinigan au niveau primaire jusqu'à sa retraite en 1983, on compte ainsi les écoles St-Jude, St-Pierre, Immaculée Conception, St-Maurice et St-Croix, des photos de classe de chacune sont montrées dans l'Album Photos .

alternative description Quartier de notre arrivée à Shawinigan en 1959 avec l'église St-Pierre et l'hôtel Cascades In de la Shawinigan Water and Power en avant-plan. Au fond, près de la rivière St-Maurice, l'Aréna et une école secondaire. Tout au fond à gauche était le complexe industriel de la Shawinigan Chemicals

A Shawinigan, ville industrielle à grand contraste avec la Beauce agricole, la famille occupe différents logements dans la paroisse St-Pierre dont le premier en 1959 sur la rue Hemlock (1352 rue Hemlock). Puis la vie suit tranquillement son cours jusqu'à ce que les enfants se dispersent peu à peu au fil des ans pour les études ou le travail, Yvan à Montréal et maintenant à Niagara ON, France à Sorel et maintenant à Montréal, Nicole à Trois-Rivières, Richard à Montréal et maintenant Québec et enfin Bernard à Québec puis maintenant Trois-Rivières.

[texte suivant à mettre à jour] Thérèse habite actuellement Trois-Rivières dans une résidence pour personnes âgées. Thérèse qui a eu 97 ans au 18 octobre 2015 est la plus vieille personne encore vivante répertoriée dans la présente Généalogie des "Poulin et alentours". Elle est suivie de Monette Boivin (conjointe de Robert Poulin - 89 ans le 18 avril 2012) et d'x x (fille de Juliette Poulin - 83 ans le 19 décembre 2012).

4 - Photos

On peut voir ces trois 'jeunesses' sur une photo prise lors d'un voyage en Beauce en 2010 IMG Agrandir :

Monette, Thérèse et Isabelle Agrandir l'image.
. D'autres photos : Grands-parents de Thérèse # Maison familiale (1929) qui par la suite fut la propriété de son frère Jean Beaulieu, a été transformée en Auberge et aujourd'hui vendue (2018). # École (no2) de rang ou enseigna Thérèse (1935) # Photo de famille Thérèse 2009, descendants et conjoint(e)s au 90ième anniversaire de naissance de Thérèse à Shawinigan .

5 - Avis de décès

alternative description Cendres de Thérèse Beaulieu Poulin, déposées au cimetière de Saint-Joseph de Beauce, le 18 octobre 2018

Au CIUSSS MCQ - CHAUR de Trois-Rivières, le 12 avril 2016, est décédée à l’âge de 97 ans Mme Thérèse Beaulieu, épouse de feu Henri Poulin, fille de feu Ubald Beaulieu et de feu Odina Hémond, demeurait à Trois-Rivières mais autrefois de Shawinigan.

La famille accueillera parents et ami(e)s au Complexe Funéraire Pellerin, succursale de Shawinigan, au 290 7e rue Shawinigan. Heure d’accueil: le samedi 16 avril jour des funérailles à partir de 11h. Les funérailles auront lieu à 13h en l’église St-Pierre de Shawinigan. L’ont précédée ses frères et sa sœur Xavier, Rolland, Bernard, Lucille et Alexandre. Une petite-fille, Line. Les cendres seront déposées au cimetière paroissial de Saint-Joseph de Beauce à une date ultérieure.

Elle laisse dans le deuil ses enfants : Yvan (Denise Labelle), France (Roger Comptois), Nicole (Marc Trépanier), Richard (Nicole Hogue) et Bernard. Ses petits-enfants : Johanne, Mélanie et Karine, Carole et Denis, Hugo, David et Samuel, Emmanuel, ses 7 petits-enfants, ainsi que plusieurs neveux, nièces, cousins, cousines et ami(e)s.

La famille désire remercier l'aimable personnel soignant de l'Unité des soins palliatifs du CIUSSS MCQ - CHAUR de Trois-Rivières pour les bons soins prodigués durant les quelques 20 jours où Thérèse y a résidé. Toute marque de sympathie peut se traduire par des dons à la Fondation RSTR (www.fondationrstr.com) à l'attention de l'Unité des soins palliatifs.

6 - Autres photos

  • Photos de Thérèse dans l'album photos Genepoulin.
1918.gada 18.oktobris: Dzimšana - Saint-Joseph-de-Mékinac, Trois-Rives, Mauricie, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de Naissance
1918.gada 23.oktobris: Baptisms - Saint-Joseph-de-Mékinac, Trois-Rives, Mauricie, QC, Canada
Baptisé par le curé de St-Roch, B. Veillet ptre
1925.gada 8.jūnijs: [confirmation] - Saint-Joseph-de-Mékinac, Trois-Rives, Mauricie, QC, Canada
J.B. ptre
Avoti (pirmsākums?): Extrait de baptême
1. augusts 1935: [education] Brevet Complémentaire d'enseignement au primaire - Trois-Rivières, Mauricie, QC, Canada
École Normale de Pointe-du-Lac
Avoti (pirmsākums?): Ministère de L'Éducation du Québec
1939.gada 3.augusts: [marriage event] (ar Henri Poulin) - Saint-Joseph-de-Mékinac, Trois-Rives, Mauricie, QC, Canada

Liecinieks:a:-u: Ubald Beaulieu 1878-1951
Liecinieks:a:-u: Linière Poulin 1874-1949
Liecinieks:a:-u: x x
Liecinieks:a:-u: Robert Poulin 1922-1989
Liecinieks:a:-u: Odina Hémond 1885-1955

Contrat de mariage établi sous le régime de séparation de biens et signé à St-Tite à l'office du notaire Philippe Germain le 2 août 1939. Le mariage à l'église de St-Joseph de Mékinac est officié par le prêtre J.A. Mongrain.Autres témoins à la signature du contrat: Eddy Gallagher.
Avoti (pirmsākums?): Contrat de mariage notaire Philippe Germain
1969.gada 7.aprīlis: [marriage event] (ar Paul Guillemette) - Shawinigan, Mauricie, QC, Canada
1971.gada 10.septembris: [education] Brevet "A" d'enseignement - Shawinigan, Mauricie, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Ministère de L'Éducation du Québec
1971: Divorce d'avec Paul Guillemette (ar Paul Guillemette)
Date approximative à confirmer.
starp 1982 un 1983: [retired] - Shawinigan, Mauricie, QC, Canada
2016.gada 12.aprīlis: Nāve - Trois-Rivières, Mauricie, QC, Canada
Décédée au soins palliatifs du CHAUR de Trois-Rivières
Avoti (pirmsākums?): Famille présente
2016.gada 14.aprīlis: [cremation] - Salon Funéraire Pellerin, Grand-Mère, Shawinigan, Mauricie, QC, Canada
Urne mise en terre en 2018
Avoti (pirmsākums?): Famille
2016.gada 16.aprīlis: [funeral] - Shawinigan, Mauricie, QC, Canada
Église Saint-Pierre, Shawinigan, Mauricie, QC, Canada
Avoti (pirmsākums?): Famille
2018.gada 18.oktobris: Inhumation de l'urne cinéraire - Saint-Joseph-de-Beauce, QC, Canada

Liecinieks:a:-u: x x
Liecinieks:a:-u: x x
Liecinieks:a:-u: x x

Cimetière principal aux côté de son conjoint Henri Poulin (pierre tombale famille Linière Poulin)
Avoti (pirmsākums?): Famille

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana: Acte de Naissance
- ģimene 1: Contrat de mariage notaire Philippe Germain
- ģimeni 1: Contrat de mariage
- nāve: Famille présente
- [cremation]: Famille

36 (Anonyme Poulin 1916-1916)
1916.gada 25.jūnijs: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)
1916.gada 25.jūnijs: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Non baptisé mais ondoyé à la maison par le Dr F-Xavier Lécuyer
Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)
1916.gada 25.jūnijs: Nāve - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (BanQ)
1916.gada 26.jūnijs: Bēres - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Décédé la veille aussitôt après sa naissance

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana, baptisms, nāve: Acte de décès (BanQ)

37 (Anonyme Poulin 1917-1917)
1917.gada 2.septembris: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1917.gada 2.septembris: Baptisms
Non baptisé mais ondoyé par le médecin (non identifié)
Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)
1917.gada 2.septembris: Nāve - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)
1917.gada 4.septembris: Bēres - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)

Avoti (pirmsākums?):
- baptisms, nāve, bēres: Acte de décès (Ancestrys)

38 (Anonyme Poulin 1918-1918)
1918.gada 29.marts: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)
---: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1918.gada 29.marts: Nāve - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Aucune note concernant l'ondoiement sur l'acte de décès
Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)
1918.gada 29.marts: Bēres - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana, nāve, bēres: Acte de décès (Ancestrys)

39 (Anonyme Poulin 1918-1918)
1918.gada 25.septembris: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Identifié comme 'enfant' sur l'acte de décès (sexe mon déterminé)
Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)
1918.gada 25.septembris: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Non baptisé mais ondoyé à la maison (non identifié)
Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)
1918.gada 25.septembris: Nāve - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)
1918.gada 25.septembris: Bēres - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana, baptisms, nāve, bēres: Acte de décès (Ancestrys)

40 (Anonyme Poulin 1919-1919)
1919.gada 8.jūnijs: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Identifié comme 'enfant' sur l'acte de décès (sexe mon déterminé)
Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)
1919.gada 8.jūnijs: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Non baptisé mais ondoyé (par une personne non identifiée)
Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)
1919.gada 8.jūnijs: Nāve - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)
1919.gada 8.jūnijs: Bēres - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada Avoti (pirmsākums?): Acte de décès (Ancestrys)

Avoti (pirmsākums?):
- dzimšana, baptisms, nāve, bēres: Acte de décès (Ancestrys)

41 (Robert Poulin 1922-1989)
Décès: maladie du coeur.
1922.gada 10.aprīlis: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
---: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1943.gada 25.septembris: [marriage event] (ar Monette Boivin) - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
1989.gada 8.jūnijs: Nāve - Saint-Rédempteur, QC, Canada
---: Bēres - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

41-1 (Monette Boivin 1923-2016)

AVIS DE DÉCÈS

Photo Monette Boivin 2016

Au Centre d’Hébergement Champlain de l’Assomption, Saint-Georges, le 26 juillet 2016, à l’âge de 93 ans et 3 mois, est décédée dame Thérèse Boivin alias Monette, épouse de feu Robert Poulin. Elle demeurait à Saint-Joseph-de-Beauce.

Une Célébration de la parole aura lieu samedi le 10 septembre 2016 à 11 h. au funérarium de la Maison funéraire Nouvelle Vie Inc. de Saint-Joseph et de là au cimetière paroissial.

La famille recevra les condoléances au funérarium de la Maison funéraire Nouvelle Vie Inc de Saint-Joseph Samedi, jour de la Célébration à compter de 9 h.

La direction des funérailles a été confiée à la MAISON FUNÉRAIRE NOUVELLE VIE INC. 775 AVENUE DU PALAIS, SAINT-JOSEPH-DE-BEAUCE.

Elle laisse dans le deuil ses enfants : Jocelyne (Claude Legros), Louis, Simon et Michel; ses petits-enfants : Bernard et Claudia Legros (Robert Morency), Félix et Mathieu Poulin; son arrière-petite-fille Kim Legros. Elle était la sœur de feu Gemma (feu Joseph Boivin), feu Marcel (Thérèse Bélanger), feu Dolores (feu Adrien Girard), feu Colette (feu Valère Labonté) et Jeannine. Elle était la belle-sœur de feu Lucien (feu Thérèse Paradis), feu Philippe-Auguste (feu Pauline Leblond), feu Thérèse (feu René Dallaire), feu Juliette (feu Odilon Cliche), feu Henri (feu Thérèse Beaulieu), feu Guy (feu Thérèse Lagueux), feu Louise (feu Charlie Whittaker). Elle laisse également dans le deuil plusieurs neveux, nièces, cousins, cousines et amis.

1923.gada 18.aprīlis: Dzimšana - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Note naissance...
ap 1923.gada 18.aprīlis: Baptisms - Saint-Odilon-de-Cranbourne, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Le prénom voulu de Monette ayant été refusé au baptême on lui donne celui de Thérèse. Toujours connue sous le prénom Monette .
1943.gada 25.septembris: [marriage event] (ar Robert Poulin) - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
2016.gada 26.jūlijs: Nāve - Saint-Georges-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada
Maladie de coeur
Avoti (pirmsākums?): Maison funéraire Nouvelle Vie
2016.gada 10.septembris: [cremation] - Saint-Joseph-de-Beauce, Chaudière-Appalaches, QC, Canada

Avoti (pirmsākums?):
- nāve: Maison funéraire Nouvelle Vie

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